DSK Soutien Pétition pour le soutenir

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#7026 Re: Re: www.petitions24.net/comitedesoutiendsk

2011-10-11 18:54

#7025: - Re: www.petitions24.net/comitedesoutiendsk 

 

SOUTIEN A DSK PLUS QUE JAMAIS - SIGNER CETTE PETITION

10 Oct 2011, 10:26

 

 

16.08.2011

DSK, le roman vrai...

http://alexandre-thomas-forum.blogs.nouvelobs.com/media/00/01/1424738482.jpg...

























"Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche".


------------------------------------------------------------------------------------------
Texte de Léon-Marc Levy


Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ?

Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme.

Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime.

Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui.

Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste.

Extrait

Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. »

« Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann
300 pages
Editeur : Editions du Moment. 19,95 €
Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon

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#7027 www.petitions24.net/comitedesoutiendsk

2011-10-11 18:54:51

#7026: - Re: Re: www.petitions24.net/comitedesoutiendsk 

 

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10 Oct 2011, 10:26

 

 

16.08.2011

DSK, le roman vrai...

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"Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche".


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Texte de Léon-Marc Levy


Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ?

Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme.

Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime.

Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui.

Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste.

Extrait

Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. »

« Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann
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#7042 www.petitions24.net/comitedesoutiendsk

2011-10-11 19:00:14

#7026: - Re: Re: www.petitions24.net/comitedesoutiendsk 

 

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10 Oct 2011, 10:26

 

 

16.08.2011

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"Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche".


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Texte de Léon-Marc Levy


Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ?

Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme.

Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime.

Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui.

Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste.

Extrait

Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. »

« Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann
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#7047 www.petitions24.net/comitedesoutiendsk

2011-10-11 20:25:15

#7026: - Re: Re: www.petitions24.net/comitedesoutiendsk 

 

DSK / DIALLO : un classement sans suite au Tribunal civil du Bronx serait logique

Demande de classement sans suite le 26 septembre 2011 contre dépôt de plainte au Civil le 8 août 2011 : le bras de fer entre les avocats de DSK et ceux de Nafissatou Diallo se poursuit au Civil ; du Tribunal de Manhattan à celui du Bronx ; quelles sont les chances de l'ex Directeur du FMI et celles de la femme de chambre ? Arguments juridiques et arguments personnels ; parole contre parole ; mise en avant du rapport médical et de celui du Procureur.

Suite à la plainte au civil déposée, le 8 août 2011, par les avocats de Nafissatou Diallo, les avocats de DSK devaient répondre par écrit au plus tard lundi 26 septembre, le juge McKeon leur ayant accordé dix-huit jours de plus par rapport à la date initiale du 8 septembre.


Je pense que l'avocat de DSK est fondé à demander, le 26 septembre 2011, "le classement de la plainte au civil déposée à New York par Nafissatou Diallo, au motif notamment, que DSK bénéficiait à l'époque d'une immunité judiciaire en tant que patron du FMI" (sur le plan civil) pour les raisons suivantes :

1 la date à prendre en compte pour apprécier la qualité des protagonistes est, traditionnellement, celle des faits, soit le samedi 14 mai 2011 ; or DSK était Directeur du FMI à cette date jusqu'au 18 mai 2011 ; cette "immunité diplomatique absolue sur un plan civil" pourrait, selon William Taylor, se prolonger jusqu'au 23 août 2011, date à laquelle le Tribunal a décidé de lui restituer son passeport ;

2 cette immunité diplomatique absolue signifierait, selon des juristes américains consultés au lendemain de la publication de la demande de classement de l'avocat de DSK, qu'elle couvre le détenteur de cette immunité sur le plan civil, y compris pour des actes ne relevant pas directement de sa fonction comme le déplacement à New York ; au demeurant, la ville de New York était le lieu de départ pour une rencontre prévue avec Angela Merkel, le dimanche 15 mai 2011 ;

3 les considérations déposées le 8 août 2011 par l'avocat de Nafissatou Diallo relatif à la soi disant agression"sadique et violente" de la femme de chambre sont en contradiction avec le Rapport de 25 pages du Procureur Cyrus Vance, du 22 août 2011, qui indiquait :
les preuves matérielles n'ont qu'une "valeur limitée en ce qui concerne les points clés contestés que sont l'usage de la force et l'absence de consentement. Ces preuves démontrent que l'accusé a eu un rapport sexuel hâtif avec la plaignante le 14 mai 2011. Mais cela ne démontre pas que ce rapport était forcé ou non consenti, et cela ne peut corroborer le récit de la plaignante" ;

