Mini-Miss au Québec: non merci


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2013-09-26 00:04

Les sociétés bien pensantes dans les pays civilisés s'indignent, critiquent et condamnent le travail des enfants dans certains pays, et je suis de ce nombre.
Ceci se fait malheureusement à cause de notre silence à nous tous. La seule excuse que je puisse trouver est que ces petits travaillent pour faire vivre leur famille. Malgré toute notre intelligence et nos ressources, nous n'avons trouver rien de mieux que de faire revivre l'esclavagisme, ailleurs.

Mais comble de l'intelligence, on importe ce qu'on a exporté: le travail des enfants. Mais comme on doit faire mieux, on commence avec les poupons à partir de la naissance. Mon Dieu, quel crime on commet en ton Nom.

On apprend à ces enfants à exister à ''travers'' les yeux des autres. On leur apprend à aguicher, à se dandiner à se déhancher, et ce, dès leur jeune âge. Je ne trouve aucune excuse à part ''un investissement'' fait par les parents afin que ça rapporte plus gros plus tard. Entretemps, on prive l'enfant de son droit tout simple d'exister, de se développer, d'être aimé pour ce qu'il est, avec son nez tordu, ses grosses lèvres, sa petite ou grosse taille, la mère lui disant: t'es le plus beau et le père t'es mon prince ou ma princesse.

Pour répondre à la dame qui disait qu'elle ne se mêle pas du parent qui regarde le hockey avec son enfant, donc, on n'a pas à se mêler de ce concours de miss bébé, et bien, il faut réfléchir avant de parler: à la maison, l'enfant a
la possibilité d'aller dans une autre pièce de la maison et les parents ne l'en empêcheront certainement pas, alors que dans les concours, les enfants sont ''OBLIGÉS'' de se plier à toutes les règles que vous imposez. Et croyez-moi, j'ai vu une émission américaine de ce concours qui m'a révoltée: avez-vous vu les enfants qui pleuraient, qui suppliaient les parents de les laisser dormir, avez-vous vu les parents qui montraient à leur fille comment se déhancher?

Incroyable de penser qu'une femme puisse cautionner ce genre de programme alors, que j'en suis sûre, elle est pour la libération de la femme et ne désire pas être une femme-objet. Elle sera la première aussi à condamner le sexe fort pour des paroles désobligeantes. Mais savez-vous que vous leur fournissez l'occasion sur un plateau d'argent? Avez-vous pensé à l'avenir de ces jeunes et au conséquences négatives sur leur comportement ou alors l'odeur du billet vert est plus fort que tout?