CONTRE LA CONSTRUCTION D'UN "FOYER OCCUPATIONNEL" A PERIGNAT S/A

Jeune Afrique (hebdomadaire international indépendant)dans son numéro du 4 au 10 décembre 2011 page 23 évoque un fait tragique en NORVEGE qui me fait réfléchir :

"Anders Behring Breivik, l'extrémiste de droite auteur des tueries d'Utoya et d'Oslo, en juillet, n'ira probablement pas en prison.Le 29 novembre, deux experts psychiatres ont remis leur rapport au tribunal :
souffrant de schizophrénie, il ne serait pas pénalement responsable de ses actes. Le tueur, qui avait justifié ses attaques par une prétendue croisade contre l'"invasion musulmane", devrait être interné en hôpital psychiatrique. La décision revient in fine au tribunal, qui suit généralement l'avis des experts."

Combien d'années faudra t'il aux experts pour nous dire que la schizoprénie de cet homme est "stabilisée" et qu'il pourra, en Norvège, en Suède ou ailleurs intégré un "foyer occupationnel local" ?

En France, combien d'agnès ou de Valentin faudra t'il sacrifier pour qu'enfin on s'aperçoive qu'il faut agir vite car notre système de suivi psychiatrique ne répond pas suffisament aux besoins réel des patients (certains peuvent guérir, d'autre seront malheureusement "stabilisés" à vie).

Pérignat est un écrin de verdure certes, mais nous ne sommes pas à l'abri de tout : cette année, un dimanche matin, l'écomarché de Pérignat a été braqué par des individus et un gérant de magasin d'informatique a été victime d'une attaque violente.
Il ne faut pas céder au replis sur soi, à la xénophobie et à la peur, mais il faut aussi regarder avec sérénité et calme, tous ensemble, un problème grave car il traite de l'avenir et du devenir de personnes malades, qui doivent être réintégrés pour la plupart au sein de la population "dîte normale".

Je ne fais pas comme certains le procès de Jean-Pierre Buche, notre Maire, je considère pour ma part que le conseil municipal dans son ensemble a une responsabilité sur l'information donnée à la population sur ce dossier. Il est regrettable que nos voisins, nos amis, membre du conseil municipal que nous croisons tous les jours ne nous aient pas informé suffisament.

Je pense comme d'autres l'on dit que le foyer en plus des problèmes de sécurité pour la population et ses résidents cumule en plus un problème d'implantation : avec un espace coincé entre une route départementale accidentogène (un mort dèjà et de multiples accidents), un lotissement, des plans d'eau et des équipements sportif et scolaires à proximité, une ligne moyenne tension...avec une construction qui reposerait sur un amoncellement de déchets agricoles fermentés.

Il est tant pour ma part que l'on discute sereinement, tous ensemble autour d'une table pour trouver une solution et que le dialogue reprenne enfin.
C'est ce qui a motivé mon désir de rejoindre cette association, monté par des voisins et des amis : je ne cherche pas à vendre ma maison, je ne suis pas effrayé par les malades souffrant de maladies psychiatriques (je suis infirmier au Chu et j'évolue régulièrement au milieu d'eux), j'exprime juste mon opinion, en mon âme et conscience, en tant que citoyen.

Puisse ce débat se dépassionner rapidement, le dialogue peut le permettre, sans se figer tous "derrières nos positions".

S'il vous plait, ce forum est ouvert à tous, mais, essayons de faire un effort en mettant notre nom complet, cela participera je crois à l'appaisement.

Bonne journée et bon dimanche à tous.