4 le Rapport médical du dimanche 15 mai 2011, joint à la plainte du 8 août 2011 déposée par l'avocat de la femme de chambre au Tribunal du Bronx à New-York, est essentiellement déclaratif et non démonstratif ;

5 le rédacteur du Rapport médical est-il fondé à faire état de "viol" (au sens du droit de l'Etat de New York, c'est à dire d'"attouchement sexuel non consenti") alors que nul ne peut prouver le niveau de consentement et de volonté (principes fondamentaux dans le droit de cet Etat) qui a pu étre à l'origine de cette "rougeur" à l'arrière de la vulve de l'intéressée ?

6 le Tribunal du Bronx doit prendre en compte dans l'examen de la demande de classement sans suite de l'affaire au civil, les dommages subis à tort par DSK, en termes : d'image (menottes), d'emprisonnement, de perte de son poste au FMI, de perte de ses chances à la Primaire et à la Présidentielle en France, de divers coûts financiers (locations, cautions), de fragilisation de son couple, de déballage de sa vie privée. 

7 le Procureur et le juge de Manhattan (qu'on oublie trop souvent de citer alors qu'il y a eu un jugement, certes sur la base du Rapport du Procureur) ayant abandonné les poursuites au Pénal à l'égard de DSK, on ne voit pas sur quoi reposerait  une poursuite au Civil, les éléments étant les mêmes tant pour le Rapport médical du 15 mai 2011 que pour le Rapport du Procureur du 22 août 2011 ;

 

8 Rappelons que, dans le Rapport du Procureur de 25 pages adressé au juge Michael Obus, lundi 22 août, le Procureur justifie la décision d'abandon des poursuites par les éléments suivants :

 

a "Si nous ne pouvons pas croire (la plaignante) au-delà de tout doute raisonnable, nous ne pouvons pas demander à un jury de le faire."

 

b Mme Diallo a donné aux enquêteurs trois versions "irréconciliables" sur le déroulement des faits, après l'agression présumée, le 14 mai 2011 :

 

- Le 28 juin, elle a affirmé qu'après avoir été violée, elle "a couru vers le fond du 28e étage, où elle a rencontré son responsable. Tous deux sont entrés dans la chambre 2806 (celle de DSK) et elle a raconté l'agression" ;

 

- Dans un deuxième temps, Mme Diallo a admis avoir menti dans sa précédente déclaration. Elle livre alors une nouvelle version des faits : après avoir quitté la chambre de M. Strauss-Kahn, elle se serait rendue dans une autre chambre, la 2820, pour y passer l'aspirateur et nettoyer les miroirs. Après quoi, elle serait retournée dans la chambre de M. Strauss-Kahn, qui était déjà parti, pour finir de la nettoyer.

 

- Enfin, dans une troisième version de son récit, la camériste aurait affirmé avoir fait le ménage dans la chambre 2820 avant de se rendre dans celle de M. Strauss-Kahn.

 

Pour Nafissatou Diallo, ces incohérences seraient liées à des erreurs de traduction de son témoignage, du fulani à l'anglais, ou à des incompréhensions avec le Procureur.

Or, ce dernier relève que "la plaignante a montré à plusieurs reprises sa capacité à parler et à comprendre l'anglais".

"Nous ne pouvons pas être suffisamment sûrs de ce qui s'est passé le 14 mai", écrit le Procureur, qui estime que "la crédibilité de la plaignante ne résiste pas à l'évaluation la plus basique".

Le document du Procureur souligne les divergences dans les témoignages de la plaignante.

 

c La tendance "persistante" de Mme Diallo à faire de fausses déclarations, comme au sujet du prétendu viol collectif qu'elle aurait subi en Guinée, son pays d'origine.

Une histoire qu'elle reconnaîtra, après coup, avoir "complètement fabriqué".

"Dans un (tel) procès, le fait que la plaignante ait déjà livré un faux témoignage au sujet d'une agression sexuelle est très significatif", écrit le Procureur.

Le Procureur souligne "la capacité (de Mme Diallo) à raconter cette fiction avec une totale force de conviction", qui a convaincu des enquêteurs "expérimentés".

