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2011-08-28 01:29



USA | 27 août 2011

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DSK : "Le public sait aujourd’hui qu’il ne s’agit pas d’un crime"




Le JDD a rencontrés les deux avocats de Dominique Strauss-Kahn cette semaine dans leur bureau. Benjamin Brafman et William Taylor se sont exprimé sur l'audience de mardi, la liberté retrouvée de leur client et les suites judiciaires de l'affaire. Extraits.


A paraitre dans leJDD
William Taylor et Benjamin Brafman. (Reuters)

On a vu DSK et son épouse souriants dans les rues de New York le week-end précédent l’annonce du procureur. Quand avez-vous su?
William Taylor : Officiellement, lundi après-midi. En fait, nous avions eu, dès jeudi, des signes positifs émanant du bureau du procureur. L’attitude de l’avocat de madame Diallo montrait qu’il avait compris la même chose que nous.

Quelles leçons tirez-vous?
Benjamin Brafman : J’ai traité beaucoup d’affaires de ce type. Elle n’a rien d’extraordinaire. Ce sont les personnalités de Dominique Strauss-Kahn et d’Anne Sinclair qui l’ont rendue particulière.

Vous avez envoyé des enquêteurs partout dans le monde…
B.B. : Beaucoup de choses fausses ont été dites dans cette affaire. Nos enquêteurs ont travaillé exclusivement aux États-Unis. La Nafissatou américaine est sans doute une personne très différente de celle qui a quitté son village d’Afrique…

Quel a été le rôle d’Anne Sinclair?
B.B. : C’est une femme impressionnante. Elle nous a été précieuse par le soutien sans faille qu’elle a apporté à son mari et par ses conseils. Elle a assisté à toutes les réunions décisives et a pris part à toutes les décisions importantes.

La presse a été très dure avec DSK. Aujourd’hui encore, les médias américains ne l’ont pas totalement blanchi…
B.B. : Ma philosophie est que la bonne presse du jour n’a jamais fait gagner un procès. Cette affaire le prouve une fois de plus. Et je sais d’expérience que l’accusé, dans une affaire criminelle, n’a jamais la presse avec lui.
W.T. : Le public sait aujourd’hui qu’il ne s’agit pas d’un crime. À partir de là, ce malheureux événement passe dans le domaine privé. Nous estimons que sa femme et ses enfants ont été suffisamment éprouvés comme cela.

Retrouvez l'intégralité de cet entretien dimanche, dans le JDD...

Marie-Christine Tabet, envoyée spéciale à New York - Le Journal