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#259: projecteur - Re: L'ombre ou la lumière?

En réponse à 259

Je constate que vous êtes extrêmement doué(e ?) pour deux choses : les interprétations fallacieuses (vous ne savez pas interpréter un rapport d’ARS, vous ne savez pas interpréter des images et vous ne savez pas interpréter mon commentaire) et pour éviter de répondre à mes questions.

En ce qui concerne mes précédentes questions, vous n’avez visiblement rien à me répondre, sinon, nul doute que vous l’auriez déjà fait. Autre point, je ne perds pas mon calme, alors vos petites insinuations mesquines et douteuses me font sincèrement sourire (« vous gardez votre calme dans l’exercice de votre métier »). Merci de vous en tenir à des propos objectifs. Ce genre d’interprétations subjectives quant à mes états d’âmes éventuels n’apporte rien au débat. Ça sert uniquement à combler le vide quand on ne sait pas quoi répondre qui soit argumenté.

Concernant votre commentaire, me voilà donc repartie pour nouvelle fois à vous donner des explications.

Le premier point sur lequel je souhaite intervenir concerne l’émission de M6 et votre réjouissance à attendre ces fameuses images. Je trouve votre jubilation malsaine, à la limite de la perversité. Nous imaginons bien les images qui vont être diffusées, ce sont des images volées, soit par les journalistes eux mêmes, soit par des salariés peu scrupuleux du respect des enfants. Comme le dit si bien la maman de Mathis, tout le monde aujourd’hui a un portable pour prendre des photos. Le handicap et la maladie des enfants que nous accueillons font que certains d’entre eux se mettent contre leur gré dans des situations humiliantes et déshumanisantes. Certains se déshabillent, se barbouillent de selles, arrachent leurs couches, parfois même ils les mangent. Comment peut-on les prendre en photo ou les filmer dans ces situations et prétendre ensuite agir pour la bientraitance des enfants ? Comment oser porter atteinte à la dignité même des enfants en les montrant publiquement dans des conditions humiliantes ? Et vous cautionnez ces diffusions sans explication, sans justification, vous qui n’avez vous même probablement jamais côtoyé un enfant de Moussaron ? Vous vous délectez de ce mauvais journalisme mercantile ? Vous vous réjouissez de voir nos enfants dans des situations humiliantes, bravo ! CET ENTHOUSIASME EST TOTALEMENT DEPLACE.

Concernant cette émission, nous n’avons pas la naïveté de penser que les images diffusées seront comprises par des novices. Par contre nous condamnons vivement les auteurs de ces images volées. L’enfant qui a été pris en photo dans son box est ivre de bonheur dans l’eau, dans la piscine. Pourquoi avoir humilié cet enfant dans cette situation, pourquoi ne pas le montrer à son avantage ? Des photos des enfants heureux j’en ai des milliers, mais JAMAIS je n’ai pris ou je ne pourrais prendre une photo qui pourrait faire du tort à un enfant ou qui serait vécue par lui, ses parents ou quiconque comme une atteinte à sa dignité.

Parlons maintenant de Barbara. Vos termes sont « le diable au paradis ». Une fois de plus c’est une interprétation ridicule que vous attribuez à mes mots. Il est temps que la lumière soit faite sur elle et que les gens prennent conscience de sa personnalité douteuse. Elle est coutumière de la justice et attaque systématiquement les gens qui lui déplaisent (ces paroles ne sont pas dites à la légère, je sais ce que j’avance). Elle a été à plusieurs reprises prise en défaut. Ses pratiques professionnelles ont été largement remises en question, chose insupportable. Quelle meilleure défense que l’attaque ?

Sa crédibilité est tout de même nettement ébranlée et mise en doute lorsqu’on sait qu’elle a fait cette attestation sur l’honneur, écrite de sa propre main et signée : je cite : « dans un souci de transparence, je ne peux que me féliciter des compétences professionnelles que savent apporter les dirigeants de l’IME de Moussaron à l’ensemble de l’équipe pluridisciplinaire. (…). En ce qui concerne les enfants de l’institution, Mme et Mr Doazan sont toujours soucieux de leurs quotidients et ceux, dans tous les domaines. La qualité de l’accompagnement des enfants leur tient particulièrement à cœur et est leur credo. (…) au vu de mon travail au quotidient auprès des résidents je n’ai en aucun moment pu ou vu constater une quelconque maltraitance dans l’institution quelle soit passive ou active ». (Désolée pour les fautes je retranscris à l’exact ses propres termes).

C’est étonnant tout de même de comparer ensuite devant caméra ce même établissement à « un orphelinat du temps de Caucescu »…. Les versions étant totalement opposées, il y a vraisemblablement un moment où le mensonge est avéré, non ?

Pour finir, parlons de ce témoignage que vous avez vu hier soir. Vous dites avoir vu « des parents dénonçant des faits graves ». Puis « cette personne ne se cachait pas ». Des parents ?? Puis une seule personne ? Il faut savoir ? Vous n’êtes pas très crédible en exagérant les choses ! Ce reportage a montré UNE MAMAN en effet. (Juste pour info, le seul incident concernant la fille de cette maman est un hématome – heureusement bénin- au pied, parce qu’un garçon lui avait marché sur le pied avec ses chaussures orthopédiques, et devinez qui était l’éducatrice censée les surveiller ce jour là ???? OUI, gagné, c’est Barbara !! ) Regardez à nouveau ce même reportage en replay, et vous verrez, juste avant, il y avait TROIS FAMILLES qui témoignaient de façon élogieuse POUR Moussaron. Et bien oui, vous n’êtes pas objectif, vous ne voyez que ce que vous voulez voir… Et vous ne parlez que de ce qui vous arrange. C’est des gens comme vous qui alimentent les débats. Quoi qu’on en dise, il y a deux affaires Moussaron : la première concerne la mise en conformité de l’établissement. Le travail continue et est bien engagé. Quant à le deuxième, elle est scandaleuse, sur fond de mensonges et d’enjeux personnels….

La où je vous rejoins, c’est sur un seul et unique point : la justice. Oui, la justice tranchera, elle dispose de tous les éléments pour ca, et la vérité sera connue. Non pas dans l’émission d’M6 comme vous le prétendez, mais lorsque les enquêtes aboutiront aux évidentes diffamations de gens sans scrupules.