Pétition unitaire Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE)


Visiteur

/ #1488

2013-12-02 17:36

Je signe cette pétition, pour le simple principe du scandale qui consiste à retirer arbitrairement de l'argent à une profession, quelle qu'elle soit. Mais sur le fond, j'ai aussi quelques doutes : je lis des commentaires qui me présentent l'enseignement en CPGE comme exténuant, entraînant stress, insomnie... Des professeurs travaillant nuit et jour, y compris pendant les vacances... La question de bon sens que je me pose, c'est :
- pourquoi ces professeurs acceptent-ils de souffrir de la sorte depuis qu'ils ont été nommés en CPGE ? Par masochisme ? Ou est-ce le syndrome de Stockholm qui les rend désormais thuriféraires d'un système qui pourtant les avait fait souffrir quand ils étaient jeunes ? Ou bien est-ce plutôt un moyen d'échapper à l'élève lambda qui cire les bancs du collège et du lycée (et même de la fac !!). Du coup, on se scarifie mais en échange, on a des étudiants le doigt sur la couture du pantalon... Cynique, mais je pense viser juste en disant cela !
- par voie de conséquence, faut-il envoyer nos enfants en CPGE et les confier à ces gens qui me semblent border line ? J'ai peur. Ils pourraient péter les plombs, tant ils travaillent ! Moi, je préfère que mes enfants aient des profs bien dans leurs baskets, épanouis, reposés, et compétents.
- je suis étonné de ne pas lire le seule réponse qui vaille, finalement : normalement, on transcende la souffrance par la passion, non ? Un artisan-boulanger ne compte pas ses heures, mais il est passionné par ce qu'il fait, lui, et n'a pas besoin de se justifier dans tous les médias ni de s'ériger en Christ pour montrer à quel point on doit lui décerner d'emblée une Légion d'honneur.
Conclusion : mieux vaut en rire. C'est là qu'on voit qu'une grève est toujours une crispation sur le portefeuillle. Autre conclusion : les profs vont regretter leur vote Hollande et du coup, tous les tombereaux d'injures versés à l'encontre de Sarko. Quant à Peillon : bravo l'artiste, digne de Mitterrand : la gôche entube toujours les classes moyennes.