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#5815 Re:

2011-10-02 20:42:45

#5814: -  

 

Dîner de cons avec DSK et Banon – Michel Garroté

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Je dois ici confesser que je n’avais jamais entendu parler de la « journaliste » et « écrivaine » Tristane Banon avant qu’elle ne demande, sans que l’on sache exactement pourquoi, à Me David Koubbi de s’en prendre à DSK. A ce propos, l'avocat de Tristane Banon, Me David Koubbi, a osé déclarer, hier mardi 19 juillet, que si les politiciens (c’est en fait François Hollande qui est visé) qui seront auditionnés par la justice française ne disent pas la vérité (celle de Me David Koubbi ?), ils seront considérés comme des ennemis. Ce terme n’est pas très juridique. Surtout de la bouche d’un avocat. De là à se demander si Martine Aubry ne jouerait pas, éventuellement, peut-être, un petit rôle occulte, dans cette grosse affaire, voilà une question qu’il ne faut surtout pas se poser.

Par ailleurs, je lis sur leparisien.fr, en substance, que Me David Koubbi a rendu hier mardi une visite aux procureurs de Manhattan en charge du dossier DSK. Accompagné des avocats américains de Nafissatou Diallo, à savoir Me Kenneth Thompson et Me Douglas Wigdor, l'avocat français de Nafissatou Diallo, Me David Koubbi est entré dans les locaux du procureur de Manhattan à 13h30 (19h30 heure de Paris), avant d'en ressortir 3 heures plus tard. L’avocat français Me Thibault de Montbrial, mandaté par l’avocat américain Me Kenneth Thompson pour enquêter sur le volet français de l'affaire, a également assisté à la rencontre. Cela nous fait donc, contre DSK, quatre avocats : Me Kenneth Thompson, Me Douglas Wigdor, Me Thibault de Montbrial et Me David Koubbi. Bien.

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‘La défense de Tristane Banon n’a jamais voulu que le dossier de celle-ci soit lié à un dossier américain qui pourrait s’avérer vide’, explique une source ‘proche du dossier’ (Ah oui ? Et pourquoi, précisément ici, cette étrange précision de leparisien.fr ?). Pour ‘s’en assurer’ (bien sûr…), Me Koubbi s’est rendu à New York, où il a rencontré les protagonistes américains de cette affaire (Me Koubbi s’est donc rendu à New York pour s’assurer que le ‘dossier DSK américain’ n’est pas vide ; mais Me Koubbi ne veut pas lier le ‘dossier DSK américain’ au ‘dossier DSK français’ ; est-ce bien ça ou ai-je mal lu leparisien.fr ?).

‘Croisé’ (tout à fait par hasard, un peu comme MAM et le Clan Ben Ali à l’aéroport de Tunis en décembre 2010) à l’entrée du cabinet de Kenneth Thompson, l'avocat français (Me Koubbi) n’a pas souhaité s’exprimer sur cette rencontre. ‘Il semblerait qu’il y ait beaucoup de gens ici qui travaillent sur des faits que l’on disait jusqu’ici imaginaires en France’, a-t-il confié quand même (alors qu’il croisait par hasard une journaliste de leparisien.fr) en faisant allusion à la plainte de sa cliente (Tristane Banon). Interrogé sur la plainte pour dénonciation calomnieuse déposée par DSK contre Tristane Banon, il (Me Koubbi) a répondu (alors qu’il croisait par hasard une journaliste de leparisien.fr) : ‘Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’il (DSK) dépose plainte au moment où n’importe qui se confondrait en excuses » (c’est juridique ça, dans la bouche d’unavocat ?).

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A Paris, le journaliste Philippe Vandel (décidément, il y a de plus en plus d’artistes intérimaires dans cette série électoralo-politico-juridico-mediatico-policière), qui devrait être entendu fin août, a expliqué mardi avoir vu la plaignante en 2003 (le journaliste Philippe Vandel a vu la journaliste Tristane Banon en 2003 et il s’en souvient, soudain, en 2011, en période pré-électorale). Elle (Tristane Banon) lui (lui Philippe Vandel) ‘aurait’ indiqué avoir été victime d'une agression deux ou trois semaines avant de la part de Dominique Strauss-Kahn, avant de lui montrer sur son portable des messages qu'elle aurait reçus de ce dernier (je suppose que ces messages ont disparu entre-temps).

‘Je la revois en train de me montrer les SMS. Oui, je suis quasiment sûr qu'elle me les a montrés, explique le journaliste (Philippe Vandel), qui travaillait à VSD à l'époque (faudrait savoir ; il dit ‘je la revois en train de me montrer’ ; puis il dit ‘je suis quasiment sûr’ ; donc il la revoit quasiment ; ça tient la route ça, au tribunal ?). Philippe Vandel se ‘remémore’ également des ‘détails’ que la jeune femme secouée lui ‘aurait’ donnés. ‘Elle (Tristane Banon) m'a dit (a dit à Philippe Vandel) qu'il (il c’est donc DSK) lui avait arraché son soutif’ et a ensuite décrit le lieu de rendez-vous dans ces termes : ‘ni un appartement ni un bureau, un endroit ni habité ni inhabité’ (et ça aussi, ça tient la route au tribunal ? Ni…ni…ni ? C’était dans une rame de métro alors ? Ou au pied de la Tour Eiffel ?).

