CONTRE la loi ESR "Fioraso", parce que POUR la langue française !


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/ #965 Sur le projet de loi 14 (Québec) modifiant la Loi 101

2013-05-04 19:01

Le bilinguisme institutionnel est "suicidaire" pour le Québec; il est comme un cancer indolore et pernicieux qui viendra un jour par faire accepter par les Québécois de toutes origines que l'anglais ou plus tard, l'espagnol et/ou le chinois mandarin devienne normal au Québec dans un nombre indéterminé d'années.
Voir : http://www.lautjournal.info Le bilinguisme et l’assimilation en douce
Le moyen le plus intelligemment efficace de faire disparaître une langue est de rendre les locuteurs minoritaires bilingues par Paul Daoust, linguiste. Les résultats évidents de cette politique se constatent dans le ROC où les francophones représentaient 90% en 1840 alors qu’ils sont à peine 2% en moyenne en 2013 sauf au Québec (82%) et au Nouveau-Brunswick (40%).

Il faut de toute urgence que l'on réalise que, si le Gouvernement québécois, tous les organismes publics, parapublics & privés subventionnés ET si les citoyens ne se réveillent pas rapidement de ce cauchemar & de cette dégradation linguistique et culturelle, c'est leur identité linguistique et culturelle qui se perdra peu à peu au Québec – le mal est déjà très avancé et bientôt irréversible dans la métropole du Québec: Montréal et dans des villes comme Laval, Gatineau, etc. – Il est déjà trop tard dans le ROC sauf peut-être au Nouveau-Brunswick, impossible en Amérique du nord et problématique dans la francophonie internationale (Voir les données récentes de l'OIF: illustrées sur la carte de la p.6: Population francophone dans les pays de l'OIF). Le territoire d’Amérique qui regroupe le plus de francophones et de francophiles est le Québec (7/8 millions d’habitants en 2013) mais très menacé dans la mer anglophone qui l’entoure. Ailleurs cette concentration est en Afrique qui regroupe environ 25% de locuteurs francophones, mais pas nécessairement de rédacteurs et de lecteurs fonctionnels. Analphabétisme !
Quant aux individus qui acceptent de vivre au Québec, ils sont libres de maîtriser autant de langues que leur cerveau et leurs ambitions internationales le permettent à la condition que le français y soit PRIORITAIRE sur toute autre langue et, après quelques années d'intégration des nouveaux arrivants dont l’information préalable & la sélection aura été renforcée en faveur du français. C'est à prendre ou à laisser! Il faut que dorénavant, tous les documents et les discours publics du gouvernement québécois et de ses ministères soient prononcés exclusivement en français... avec traduction simultanée si le nombre d'auditeurs et/ou de demandeurs le justifie… sinon les néo-québécois croiront que le français n’est pas si important au Québec.

NON au financement public des autres langues que le français, la seule langue officielle du Québec. Toute demande de services dans une autre langue que le français devra être strictement justifiée, payée par les demandeurs, révisée chaque année dans les communications orales et écrites aux citoyens allophones ou anglophones et systématiquement refusée après 5 ans de vie au Québec. Vigilance oblige par l’OQLF sur les répondeurs automatiques de téléphones, les médias sociaux comme « Le Livre des Visages, alias FACEBOOK, les réceptionnistes et employé-e-s de tous les services gouvernementaux, publics et parapublics, toutes les écoles publiques et privées subventionnées de la maternelle à l’université.

Complément sur les conséquences du « bilinguisme » national ou régional : http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/EtatsNsouverains/2-presentation_gnrale.htm
Auteur : Jacques Leclerc
membre associé au TLFQ
Courriel : JLeclerc@branchez.net