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2011-11-17 11:10

ORFEO

#10969 SOUTIEN TOUJOURS CHALEUREUX A MONSIEUR ET MADAME STRAUSS-KAHN

17 Nov 2011, 00:53

LA CUREE A REPRIS DE PLUS BELLE… Ou "L'honneur perdu de la presse".


Monsieur Philippe MEYER, journaliste et sociologue, commençait ses chroniques sur France Inter par un joyeux (et ironique) :« Heureux habitants de notre planète, des départements hexagonaux et autres provinces d'Europe ou d'ailleurs, limitrophes ou lointaines... je vous souhaite le bonjour. Nous vivons une époque moderne. Le progrès fait rage.».

Progrès, vraiment ? Progrès, changement : ce que redoutent le plus les sociétés et les individus qui y vivent, peureusement installés dans la routine confortable de leurs critères subjectifs. Le parapluie (souvent ouvert) qui les protège : une pensée unique qui nivelle tout, exprimée par un discours dit "politiquement correct". Les médias se font le devoir d'en être (ou pas) le reflet, et l'information est reine. Oui mais…

A lire ce que rédigent, à longueur d'articles (vive le copié-collé), les journalistes à propos de Monsieur STRAUSS-KAHN, on peut constater que la reine est… perverse et bien dévoyée ! Au Nouvel Observateur (qui se joint pourtant sans équivoque à la meute des colporteurs de ragots - ceci d'ailleurs n'est pas une première), on a pourtant rédigé une Charte réglant le traitement de l'information (archquo.nouvelobs.com).

Résumé. L'objectif des articles est de présenter les faits aux lecteurs avec la plus grande rigueur et la plus grande honnêteté ; toute information doit être recoupée et vérifiée. QUID ? quand on voit que certains "scoops" ont été repris sur le net par des "journalistes" tels quels, au mot près, presque à la seconde, souvent à partir d'une annonce (brute) de l'AFP ; quand on voit que suppositions, interprétations et extrapolations ont fini par supplanter les faits... où est le travail d'investigation critique ?                                                                                               

La rumeur doit être bannie... la source indiquée aussi précisément que possible. L'usage du conditionnel de précaution est proscrit. Alors là, violation répétée ! Les journalistes génèrent, amplifient, brodent. Comme une tumeur, la Rumeur enfle, enfle et farcit leurs cerveaux.                                                                                                                                                                            Les rédacteurs s'interdisent d'employer toute formule exprimant du racisme, du sexisme ou du mépris social.                      Comme nous sommes dans une dynamique évidente de calomnie et de diffamation : on nie, on écrase la personne, comme une punaise… Le respect de la présomption d'innocence interdit de présenter une personne comme coupable. La démonstration n'est plus à faire…

Le point qui suit est intéressant à plus d'un titre, puisque nous venons d'apprendre que Monsieur et Madame STRAUSS-KAHN ont enfin chargé leurs avocats de poursuivre les journaux publiant des textes diffamatoires portant atteinte, entre autres, à leur vie privée : les journalistes doivent se souvenir que la diffamation existe même si l'imputation est faite de manière allusive ou interrogative. En matière de diffamation, la mauvaise foi de l'auteur est présumée : à lui d'en faire la preuve qu'il n'a pas écrit dans l'intention de nuire. Il doit pour  cela pouvoir démontrer, par une enquête réelle et sérieuse, un but légitime d'information au public, une absence d'animosité personnelle, une modération dans les termes. Tout article susceptible de relever de la diffamation doit être soumis à la direction de la rédaction. Donc les rédactions ont donné leur aval !

Depuis le début, ce qui caractérise les interventions des médias en général et de tous ceux qui se croient autorisés à émettre un jugement en particulier, c'est le manque de modération, justement !
Depuis l'affaire du Carlton, c'est l'acharnement des journalistes à trouver le détail qui permettra d'abattre à coup sûr Dominique STRAUSS-KAHN, comme s'il s'agissait d'une affaire personnelle. L'intention de nuire n'est même plus déguisée !

Qui tire les ficelles ? L'avenir nous le dira… peut-être, puisqu'il y a un public friand, qui achète les feuilles qui lui donnent, comme pain de chaque jour, sa ration de fables, de ragots croustillants, de révélations nauséabondes et accrocheuses… En prime, le lecteur solitaire ressent probablement le plaisir (délicieusement secret) de se dire qu'il échappe, lui, à toute cette horreur médiatique !

