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#1573 rapport médical

2011-08-17 14:36

Affaire DSK : le rapport médical qui conforte la version de la femme de chambre
Il y a bien longtemps que l'on nous parle du fameux rapport médical concernant la femme de chambre qui serait vide selon les avocats de DSK. Il se trouve que l'Express a pu le consulter et que son contenu est fort intéressant.

La femme de chambre est arrivée en ambulance le 14 mai à 15 h 59 aux urgences du St Luke's Roosevelt de Manhattan directement de l'hôtel accompagnée d'un policier.

Nous savons que la femme de chambre a été trouvée dans le couloir à l'extérieur de la suite par sa supérieure d'étage et que les autres employés, dont deux de la sécurité, ont raconté l'avoir trouvée abattue et ont répété la même version des faits racontée par celle-ci. Nous savons aussi qu'elle craignait de perdre sa place - ce qu'ont rapporté les témoins - et que ce n'est pas elle qui a appelé la police mais bien le responsable de sécurité du Sofitel, tous les 4 la croyant crédible. Nous savons donc qu'ele n'a jamais été seule de 12 h 30 à 15 h 59 à son arrivée à l'hôpital.

Nous savons aussi, qu'après avoir parlé de sa possibble immunité diplomatique quand la police est venu l'arrêter DSK a laissé entendre qu'il avait un alibi pour 13 heures avant de reconnaître une relation sexuelle qu'il a déclaré consentie.

Voici donc ce que nous apprend l'Express : Le rapport cite les propos des ambulanciers assurant qu'"elle est une femme de ménage du Sofitel qui a subi une agression sexuelle par l'occupant d'une chambre et qu'elle se plaint aussi d'une douleur à l'épaule gauche". Ils répètent la description que Nafissatou Diallo leur a faite de l'incident pendant le transport vers l'hôpital : "Il m'a poussée vers le bas et m'a enfoncé son pénis dans la bouche." ...Le médecin écrit : "Confusion, douleurs musculaires, tension." Il précise qu'elle réitère la même description de l'agression sexuelle : "La patiente déclare : "Il m'a poussée vers le bas et m'a enfoncé son pénis dans la bouche." Elle souffre de l'épaule gauche, mais, selon elle, beaucoup moins qu'en début d'après-midi." Un scanner ultérieur révélera une rupture du ligament. ...Le médecin décrit de manière succincte le comportement de la victime. "En larmes. Elle relate l'incident sur un mode narratif. Elle s'interrompt, marque des pauses, en décrivant l'acte de fellation."..

Le récit de la victime présumée, recueilli dans le rapport médical, a été reproduit dans le texte de la plainte civile déposée en son nom par Ken Thompson : "L'homme nu aux cheveux blancs verrouille la porte et l'entraîne sur le lit" pour une première tentative, puis au fond du couloir, où il déchire ses collants, saisit "la partie extérieure de sa zone vaginale", "enfonce profondément son pénis dans sa bouche en la saisissant par les cheveux". Jusqu'à l'émission du sperme dont elle décrit le goût et "qu'elle crache sur la moquette".

La dernière page du rapport médical comporte un schéma de la zone vaginale de la victime, un élément standard des formulaires de ce type. La partie inférieure du vagin de la patiente, la "fourchette postérieure", est hachurée au crayon pour marquer l'emplacement d'un traumatisme. A droite sur la page, le praticien a inscrit au stylo rouge "rougeur sur la fourchette". Il précise encore la localisation : "5 and 7 o'clock." Entre "5 et 7 heures", comme sur le cadran d'une montre. Le reste du feuillet est occupé par une "check-list" de la zone vaginale de Nafissatou Diallo, requise pour toutes les victimes de viol. Seule la ligne consacrée à la "fourchette postérieure" comporte un commentaire : "Trauma" (traumatisme).

Le rapport conclut : "Diagnostic : agression. Cause des blessures : agression. Viol."

Lorsqu'on lit ce rapport et surtout quand on regarde la conclusion (Le rapport conclut : "Diagnostic : agression. Cause des blessures : agression. Viol.") on se demande comment les avocats de DSK peuvent dire que le dossier est vide. On note également que ce n'est pas après mais bien à l'hôpital que la femme de chambre s'est plainte d'une douleur à l'épaule même si c'est ultérieurement une IRM qui révèlera la déchirure du ligament. Le rapport médical stipule aussi, comme l'avaient dit les avocats de la femme de la chambre, que la zone vaginale a été traumatisée. Enfin nous voyons que la version de la femme de chambre n'a pas varié des employés du Sofitel, à l'ambulancier, au médecin qui l'a exminée, au grand Jury et devant la presse. Ajoutons qu'elle a passé les trois niveaux de crédibilité et que tous l'ont crue : les emplyés du Sofitel, la spécialiste d'agressions sexuelles de l'hôpital, les enquêteurs de la police, ceux du bureau du procueur et enfin le Grand Jury. Avec ce rapport la volte face de Vance est assez étrange, tout comme le sont les fuites mensongères de son bureau.

Ce rapport est un fait médical par des spécialistes des agressions sexuelles. Leur conclusions sont là devant vous. Sans doute les avocats de DSK vont-ils dire qu'ils sont vénaux, ont été achetés.Tout autant a été retouvé du sperme de DSK mélangé à de la salive de la femme de chambre là où elle avait dit avoir craché et du sperme sur son uniforme.

On ne cesse de nous parler de soi disants ragots. Il s'agit là d'un rapport officiel. Un procès serait le bienvenu pour éclairer ce qui s'est passé et DSK pourrait alors nous dire pourquoi la femme de chambre consentante a quitté la chambre, pourquoi elle aurait été consentante, et pourquoi tous ces élémentss médico-légaux sont présents. Pour l'instant nous avons sa minimale version des faits qui ne tient qu'en trois mots : relation sexuelle consentie. C'est un peu court.

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