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Après avoir contacté son directeur de publication qui avait accepté de publier l'histoire si une plainte était déposée, Philippe Vandel avait reçu un nouvel appel de Tristane Banon faisant machine arrière, expliquant qu'elle ne porterait finalement pas plainte. « Elle m'a dit : ‘Les pressions sont telles sur moi ou mon entourage. C'est trop dur, il y a trop de coups à prendre, c'est trop difficile’ », raconte le journaliste, se ‘souvenant en particulier’ que cette dernière avait mentionné des pressions sur quatre leviers : sur elle, sur son éditrice, sur sa maman et sur son avocate (Philippe Vandel se souvient en 2011 de quatre leviers datant de 2003 ; mais en revanche, il n’est que ‘quasiment sûr’, et, donc, pas sûr, d’avoir vu de ses propres yeux à lui, des SMS, de DSK, à Tristane Banon ; quelle mémoire sélective…).

Elle (Tristane Banon) ‘aurait’ alors évoqué un coup de fil à l'éditrice de la part de ‘proches de DSK’. Plusieurs proches de Tristane Banon ont été entendus récemment pour vérifier la crédibilité de ses accusations, dont sa mère Anne Mansouret qui a confirmé la version de sa fille. Elle (la mère) a également ‘révélé’ (bien sûr…) avoir eu elle-même (elle, Anne Mansouret, mère de sa fille, Tristane Banon) une relation sexuelle avec DSK (Anne Mansouret se serait envoyée en l’air avec DSK ; puis sa propre fille, donc Tristane Banon, se serait fait sauter par DSK) et ‘d'étonnantes discussions’ (ça veut dire quoi ‘étonnantes’ au plan juridique) avec Brigitte Guillemette, l'ex-épouse du dirigeant socialiste (donc après s’être envoyée en l’air avec DSK, Anne Mansouret aurait raconté sa partie de jambes en l’air à celle qui fut l’épouse de DSK : Brigitte Guillemette ; c’est un dîner de cons, une baise de cons ou un procès de cons ?).

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Cette dernière (Brigitte Guillemette, ex-épouse de DSK) dément catégoriquement les propos que lui prête la mère (Anne Mansouret) de Tristane Banon dans un article de lexpress.fr et elle (Brigitte Guillemette, ex-épouse de DSK) a annoncé qu’elle porte plainte pour diffamation (contre Anne Mansouret, contre lexpress.fr ou contre les deux ? Lexpress.fr qui, dois-je le rappeler, est, sur cette série noire, en compétition, avec lepoint.fr, pour le colportage, de faits présumés, de preuves supposées, de rumeurs, de ragots, de médisances, de calomnies et de diffamations).

Les enquêteurs s'apprêtent également à demander à des responsables socialistes, dont François Hollande, ce qu'ils connaissaient de l'affaire (Martine Aubry ne connaît rien de l’affaire ?). Le candidat à la primaire socialiste (Hollande) a dit mardi refuser, dans le volet parisien de l'affaire DSK, la manipulation et la manœuvre comme instruments du débat politique, tout en souhaitant être entendu par la justice le plus rapidement possible. Si Tristane Banon et sa mère (Anne Mansouret) affirment qu'il (Hollande) était au courant de l'affaire, François Hollande, quant à lui, a expliqué qu’il n’avait pas connaissance dans le détail des faits allégués par la jeune femme, conclut, en substance, leparisien.fr.

Je ne dis pas, quant à moi, que DSK n'a jamais rien fait au plan libidinal ou même au plan pénal… Je m'étonne, en revanche, du silence pratiqué pendant des années par celles et ceux qui – soudain – on la mémoire qui refonctionne, sans lien, of course, avec la pré-campagne présidentielle et les primaires socialistes. J'ajoute que la façon dont l'affaire est traitée ne peut inspirer que le dégoût et la dérision. Avec 70'000 viols par an, la France ne semble pas vouloir aborder le sujet avec sérieux et sérénité. Il y a les pour ceci, les contre cela, et peu importent les faits. Dans cette affaire, ni la vérité, ni la liberté, ni la justice n'auront gagné.

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François Hollande qui – aux primaires socialistes – est notamment en compétition avec son ex-épouse Ségolène Royal et avec Martine Aubry.

François Hollande qui a dit mardi refuser, dans le volet parisien de l'affaire DSK, la manipulation et la manœuvre comme instruments du débat politique.

Quand je vous disais qu’il y a de plus en plus d’artistes intérimaires dans cette série électoralo-politico-juridico-mediatico-policière. L’on attend les réactions de Anne Sinclair, actuelle épouse de DSK, et Camille Strauss-Kahn, fille de DSK (ce qui nous fait deux artistes intérimaires de plus dans cette série télévisée).

La suite au prochain épisode, à l’heure du Téléjournal, sur toutes les chaînes ; et c’est gratuit (la sortie en DVD – des saisons 1 à 5 – est prévue pour avril ou mai 2012).

Michel Garroté

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©  Michel Garroté 2011 http://drzz.fr/