Les messages faisant le relevé ici et ailleurs des publications sont légion, je ne vais pas encore les détailler. Je préfère proposer les commentaires que la lecture assidue sur le web des journaux et des nombreuses réactions d'internautes fait naître sous mon "clavier-plume" !
Il me semble que les censeurs d'aujourd'hui se drapent hypocritement dans une morale bien proche de celle reprochée, dans un premier temps, par les bons esprits français qui parlaient de puritanisme et de morale victorienne anglo-saxonne reprochée aux Américains ! 

                                                                                                                                                                                              Leur acharnement hystérique ne ressemble-il pas aux délires d'accusation du paranoïaque convaincu de détenir LA vérité et qui accuse autrui des pires avanies ? Comme cet obsessionnel, ils ne peuvent se rendre compte qu'ils se livrent à une projection, c'est-à-dire qu'ils accusent sans trêve autrui de leurs propres turpitudes ! Voilà pourquoi tous ces gens haineux, enragés dresseraient bien un bûcher, s'ils le pouvaient, pour Dominique l'Impie, dont ils jalousent, à mort, la vie. Ils espèrent qu'il sera défait par la Calomnie (cf. mes billets : 505 repris p. 425 et 7369). J'ai déjà parlé d'un "air du temps" ("Zeitgeist") qui fait la part belle à la Calomnie, au harcèlement moral ("mobbing"), au dénigrement intégral d'un individu, de celui qui gène et/ou fait peur, le scénario ne prévoyant pas de happy end. (cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/La_calunnia_%C3%A8_un_venticello)

Voilà ce qui me hérisse : pour l'anéantissement d'une personne, le tabou de la mort même est gommé ! Les dénigrements verbaux du lynchage blessent autant (sinon plus) que les violences physiques : un véritable assassinat, une mort induite si le lynché en vient à se suicider. Après, quand il est trop tard, on se lamente : "Ah, si j'avais su !"

Nous avons vu qu'il y avait beaucoup d'incohérences, de nombreuses coïncidences (les fameux textos sur un GSM où, comme par hasard, tout est effacé sauf les messages présumés de Dominique STRAUSS-KAHN), des indices non retenus  (ex. les mains en sang du présumé agresseur n'ont laissé de traces… que sur le drap ! - un article parle aujourd'hui encore, en novembre, de l'eczéma qui atteint ses mains), des témoins laissés dans l'ombre (le groom qui aurait précédé Nafissatou DIALO ; la femme qui a passé la nuit (du 13 au 14 mai) avec lui, etc., etc.
Encore et toujours : la violation de la présomption d'innocence qu'au moment de l'arrestation à New-York les Français reprochaient, vertement, aux Américains… Que font-ils de mieux aujourd'hui ? Une belle poutre en leur jardin… Certaines ficelles sont tellement grosses (par ex. des messages qui tombent à pic pour mettre en difficulté au passage quelques figures PS) et les hasards tellement répétitifs (dans toutes les affaires - aussi l'affaire Carlton) que ça en devient une injure faite à l'intelligence : pour qui vraiment nous prend-on ?
Pour qui prend-on les gens cultivés, hautement compétents que sont Dominique STRAUSS-KAHN et son épouse, rompue aux finesses du journalisme et de la communication bien comprise ?

Sans verser dans l'expression d'une pensée teintée de religieux, je suis persuadée (pour l'avoir expérimenté) que les justes voient, un jour ou l'autre, une justice immanente venir à leur secours ; que les injustes voient leurs actes nuisibles se retourner contre eux, comme un boomerang. Ne dit-on pas que d'un mal sort un bien ? Ce n'est qu'une question de temps !

Je souhaite donc à Monsieur et Madame STRAUSS-KAHN et à tous ceux qui les accompagnent dans l'épreuve, à des degrés divers, de parvenir à se faire du Temps un allié, de tenir bon et de réussir par ailleurs leur reconstruction personnelle et d'ainsi parcourir les nouveaux chemins de leur vie. C'est une… question de temps !

  
BONNE ROUTE à nous tous !                                                                                                                                          

EPILOGUE :                                                                                                                                                                                  Monsieur Philippe MEYER ! Je vous souhaite le bonjour. Nous vivons bien une époque moderne. Le progrès est en route