Non au parc éolien sur le plateau remarquable d'Innimond


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2014-12-07 19:08

Dans la Manche ou le Morbihan, des personnes dont l’habitation se trouve à proximité d’éoliennes se plaignent toutes des mêmes troubles.

Germaine Dupont vit à Saint-Pierre-d’Arthéglise dans le Cotentin. En juin 2004, un promoteur installe cinq éoliennes, sans enquête publique préalable, à proximité de son domicile, la plus proche étant située à 350 mètres. Dès les premiers jours, elle et son mari sont pris de vertiges, de névralgies faciales, souffrent d’acouphènes et de sérieux troubles du sommeil. Pour fuir le bruit des éoliennes, Madame Dupont est obligée de coucher au rez-de-chaussée de sa maison. Son mari, lui, se réfugie dans la cave pour ne pas ressentir les vibrations et réussir à dormir. Ils sont tous les deux victimes des infrasons produits par les éoliennes, des nuisances sonores reconnues à l’étranger mais pas en France. Le couple a toutes les peines du monde à se faire entendre par les responsables locaux et nationaux.

Le fonctionnement des éoliennes nécessite de grandes quantités d’huile. Cette huile coule le long des pales avant d’être expulsée jusque chez les Dupont et tache la toiture et les Velux… Quand les agents de maintenance viennent entretenir les éoliennes, des débris de peinture poncée et de résines sont propulsés rendant l’air irrespirable pour les riverains. Les petits enfants du couple ne viennent plus en vacances à la maison…

Dans le Morbihan, Didier Noury rencontre exactement les mêmes problèmes. Un an après qu’il se soit installé à Saint-Servent-sur-Oust, un parc éolien est construit près de chez lui. La première éolienne se trouve à 1030 mètres. Il constate immédiatement le bruit des pales qui tournent. S’en suivent des maux de tête, des vertiges et des acouphènes. « A la fin de la journée, mes oreilles me brûlent. Même quand elles ne tournent plus, je les entends dans ma tête » déplore Didier Noury. Il a bien essayé de vendre son domicile mais à chaque fois qu’un acquéreur potentiel se présente, il observe les éoliennes et s’en retourne. Suite aux plaintes de plusieurs riverains, le promoteur des éoliennesnomme un conciliateur de justice. Des portes et des fenêtres neuves sont installées sur les maisons du voisinage sauf chez les Noury qui décident alors de porter plainte. Après avoir consulté un médecin expert qui a reconnu ces troubles, les Noury ont été envoyés chez un psychiatre afin de déterminer s’ils ne souffraient d’aucune pathologie mentale… La procédure est toujours en cours. Ce que des scientifiques appellent « le syndrome éolien » n’est pour l’instant pas reconnu en France.

 

https://www.contribuables.org/2014/08/les-nuisances-des-eoliennes/