15/01/2012 à 15h03 - mis à jour le 15/01/2012 à 15h34 | 927 vues | 0 réactions

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Si vous étiez mon élève, vous n’auriez pas fait cette erreur. “Dominique Strauss-Kahn”

Comme il vous l’ait si bien dit, Dominique Strauss-Kahn, lors d’un débat politique pour les présidentielles de 2002 sur le plateau de France 2 d’Arlette Chabot en janvier 2002, si vous étiez mon élève, vous n’auriez pas fait cette erreur !

Mais voilà, vous n’étiez pas l’élève de Dominique Strauss-Kahn et vous ne le serez jamais car, vous n’avez pas les capacités et, vous n’avez pas et vous n’aurez certainement jamais les compétences en économie pour rivaliser face à un professeur en économie comme l’est et le sera toujours DSK ! C’est peut-être à cause de cela que vous faisiez toutes les nuits ces cauchemars, rien qu'à l’idée de vous retrouver face au professeur Strauss-Kahn lors d’un prochain débat de l’entre-deux tours de la prochaine élection présidentielle de 2012, vous en aviez des sueurs froides. Vous savez ce même débat où DSK, 10 ans plus tôt, vous a ridiculisé devant la France entière ?… Et c’est aussi peut-être pour cela que DSK n’a pas pu être “ou l’a-t-on - vous l’avez peut-être empêché ?” d’être le candidat élu de la primaire citoyenne ouverte aux Français par le parti socialiste… Comme je vous comprends, vous qui êtes si attaché à votre trône, quelle malchance aurait été de se retrouver face à un candidat aussi dangereux que l’a été DSK. Mais, ne vous réjouissez pas trop vite, il est toujours aussi dangereux pour vous et il bénéficie toujours de ses droits civiques. Quelle déconvenue vous avez dû ressentir en voyant DSK tellement plébiscitait par une grande majorité de Français, après avoir tenté de l’éloigner de la France. Quel échec cela a été pour vous ! Que vous avez dû souffrir en voyant ce même DSK, qui côtoyait, parlait et s’entretenait dans un anglais parfait avec les plus grands de ce monde !

Vous disiez que si on perdait notre triple A, vous seriez mort ?

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Désolé de vous contredire, mais en fait, vous êtes déjà mort et depuis fort longtemps. “Le problème pour vous, c’est que vous vous en êtes aperçus un peu tard !” (Mais, je vous rassure, ce n’est quand même pas un problème pour un grand nombre d’entre nous !) Vous êtes mort, depuis votre élection en 2007, depuis que vous avez rejoint vos amis du CAC 40 dans ce restaurant emblématique et le plus cher de Paris, le Fouquet’s ! Vous êtes mort, depuis vos vacances passées sur le yacht de votre ami, Bolloré ! Vous êtes mort, depuis vos largesses en cadeaux fiscaux aux plus aisés et la plus emblématique d’entre tous, Liliane Bettencourt… Bien entendu, la liste n’est pas exhaustive, malheureusement !

Vous voyez, ne n’est pas tant la perte de notre triple A qui aura sonné le glas, la fin de votre vie politique mais, bien un ensemble de ce que vous nous avez imposés et ce que vous représentez aux yeux du peuple Français ! Certains d’entre nous qui n’ont pas voté pour vous, préfèrent fustiger ou culpabiliser les 18 983 138 électeurs (53.06%) qui ont glissé votre nom dans l’urne. On peut comprendre que ces Français naïfs ont cru en vous donc, vous devrez faire vos excuses à ces 18 983 138 Français pour les avoir induits en erreur et surtout de les avoir trompés d’une manière délibérée.

Vous savez ce que dit Guy Bedos ? Cet humoriste au grand cœur, il a dit ces quelques mots et qui sonnent si juste. “C'est dans le regard des gens de droite qu'on s'aperçoit qu'on est de gauche.”

Bien des grands hommes et des grandes dames de tout horizon auront marqué nos époques.

