soutien au médecin de Bayonne


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2011-08-14 21:17

Mon père atteint d'un cancer du pancréas et emporté en 10 semaines a supplié un médecin d'abreger ses souffrances.Il en pleurait, lui qui était si fier.Il est mort, gonflé d'eau en râlant. Il ne mangeait plus car il ne gardait plus rien, et son apparence changeait tous les jours pour se rapprocher de l'aspect d'un cadavre. Il est mort étouffé car ses poumons étaient remplis d'eau.
Comment reprocher à un médecin d'abrèger des souffrances qu'on ne peut que soulager avec de la morphine, quand il n'y a plus d'espoir de guérison ?
Par contre, on laisse courir des assassins dans la rue, des violeurs que l'on relache au bout de quelques années et qui recommencent leur crime. Qu'on les mette en prison ces individus, mais laissez tranquille tous les médecins qui optent pour l'euthanasie, dans la mesure où il n'y a plus d'espoir de guérison. Débranchez la machine médicale ! Comment garder sa dignité dans ces cas là. Mon père était effrayé de se voir "dégringoler". Il ne supportait plus de voir son visage dans la glace. Il  ressemblait à une momie. Arrêtez le massacre et laissez ce pauvre médecin tranquille. Il a eu raison, même si çà fait très mal de voir partir un être cher. Mais quand on en arrive à ce point, on est bien obligé de faire le deuil d'un grand malade, car on sait que de toute façon, il n'y a plus rien à faire. Il m'arriverai la même chose, je ferai de faire au maximum de mes possibilités ce que j'ai toujours voulu faire, tant que je pourrai le faire, mais le jour où je sais que je ne pourrai plus, je remercie celui qui abrègerait mes souffrances.