PÉTITION BERGER BLANC


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2012-03-17 13:19

Vendredi 16 Mars 2012

DOULLENS Biscuit et Curtis, deux petits chiens qui ont vécu un vrai calvaire

Photos : 

http://www.courrier-picard.fr/var/plain_site/storage/images/actualites/info-loca...

Curtis, ici à gauche s'en est sorti vivant. Il a trouvé un nouveau foyer. Mais Biscuit, 8 ans, n'a pas survécu. Il vivait dans 2 m2, sous-alimenté, et souffrait d'un calcul. Les vétérinaires ont été contraints de l'euthanasier 15 jours après qu'il a été secouru.

Pendant 5 mois, deux chiens ont vécu dans des pièces de 2m² et 9m², au milieu de leurs déjections, sous-alimentés. Le plus petit des deux n'a pas survécu.

Biscuit n'a pas survécu. Curtis, lui, s'en est mieux sorti. Ces deux chiens ont été victimes de maltraitance. Durant cinq mois, ils se sont retrouvés enfermés dans un débarras, en sous-nutrition, englués dans leurs déjections. Les bénévoles qui les ont secourus les ont retrouvés dans un état «inadmissible ». Une plainte a été déposée.

Ce sont des riverains de la Côte Saint-Pol qui ont donné l'alerte en février. Plusieurs d'entre eux avaient remarqué que, depuis septembre et le décès d'une de leurs voisines, les chiens de cette dernière n'étaient plus promenés. Mais, surtout, ils entendaient le plus grand des deux animaux hurler à la mort. «Il pleurait à longueur de journée et de nuit, comme un loup », rapporte une des bonnes âmes qui est intervenue dans ce dossier.

Le ventre qui frotte sur un sol jonché de déjections

Le 13 février donc, Cathy Delanoy, enquêtrice pour la Fondation assistance aux animaux, est alertée de la situation. Elle se rend sur place et découvre deux chiens, enfermés dans une baraque faite de bric et de broc. L'un, le plus petit, Biscuit, est «squelettique. On voyait ses os à travers sa peau » assure la bénévole. L'autre, plus grand, Curtis, est cloîtré dans une pièce sans aération. Il a à manger mais, comme son compagnon d'infortune, il n'est alors plus sorti de sa cage depuis 5 mois. Cinq mois donc que les deux animaux vivent pour Biscuit dans 2 m² et pour Curtis dans 9 m², sur un sol jonché de déjections. «Il y en avait partout. Ça sentait énormément se souvient une amie de Cathy qui s'est également rendue sur place. Biscuit était petit, il avait le ventre marron parce qu'il frottait dans ses propres déjections ».

Biscuit ne survivra pas

C'est justement l'état de santé de Biscuit qui les inquiète le plus. «Au vu de ce que je constatais, je ne pouvais pas le laisser là », enrage encore aujourd'hui Cathy Delanoy. Elle se saisit donc de l'animal est file chez un vétérinaire.

L'attestation qu'il a bien voulu fournir pour étayer le dossier en dit long sur les souffrances qu'a subi le petit animal. Y est signalée la présence d'un œdème à la gorge, consécutif à une sous-nutrition. L'animal est d'ailleurs décrit comme rachitique par le vétérinaire. Il souffre, en outre, d'un calcul, «de la taille d'une noix qui n'a pas été soigné », précise encore Cathy Delanoy.

L'animal est donc opéré. Mais il est très faible. Il fera, d'ailleurs, deux arrêts cardiaques. Finalement, les vétérinaires ont dû se résoudre à l'euthanasier. «Il souffrait trop », rapporte Cathy Delanoy.

Quant à Curtis, après la publication dans nos colonnes de sa photo, il a rapidement trouvé un nouveau foyer où il est heureux.

Une plainte a été déposée par Cathy Delannoy et son association se portera partie civile.

THOMAS DELOBELLE

Pour dénoncer un cas de maltraitance : 03 22 77 13 30 ; 06 58 42 09 41.