"retrait immédiat du titre miss Kabylie"

Je suis trop fière de mes racines, de ma belle région de Kabylie qui me revoit son odeur nostalgique quant on vit loin de ses vents, alors le kabyle est ce vivant en moi qui m’accompagne partout ici en terre helvétique ou ma fierté se transpire à chaque mot ou à chaque phrase prononcé que ce soit à la maison, dans le lieu de travail, au bistro, dans la rue…etc. Le pire qui puisse arriver à un être humain est de se détester soi-même, de mépriser ce qu’il ou elle est, de rejeter sa propre langue. Je dirai l’attitude irréfléchie de cette fille repose sur l’imbrication de son idéal acquis à sens unique sans possibilité de le confronter aux réalités vivantes qui l’entourent dans son propre quotidien. J’ai l’impression que cette fille s’est fabriquée un idéal à savoir qu’une langue est préférée à l’autre. Peut être c’est l’idée d’une pureté de la langue corrélée au fantasme d’une religion pensé théologiquement comme langue sacré, et cet attachement peut devenir fanatique dans la mesure où l’idée des accents anarchistes des propos qui vont à l’encontre de notre langue maternelle renforcent ainsi la genèse du sentiment du dénigrement. Ce qu’on voit dans la vidéo montre d’une manière abusive et sans retenue la haine de soi au point de se détester soi même et de mépriser tous ceux ou celles qui ont contribués à son couronnement. Cette demoiselle doit savoir que son attitude méprisante est une manière magistrale de dire à tout le monde y compris à ceux qui sont autour du plateau, son rejet de sa langue maternelle. Cela veut dire renier sa personnalité, renier ses racines et ses aspirations propres. C’est pourtant ce que nous a fait cette personne avide d’inculte mélancolique, et je lui suggère de faire une thérapie de parler langue maternelle au quotidien. hamid de geneve