 

d Le Procureur note que les mensonges de la plaignante portent également sur des éléments n'ayant pas trait directement à l'affaire : comme ses conditions d'accès au logement, ou l'origine de sommes versées sur son compte bancaire.

 

e "Nous ne pouvons plus lui faire confiance", indiquait le Procureur, en conclusion de son Rapport, le 22 août 2011.

 

Le Tribunal du Bronx saisi le 26 septembre 2011 par l'avocat de DSK, William Taylor, devrait être sensible au moins autant :

- aux arguments juridiques : immunité diplomatique en matière civile, rapport du Procureur abandonnant les poursuites le 22 août 2011, rapport médical du 15 mai 2011 déclaratif et non probant  ;

- qu'aux arguments personnels ayant trait à ce qu'a pu subir DSK : moralement (peur, incertitude que son innocence soit reconnue sur le plan pénal), physiquement, financièrement, politiquement ou sur un plan familial.

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#7052 www.petitions24.net/comitedesoutiendsk

2011-10-11 20:27:10

#7026: - Re: Re: www.petitions24.net/comitedesoutiendsk 

 

DSK / DIALLO : un classement sans suite au Tribunal civil du Bronx serait logique

Demande de classement sans suite le 26 septembre 2011 contre dépôt de plainte au Civil le 8 août 2011 : le bras de fer entre les avocats de DSK et ceux de Nafissatou Diallo se poursuit au Civil ; du Tribunal de Manhattan à celui du Bronx ; quelles sont les chances de l'ex Directeur du FMI et celles de la femme de chambre ? Arguments juridiques et arguments personnels ; parole contre parole ; mise en avant du rapport médical et de celui du Procureur.

Suite à la plainte au civil déposée, le 8 août 2011, par les avocats de Nafissatou Diallo, les avocats de DSK devaient répondre par écrit au plus tard lundi 26 septembre, le juge McKeon leur ayant accordé dix-huit jours de plus par rapport à la date initiale du 8 septembre.


Je pense que l'avocat de DSK est fondé à demander, le 26 septembre 2011, "le classement de la plainte au civil déposée à New York par Nafissatou Diallo, au motif notamment, que DSK bénéficiait à l'époque d'une immunité judiciaire en tant que patron du FMI" (sur le plan civil) pour les raisons suivantes :

1 la date à prendre en compte pour apprécier la qualité des protagonistes est, traditionnellement, celle des faits, soit le samedi 14 mai 2011 ; or DSK était Directeur du FMI à cette date jusqu'au 18 mai 2011 ; cette "immunité diplomatique absolue sur un plan civil" pourrait, selon William Taylor, se prolonger jusqu'au 23 août 2011, date à laquelle le Tribunal a décidé de lui restituer son passeport ;

2 cette immunité diplomatique absolue signifierait, selon des juristes américains consultés au lendemain de la publication de la demande de classement de l'avocat de DSK, qu'elle couvre le détenteur de cette immunité sur le plan civil, y compris pour des actes ne relevant pas directement de sa fonction comme le déplacement à New York ; au demeurant, la ville de New York était le lieu de départ pour une rencontre prévue avec Angela Merkel, le dimanche 15 mai 2011 ;

3 les considérations déposées le 8 août 2011 par l'avocat de Nafissatou Diallo relatif à la soi disant agression"sadique et violente" de la femme de chambre sont en contradiction avec le Rapport de 25 pages du Procureur Cyrus Vance, du 22 août 2011, qui indiquait :
les preuves matérielles n'ont qu'une "valeur limitée en ce qui concerne les points clés contestés que sont l'usage de la force et l'absence de consentement. Ces preuves démontrent que l'accusé a eu un rapport sexuel hâtif avec la plaignante le 14 mai 2011. Mais cela ne démontre pas que ce rapport était forcé ou non consenti, et cela ne peut corroborer le récit de la plaignante" ;

4 le Rapport médical du dimanche 15 mai 2011, joint à la plainte du 8 août 2011 déposée par l'avocat de la femme de chambre au Tribunal du Bronx à New-York, est essentiellement déclaratif et non démonstratif ;

5 le rédacteur du Rapport médical est-il fondé à faire état de "viol" (au sens du droit de l'Etat de New York, c'est à dire d'"attouchement sexuel non consenti") alors que nul ne peut prouver le niveau de consentement et de volonté (principes fondamentaux dans le droit de cet Etat) qui a pu étre à l'origine de cette "rougeur" à l'arrière de la vulve de l'intéressée ?