Je pense à l’acteur Lino Ventura qui avait fondé l’association Perce Neige, quand son propre enfant était atteint d’un handicap - je pense à ce pasteur américain pacifique et humaniste, qu’était Martin Luther King et de son discours “I Have a Dream” “j’ai fait un rêve”, ce militant, non-violent, c’était battu avec des mots et des discours pour les droits civiques, pour la paix et, contre la ségrégation et la pauvreté dont ses propres semblables faisaient subir à leurs propres semblables – je pense à John Lennon, à Mickael Jackson, à Freddy Mercury et dans un autre registre, à Edith Piaf et à bien d’autres, qui ont révolutionné la culture musicale et dont leurs œuvres passent toutes nos époques sans prendre une seule ride – je pense à cet humoriste de “droite”, qu’était Thierry Le Luron, qu’aurait-il pensé de vous ? Lui, cet homme qui avait une sensibilité et des idées à droite et, qui n’a pas hésité à simuler un mariage homosexuel avec Coluche. Un autre humoriste, de gauche cette fois-ci et surtout un “enfoiré” avec un énorme cœur. Le très regretté Coluche, qui nous a fait bien rire et qui nous manque terriblement. Je n’aurais pas de mal à penser qu’il vous aurait pris pour sa tête de turc avec un certain plaisir ! Je mettrais même ma main au feu, qu’il vous aurait consacré un spectacle uniquement sur vous !

Voici quelques-unes de ses citations, si croustillantes et tellement caustiques : “On dit toujours qu’on ne peut pas être et avoir été. Eh ben, j'en connais un, dis donc, il a été con et il l'est encore !” - “Les politiciens, il y en a, pour briller en société, ils mangeraient du cirage” - “Je voudrais rassurer les peuples qui meurent de faim dans le monde : ici, on mange pour vous.” - “Dieu a dit : “Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de l’appétit.”

Malheureusement pour vous, vous n'en ferez pas partie de ces grands hommes, de ces grandes dames, qui auront marqué notre civilisation et notre humanité ! Vous, vous ferez partie de l’autre catégorie, celle de ces hommes et de ces femmes qui auront marqué de façon négative et honteuse notre civilisation.

Je pense à Margareth Thatcher, la miss Maggie de Renaud – je pense à George Walker Bush qui aura fait honte à son peuple et à son pays – je pense à Napoléon Bonaparte "Napoléon 1er”, aduler par certains et considérer par d’autres, comme le plus grand criminel de son temps – je pense au plus pire d’entre-eux, que l’humanité a eu le malheur de connaitre, de renconter et dont un nombre incalculable d’êtres humains l’ont payé de leurs sangs et avec leurs chairs, Adolf Hitler…

Mais revenons à nos moutons !

Votre Premier ministre, François Fillon a dit : "ceux qui dramatisent la situation doivent y réfléchir à deux fois”.

Votre façon de dramatiser sur l’insécurité lors de l’élection présidentielle de 2002 “même ma mère avait peur de sortir avec son sac à main” et qui nous a imposé Jean-Marie le Pen au second tour de cette élection. Cette façon que vous avez, vous, les hommes politiques de droite, cette façon de jouer sur les peurs des Français, cette façon que vous avez de diviser tout un peuple pour mieux régner… Ne venez pas faire des leçons de morale, quand vous n’en éprouvez pas une miette.

Le problème de la politique de la droite, c’est que votre leitmotiv est uniquement basée sur l’individu et non baser pour l’intérêt général, le collectif. Si cet individu pourrait écraser les autres pour mieux réussir, ça sera encore mieux - si cet individu pourrait s’engraisser sur le dos des plus pauvres, ça sera encore mieux – si cet individu aurait le pouvoir d’asservir le peuple, ça sera encore mieux…

Votre président de votre parti politique, Jean-François Copé a dit à propos des parlementaires : “Tu comprends, si on n'a ici que des gens qui se contentent de 5.000 euros par mois, on n'aura que des minables.”

Les millions de minables que nous sommes, vous en remercient de tout cœur et, sachez qu’on s’en souviendra très prochainement et que vous, vous en souviendrez pour un long moment ! Ah ! Ah ! Ah !

500 milliards envolés en cinq ans.

Soutenons DSK : pétition de soutien à DSK