Grenoble : Vous ne ferez pas taire Maître Ripert

Je voudrais remercier tout ceux qui par leur signature ou leur message m’apportent un soutien réconfortant face à la répression de nature fasciste dont je suis la victime.

Il est clair que vous n’êtes pas très nombreux à me soutenir et à dénoncer avec moi l’injustice de la répression par la force et non par la loi. Que tous nos beaux penseurs et autres "droitdel’hommistes" sachent qu’il n’y a pas qu’en Turquie que des avocats sont frappés d’interdiction professionnelle pour oser dire la vérité.
Aussi je me permets de solliciter un effort supplémentaire de la part de chacun d’entre vous : faites circuler cette pétition, faites signer autour de vous, diffusez-là.
Maintenant que les choses soient claires, je suis et j’ai toujours été d’extrême gauche ; je me suis toujours battu pour la justice, l’égalité, la liberté et la vérité. Il n’y a pas de différence pour moi entre les juifs, les arabes et les autres (les quoi d’ailleurs ? les chrétiens, les français, les blancs ?...) et je pense que même si j’étais juif avec les mêmes idées et la même pratique, je serais victime de la même répression néo-pétainiste…
Certains me reprochent mon voyage en Syrie et mon soutien au président El Assad. Ce voyage et ce soutien sont guidés par le même combat que j’ai évoqué précédemment : celui pour la justice et la vérité. Certains ont écrit que Bachar El Assad était « un dictateur ». Mais qu’en savent-ils ? Qu’en savez-vous ? Vous le savez parce que la presse de « chez nous » l’écrit, parce que le président et les hommes politiques de « chez nous » l’affirment. Mais ne savez-vous pas que chez nous comme la police et la justice, la presse et les hommes politiques sont pourris, oui pourris ; que le mensonge est leur règle de conduite. Quand vos informateurs et les dirigeants de notre pays nous diront pourquoi ils ne montrent pas dans leurs journaux et à la télévision les terroristes islamistes y compris occidentaux, jouer au foot ball avec les têtes des soldats ou fonctionnaires syriens, découper en morceaux le corps de ces hommes vivants ou morts ; je leur reconnaîtrais le droit de parler des prétendus exactions du régime Syrien. A tous ceux qui doutent ; je tiens à leur disposition les vidéos évoquées et le compte rendu de mon voyage/ enquête en Syrie… L’exemple de la Lybie, de l’Irak, voire de l’Afganistan ne vous a pas suffi, vous en voulez encore plus avec la Syrie…
Pour le triomphe de la vérité et de la justice en France comme en Syrie.

Bernard RIPERT