RECONNAISSANCE DES DIPLÔMES EN TRAVAIL SOCIAL AU NIVEAU BAC+3


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2013-03-08 23:17

#3259: j - Re: Re: Re: Egalité femmes-hommes : posez vos questions à Najat Vallaud-Belkacem aujourd'hui à 15 h

Le risque particulier de déclassement


des emplois à prédominance féminine


Le déclassement désigne habituellement « la situation des personnes qui possèdent


un niveau de formation supérieur à celui normalement requis pour l’emploi qu’elles


occupent »

 

50. Il s’agit ici de veiller à ce que l’absence d’indication sur le niveau de


formation ou le type de diplôme requis ne contribue pas à accentuer le décalage


entre la formation acquise des salariés et celle requise pour la tenue de l’emploi.


Par exemple, l’accord de la branche « Assurance » mentionne le niveau de formation


requis et le niveau de formation qui « serait normalement demandé dans le cas


d’une embauche extérieure ». Ce renvoi aux exigences « normales » du marché de


l’emploi rend du même coup imprécis la détermination du niveau de formation


attendu.


Autre exemple, dans la méthode Hay, le sous-critère de connaissances renvoie « aux


disciplines scientifiques, techniques spécialisées et aux méthodes de travail pratiques


». Les formations généralistes, quelles que soient leur niveau, n’y semblent


donc pas intégrées.


50-

 

Fondeur Y., Le déclassement à l’embauche, Rapport réalisé pour le Commissariat général


du plan, septembre 1999.


54

 

 

I Un salaire égal pour un travail de valeur égale


QUESTIONNER


Ce choix peut constituer un vrai risque de déclassement professionnel pour les


femmes dès lors que l’on sait que celui-ci concerne davantage les filières de formation


générale, notamment le niveau bac où les filles sont plus nombreuses que


les garçons, par rapport aux filières professionnelles et industrielles

 

51.


Enfin, dans les faits, le déclassement est susceptible de modifier à la hausse la


qualité de la prestation de travail réalisée par l’individu et de fait sa valeur : la personne


déclassée peut, du fait de la détention d’un niveau de formation supérieur


à celui requis, améliorer les « process de travail », prendre des initiatives, enrichir


ses missions… sans que cette contribution soit valorisée en termes de rémunération.


• L’« équivalence en expérience » du diplôme est rarement définie


Dans la branche « Assurance », le niveau de connaissances requis pour occuper


le poste renvoie à un niveau précis de diplôme et à « son équivalent en expérience


». Toutefois, ni la durée, ni le contenu de l’expérience ne sont précisés.


La marge d’appréciation relative à

Le risque particulier de déclassement


des emplois à prédominance féminine


Le déclassement désigne habituellement « la situation des personnes qui possèdent


un niveau de formation supérieur à celui normalement requis pour l’emploi qu’elles


occupent »

 

50. Il s’agit ici de veiller à ce que l’absence d’indication sur le niveau de


formation ou le type de diplôme requis ne contribue pas à accentuer le décalage


entre la formation acquise des salariés et celle requise pour la tenue de l’emploi.


Par exemple, l’accord de la branche « Assurance » mentionne le niveau de formation


requis et le niveau de formation qui « serait normalement demandé dans le cas


d’une embauche extérieure ». Ce renvoi aux exigences « normales » du marché de


l’emploi rend du même coup imprécis la détermination du niveau de formation


attendu.


Autre exemple, dans la méthode Hay, le sous-critère de connaissances renvoie « aux


disciplines scientifiques, techniques spécialisées et aux méthodes de travail pratiques


». Les formations généralistes, quelles que soient leur niveau, n’y semblent


donc pas intégrées.


50-

 

Fondeur Y., Le déclassement à l’embauche, Rapport réalisé pour le Commissariat général


du plan, septembre 1999.


54

 

 

I Un salaire égal pour un travail de valeur égale


QUESTIONNER


Ce choix peut constituer un vrai risque de déclassement professionnel pour les


femmes dès lors que l’on sait que celui-ci concerne davantage les filières de formation


générale, notamment le niveau bac où les filles sont plus nombreuses que


les garçons, par rapport aux filières professionnelles et industrielles

 

51.


Enfin, dans les faits, le déclassement est susceptible de modifier à la hausse la


qualité de la prestation de travail réalisée par l’individu et de fait sa valeur : la personne


déclassée peut, du fait de la détention d’un niveau de formation supérieur


à celui requis, améliorer les « process de travail », prendre des initiatives, enrichir


ses missions… sans que cette contribution soit valorisée en termes de rémunération.


• L’« équivalence en expérience » du diplôme est rarement définie


Dans la branche « Assurance », le niveau de connaissances requis pour occuper


le poste renvoie à un niveau précis de diplôme et à « son équivalent en expérience


». Toutefois, ni la durée, ni le contenu de l’expérience ne sont précisés.


La marge d’appréciation relative à

Le risque particulier de déclassement


des emplois à prédominance féminine


Le déclassement désigne habituellement « la situation des personnes qui possèdent


un niveau de formation supérieur à celui normalement requis pour l’emploi qu’elles


occupent »

 

50. Il s’agit ici de veiller à ce que l’absence d’indication sur le niveau de


formation ou le type de diplôme requis ne contribue pas à accentuer le décalage


entre la formation acquise des salariés et celle requise pour la tenue de l’emploi.


Par exemple, l’accord de la branche « Assurance » mentionne le niveau de formation


requis et le niveau de formation qui « serait normalement demandé dans le cas


d’une embauche extérieure ». Ce renvoi aux exigences « normales » du marché de


l’emploi rend du même coup imprécis la détermination du niveau de formation


attendu.


Autre exemple, dans la méthode Hay, le sous-critère de connaissances renvoie « aux


disciplines scientifiques, techniques spécialisées et aux méthodes de travail pratiques


». Les formations généralistes, quelles que soient leur niveau, n’y semblent


donc pas intégrées.


50-

 

Fondeur Y., Le déclassement à l’embauche, Rapport réalisé pour le Commissariat général


du plan, septembre 1999.


54

 

 

I Un salaire égal pour un travail de valeur égale


QUESTIONNER


Ce choix peut constituer un vrai risque de déclassement professionnel pour les


femmes dès lors que l’on sait que celui-ci concerne davantage les filières de formation


générale, notamment le niveau bac où les filles sont plus nombreuses que


les garçons, par rapport aux filières professionnelles et industrielles

 

51.


Enfin, dans les faits, le déclassement est susceptible de modifier à la hausse la


qualité de la prestation de travail réalisée par l’individu et de fait sa valeur : la personne


déclassée peut, du fait de la détention d’un niveau de formation supérieur


à celui requis, améliorer les « process de travail », prendre des initiatives, enrichir


ses missions… sans que cette contribution soit valorisée en termes de rémunération.


• L’« équivalence en expérience » du diplôme est rarement définie


Dans la branche « Assurance », le niveau de connaissances requis pour occuper


le poste renvoie à un niveau précis de diplôme et à « son équivalent en expérience


». Toutefois, ni la durée, ni le contenu de l’expérience ne sont précisés.


La marge d’appréciation relative à