6 le Tribunal du Bronx doit prendre en compte dans l'examen de la demande de classement sans suite de l'affaire au civil, les dommages subis à tort par DSK, en termes : d'image (menottes), d'emprisonnement, de perte de son poste au FMI, de perte de ses chances à la Primaire et à la Présidentielle en France, de divers coûts financiers (locations, cautions), de fragilisation de son couple, de déballage de sa vie privée. 

7 le Procureur et le juge de Manhattan (qu'on oublie trop souvent de citer alors qu'il y a eu un jugement, certes sur la base du Rapport du Procureur) ayant abandonné les poursuites au Pénal à l'égard de DSK, on ne voit pas sur quoi reposerait  une poursuite au Civil, les éléments étant les mêmes tant pour le Rapport médical du 15 mai 2011 que pour le Rapport du Procureur du 22 août 2011 ;

 

8 Rappelons que, dans le Rapport du Procureur de 25 pages adressé au juge Michael Obus, lundi 22 août, le Procureur justifie la décision d'abandon des poursuites par les éléments suivants :

 

a "Si nous ne pouvons pas croire (la plaignante) au-delà de tout doute raisonnable, nous ne pouvons pas demander à un jury de le faire."

 

b Mme Diallo a donné aux enquêteurs trois versions "irréconciliables" sur le déroulement des faits, après l'agression présumée, le 14 mai 2011 :

 

- Le 28 juin, elle a affirmé qu'après avoir été violée, elle "a couru vers le fond du 28e étage, où elle a rencontré son responsable. Tous deux sont entrés dans la chambre 2806 (celle de DSK) et elle a raconté l'agression" ;

 

- Dans un deuxième temps, Mme Diallo a admis avoir menti dans sa précédente déclaration. Elle livre alors une nouvelle version des faits : après avoir quitté la chambre de M. Strauss-Kahn, elle se serait rendue dans une autre chambre, la 2820, pour y passer l'aspirateur et nettoyer les miroirs. Après quoi, elle serait retournée dans la chambre de M. Strauss-Kahn, qui était déjà parti, pour finir de la nettoyer.

 

- Enfin, dans une troisième version de son récit, la camériste aurait affirmé avoir fait le ménage dans la chambre 2820 avant de se rendre dans celle de M. Strauss-Kahn.

 

Pour Nafissatou Diallo, ces incohérences seraient liées à des erreurs de traduction de son témoignage, du fulani à l'anglais, ou à des incompréhensions avec le Procureur.

Or, ce dernier relève que "la plaignante a montré à plusieurs reprises sa capacité à parler et à comprendre l'anglais".

"Nous ne pouvons pas être suffisamment sûrs de ce qui s'est passé le 14 mai", écrit le Procureur, qui estime que "la crédibilité de la plaignante ne résiste pas à l'évaluation la plus basique".

Le document du Procureur souligne les divergences dans les témoignages de la plaignante.

 

c La tendance "persistante" de Mme Diallo à faire de fausses déclarations, comme au sujet du prétendu viol collectif qu'elle aurait subi en Guinée, son pays d'origine.

Une histoire qu'elle reconnaîtra, après coup, avoir "complètement fabriqué".

"Dans un (tel) procès, le fait que la plaignante ait déjà livré un faux témoignage au sujet d'une agression sexuelle est très significatif", écrit le Procureur.

Le Procureur souligne "la capacité (de Mme Diallo) à raconter cette fiction avec une totale force de conviction", qui a convaincu des enquêteurs "expérimentés".

 

d Le Procureur note que les mensonges de la plaignante portent également sur des éléments n'ayant pas trait directement à l'affaire : comme ses conditions d'accès au logement, ou l'origine de sommes versées sur son compte bancaire.

 

e "Nous ne pouvons plus lui faire confiance", indiquait le Procureur, en conclusion de son Rapport, le 22 août 2011.

 

Le Tribunal du Bronx saisi le 26 septembre 2011 par l'avocat de DSK, William Taylor, devrait être sensible au moins autant :

- aux arguments juridiques : immunité diplomatique en matière civile, rapport du Procureur abandonnant les poursuites le 22 août 2011, rapport médical du 15 mai 2011 déclaratif et non probant  ;

- qu'aux arguments personnels ayant trait à ce qu'a pu subir DSK : moralement (peur, incertitude que son innocence soit reconnue sur le plan pénal), physiquement, financièrement, politiquement ou sur un plan familial.

