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2011-08-22 00:07

L’avocat de Nafissatou Diallo vient d’être condamné pour usage de fausse preuves en justice par décision en date du 20 mai 2011 de la district court du sud de New York. Dans une instance Fryer c/ Omnicom, relative à l’indemnisation du préjudice d’un salarié à hauteur de 1 millions de $, le cabinet de Kenneth Tompson, qui occupait en demande, a été condamné à 15 000 $ d’amende par la District Court du Sud de New York pour avoir laissé déposer un faux témoignage en justice en pleine connaissance de cause. Le caractère mensonger du témoignage déposé par le cabinet de Kenneth Thompson ressort littéralement de la retranscription du plumitif par le greffier, le jour de l’audience. La Cour condamne Henneth Thompson pour avoir « intentionnellement trompé le défendeur et son conseil au sujet des dommages potentiels subi par M. Fryer« .

Il ne fait aucun doute que la défense de Nafissatou Diallo n’hésiterai pas à travestir la réalité et mépriser toute déontologie pour faire triompher le mensonge et empêcher toute vérité de se manifester devant la juridiction de New York. Ce n’est pas un hasard si le cabinet Thompson a accepté la cause de Nafissatou Diallo alors même que son premier avocat Norman Stiegel a préféré se désister du dossier. La presse française ne s’est pas laissé abuser par ces pratiques situées très au-delà des limites de la déontologie : Gatsbyonline a évoqué l’affaire du faux témoignage publiée dans le New York Law journal



Kenneth Thompson usage de faux témoignage en justice


Nafissatou Diallo c/ DSK : Kenneth Thompson tente de tromper le procureur de New York et la presse française
La prétendue information de dernière minute qui aurait été révélée à l’Express par Kenneth Thompson – dont on nous assurait que les conclusions seraient d’une importance telle qu’elles devaient faire basculer la cause en faveur de Nafissatou Diallo – constitue, en réalité, la présentation trompeuse d’un document dépourvu de toute force probante.
L’Express, en effet, ignorait que le prétendu rapport médical qui prouverait que Nafissatou Diallo aurait été violée n’est en réalité que l’extrait du rapport qui enregistre la plainte de Nafissatou Diallo, déclaration recueillie par l’infirmière lors de l’arrivée à l’hôpital de la plaignante. Il s’agit d’un document unilatéralement établi par la plaignante et non d’un document établi contradictoirement à la demande du tribunal. Cette simple déclaration établie par Nafissatou Diallo au soutien de sa propre cause n’a aucune force probante et comptait déjà au nombre des pièces de la procédure lorsque le procureur a décidé la remise en liberté de DSK. Kenneth Thompson a prêté à ce document une valeur probante qu’il n’avait assurément pas afin de tromper l’Express et déclencher une opération de communication hors le tribunal dans l’espoir de se servir ensuite des publications de la presse française devant le procureur de New York.


Nafissatou Diallo c/DSK : Kenneth Thompson annonce le non-lieu

Kenneth Thomson annonce désormais que les charges qui pèsent sur DSK pourraient être abandonnées en partie ou en totalité car sa cliente, Nafissatou Diallo, a été convoquée par le procureur de New York la veille de l’audience concernant DSK. « Ils vont annoncer qu’ils classent l’affaire » déclare Kenneth Thompson au New York Times. Cyrus Vance, le procureur de New York semble ne plus supporter les gesticulations médiatiques de Kenneth Thompson, ses fausses déclarations, son mépris de la déontologie. Le procureur semble douter à présent de la cause de Nafissatou Diallo.