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2011-10-20 00:24

#7132: - www.petitions24.net/comitedesoutiendsk 

 

SOUTIEN A DSK PLUS QUE JAMAIS - SIGNER CETTE PETITION20 Oct 2011, 00:04

http://www.lepost.fr/article/2011/10/19/2618531_affaire-banon-qu-a-dit-le-procureur-de-paris.html

Tristane Banon commente ainsi la décision du parquet concernant l’accusation de tentative de viol qu’elle avait lancée à l’endroit de Dominique Strauss-Kahn :

"Très clairement, dans la lettre que m’a envoyée le parquet, il dit qu’il y a eu agression sexuelle donc mon statut de victime est reconnu", « à partir de maintenant, il est officiellement un agresseur sexuel "http://www.france-info.com/france-justice-police-2011-10-19-tristane-banon-renonce-a-se-constituer-partie-civile-contre-a-dsk-569727-9-508.html

Plusieurs personnes ont remarqué qu’on ne pouvait déduire une telle reconnaissance du communiqué que le parquet de Paris a fait à la presse. En voici l’extrait concerné :

"A l'issue de l'enquête confiée à la Brigade de Répression de la Délinquance contre la Personne (BRDP), il ressort que si faute d'éléments de preuve suffisants, les poursuites ne peuvent être engagées du chef de tentative de viol, des faits pouvant être qualifiés d'agression sexuelle sont quant à eux reconnus." http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20111019.OBS2836/banon-dsk-ce-que-dit-le-parquet-de-paris-et-ce-qu-il-ne-dit-pas.html

En d’autres termes, si la tentative de viol ne peut être retenue par manque de preuves, l’agression sexuelle aurait pu être retenue pour les faits reconnus de la seule manière qui puisse l’être dans cette affaire, à savoir par Dominique Strauss-Kahn lui-même, et les faits en question consistent dans une tentative d’embrasser Tristane Banon. Bref, le parquet se contente de faire un simple constat juridique : il est possible de qualifier ce qu’à reconnu Strauss-Kahn d’agression sexuelle.

Mais pour contester cet argument et réaffirmer sa première interprétation de la décision du parquet, Tristane Banon a cru pouvoir s’autoriser de la lettre qu’elle a reçue du procureur de Paris

"Il m'apparaît en revanche que, s'agissant des faits reconnus par son auteur, dont la connotation sexuelle n'est pas discutable, ceux-ci ne peuvent s'analyser autrement qu'en délit d'agression sexuelle."

Or, ce faisant, elle n’a rien fait d’autre que jouer de l’ambiguïté de la dernière partie de cette phrase. En effet, si en première lecture elle semble vouloir dire que les faits reconnus par leur auteur ne peuvent être que qualifiés d’agression sexuelle, elle signifie, pour qui se souvient que ce courrier fait suite à une plainte pour tentative de viol, qu’on ne peut analyser ces faits en termes de tentative de viol, qui est un crime, mais seulement en termes d’agression sexuelle, qui est un délit (et que ces faits puissent s’analyser en ces termes ne signifie rien d’autre que ce que, s’il y a un sens à les faire rentrer dans une catégorie juridique, c’est tout au plus celle de l’agression sexuelle, nullement que cette qualification se révèlerait adéquate en dernière analyse).

Ainsi, Tristane Banon, en choisissant l’interprétation la plus désavantageuse pour Strauss-Kahn au mépris de toute présomption de cohérence envers ce que lui dit le procureur et ce que dit le parquet, fait indiscutablement preuve soit d’aveuglement, soit de malhonnêteté, ce qui laisse de quoi apprécier la valeur de vérité de ce qu’elle affirme par ailleurs quand il n’est plus possible de le vérifier.