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DSK vs Sarkozy : un fauteuil pour deux























Que le meilleur gagne !




DSK est de retour et après ?

Lorsque cet homme éprouvé qui demeure au coeur d'une majorité de Français foulera le sol natal, il va s’exprimer sur ses déboires américains et attaquer, dit-on, à son tour toutes les personnes qui ont porté atteinte à son image.

Le rétablissement doit être à la hauteur de la destruction. C'est parfaitement légitime.

Cependant, ce retour auquel peu de personnes s'attendaient suscite quelques questions.

En effet, que va maintenant faire DSK ? Participera-t-il aux primaires socialistes dans un mois ? Sinon, quel est son avenir politique ?

En résumant toutes les unes de la journée, on peut dire qu'il est hors-jeu. Car, peu nombreux sont les éditorialistes qui comme nous pensent que DSK peut encore se relever, voire battre Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2012.

Qu'est-ce qui nous permet de parvenir à une telle conclusion ?

Tout d'abord, la véritable menace de 74 ans de prison est définitivement écartée. L'affaire est classée et tous ceux qui reviendront dessus pourraient faire l'objet de poursuites judiciaires.

Les dossiers en cours ou en gestation s'effondreront tous, parce qu'ils revêtent un caractère sessentiellement dilatoire, sauf peut-être dans une certaine mesure la plainte au civil de Nafissatou Diallo.

Puis, la cote de popularité de l'homme a une marge de progression très importante selon les sondages, pouvant atteindre au moins celle de François Hollande qui s’établissait en juillet 2011 à 57% d’intentions de vote au deuxième tour.

Selon Ifop, DSK conserverait 42% de bonnes opinions quand Nicolas Sarkozy réalise le score de 67% d’insatisfaction auprès de l’opinion française.

Alors, pour quelle raison la France se priverait-elle de sa candidature ? Seulement si DSK renonce de participer aux primaires socialistes. En réalité sa candidature ne pose actuellement aucun problème, puisque le PS a promis de ne pas lui opposer le calendrier en matière de dépôt des candidatures.

Quand bien même, il n'irait pas au charbon, parce que fatigué - on peut le comprendre - rien n'interdit aux électeurs de glisser dans les urnes un bulletin portant son nom.

Contrairement à ce que l'on veut bien nous faire croire, DSK demeure quasi-intact. Au mieux, il peut battre Nicolas sarkozy avec un score plus que confortable, sans aucun doute.

Seulement, après toute la bile que l'on a déversée sur le présumé coupable, aura-t-il encore assez de force pour descendre dans l'arène ?

Il faut l'espérer. Autrement, la droite aura gagné son pari.