Non au parc éolien sur le plateau remarquable d'Innimond


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/ #3956 réponse à 3953

2015-08-05 13:48

La manoeuvre consiste tout simplement à nier l'opposition au projet éolien en faisant croire que les critiques et les reproches sont d'ordre personnel. Il n'en est rien et nous pouvons encore une fois le réaffirmer auprès de la Gendarmerie, de la Préfecture et de la Sous-Préfecture : nous dénonçons le maire et désormais une grande partie du conseil municipal (qui ne dit mot) dans la gestion du projet éolien et dans la gestion de l'opposition à laquelle ils doivent faire face. Au travers de la pétition et de la liste de diffusion associée :

- nous mettons en évidence nos arguments contre l'installation de l'éolien industriel à Innimond et au delà

- nous démontrons que le projet a été lancé sans consultation préalable ni information des habitants

- nous dénonçons les irrégularités de la signature de la promesse de bail (exemple : non respect de l'ordre du jour) et la mésinformation des conseillers en 2012 (exemple : le projet s'arrête si moins de 6 m/s)

- nous montrons depuis un an quelle est la stratégie adoptée pour faire gagner du temps aux promoteurs et nous faire croire que la population est décisionnaire (exemple : clause suspensive sans effet, consultation tardive et sans effet)

- nous montrons que la mairie a choisi d'emblée la non-communication avec l'association et continue à mésinformer les conseillers (en les trompant par exemple sur les effets de la clause suspensive intégrée à la promesse de servitude et qui n'a pas d'effet sur la promesse de bail en tant que tel, en adoptant par exemple en novembre 2014 un projet de délibération fondé sur la lecture du dossier de permis de construire alors que celui-ci n'a été déposé qu'en décembre 2014)

-nous dénonçons les entraves à la liberté d'expression (intimidations écrites) et les mensonges qui servent à discréditer le bien-fondé de notre opposition. Alors que les commentaires les plus virulents (imputables dans leur grande majorité à l'exaspération face au silence et à la gestion incohérente du projet et de l'opposition) sont effacés de la liste de diffusion, les conseillers semblent oublier que le maire, lui, est l'auteur d'écrits qui ne peuvent être éffacés et diffame à volonté l'association dans le compte-rendu de réunion qui a été distribué sur la région et certains compte-rendus municipaux par exemple. Le blog comme les banderoles sont des outils protestataires qui assurent la liberté d'information et d'expression face à un responsable communal qui a refusé d'emblée tout dialogue, qui a refusé tout débat contradictoire sur le projet et qui a refusé de répondre aux nombreux courriers recommandés. Ni la « vengeance personnelle », ni la « haine maladive » (Avis du maire, octobre 2014) ne sont le moteur des 85 adhérents de l'association qui d'ailleurs ont voté avec une majorité écrasante (dont je fais partie) pour Monsieur Nodet en mars 2014. En revanche, le sentiment de tromperie électorale, d'abus de confiance, de non-respect de l'esprit démocratique et de double discours sont partagés par l'ensemble des membres. Cela ne fait pas d'eux des extrêmistes ou des fous mais des gens décidés à dire non et à faire respecter leur droit à l'information et à l'expression.

 

Comme vous l'avez compris dans les précédentes pages de commentaires, 2 questions urgentes sont à traiter, selon nous, pour espérer pouvoir sortir de cette crise :

  • Pourquoi l'avocat de la commune continue t-il à défendre avec fermeté la validité de la promesse de bail signée le 17 avril 2012 par le maire alors que le conseil municipal s'est exprimé contre le projet et qu'une reconnaissance de la nullité de ce document permettrait d'en finir avec le projet et mettrait à l'abri la commune des pénalités financières que EDF EN pourrait réclamer ?

  • Pourquoi la décision de non reconduction de la promesse de bail ne fait-elle pas l'objet d'un conseil municipal extraordinaire pour commencer dès maintenant à désamorcer les tensions ?



Marylène Lapalus*



* Je profite de l'occasion pour rappeler à la mairie que je ne porte toujours pas le nom de Jaillet car les femmes mariées gardent leur nom de famille, le mariage leur offrant seulement la possibilité, si elles le désirent, d'utiliser le nom du conjoint, voire le double nom. Ainsi, je m'appelle depuis toujours Marylène Lapalus et mes enfants Lapalus-Jaillet. Depuis mon engagement dans l'association, la mairie qui connaissait pourtant mon identité adresse des courriers à une certaine Madame Jaillet Marylène. Que penserait Monsieur le Maire si je m'adressais à lui en l'appelant Monsieur Rafi Eric ? Il crierait sans doute à la provocation et au mépris de son identité.