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#7061 www.petitions24.net/comitedesoutiendsk

2011-10-16 23:36:04

#7026: - Re: Re: www.petitions24.net/comitedesoutiendsk 

 

Source Forum Alexandre Thomas

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Connaissez-vous l'histoire de ces deux mulets qui discutent pour savoir lequel des deux trasportera le sel ou les éponges pour traverser une rivière bien dangereuse ?
Celui qui se croît malin a décrété qu'il transporterait les éponges (bien légères !)
Le second qui n'a pas eu le choix a prix son fardeau de sel et a commencer péniblement sa traversée. La charge est lourde , le fait trébucher bien des fois et pèse de plus en plus sur son dos endolori et meurtri. Puis , tout doucement , la charge s'allège , s'allège jusqu'à devenir insignifiante .....tout bètement , le sel a fondu dans l'eau et le mulet est arrivé sain et sauf de l'autre coté du fleuve .
Mais qu'est-il advenu du second mulet ? il a commenér sa traversée , allègremet , se vantant d'avoir berné son comparse , se réjouissant du mauvais tour qu'il lui a joué , clamant alentour que l'autre est stupide et qu'il n'a que ce qu'il mérite
Mais , au beau milieu de la rivière , les éponges se sont gorgées d'eau , alourdissant peu à peu la charge jusque là légère et entrainant le mulet fanfaron au fond de l'eau et pour finir , le noyant.
Morale de l'histoire !!! TEL EST PRIS QUI CROYAIT PRENDRE !
De la même manière le fardeau de DSK s'allègera et les accusations mensongères se dissoudront comme le sel dans l'eau devenue "imbuvable" pour tous ses détracteurs de tous bord

Écrit par : blemblak | 16.10.2011

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#7067 Re: Re: Re: www.petitions24.net/comitedesoutiendsk

2011-10-16 23:41:25

#7026: - Re: Re: www.petitions24.net/comitedesoutiendsk 

 

#8287: - SOUTIEN A DSK PLUS QUE JAMAIS - SIGNER CETTE PETITION 

 Un sentiment de gâchis, surtout quand on a lu, et entendu le professeur à Nanterre où j'ai passé quelques années en fac de droit, et plus récemment suivi avec intérêt la transformation du FMI, et avoir malgré les différences politiques un sentiment de fierté de se dire qu'un des hommes les plus brillants, les plus indépendants sur le plan économique était un Français."


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Tous ceux qui fréquentent ce blog la connaissent : Expat2011, une compatriote qui vit en Allemagne. Parfois (si ce n'est souvent), elle nous livre plein d'info utiles, son opinion et le sentiment vu de l'étranger. Nous avons décidé de publier ce post dont elle est l'auteur. Celui-ci mérite d'être lu et relu. Relisez-le sans modération, faites le circuler et créez un buzz s'il le faut, pour sortir la France de sa léthargie, car il y a véritablement péril en la demeure et il faut un sursaut démocratique pour arrêter la gangrène pendant qu'il est encore temps. Merci Expat2011, car si vous n'existiez pas il faudrait vous inventer.
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"La vérité est au milieu du gué, et malheureusement, si Mlle Banon ne poursuit pas [son affaire], il restera une étiquette [collée à DSK].

Certes, pas celle d'un violeur à laquelle, pour ma part, j'ai toujours eu du mal à croire, et cela, pour sa famille, c'est un soulagement sans doute.

Mais celle d'un agresseur [sexuel], et de ce fait, pas "ministrable". Conseiller peut-être, sans maroquin en tout état de cause, un placard, hélas oui, et pour combien de temps ?

Que dire ? pour quelqu'un comme moi, qui ne vote pas à gauche, un sentiment bizarre, de se dire que quelque chose a mal fonctionné dans une démocratie qu'on croyait à peu près immune de comportements irrationnels ou théologiques, comme j'en vois en Allemagne où je vis ? la déception de voir la justice ne pas dire les chose[s] simplement, mais s'empêtrer dans une sorte de double discours ?

Un sentiment de gâchis, surtout quand on a lu, et entendu le professeur à Nanterre où j'ai passé quelques années en fac de droit, et plus récemment suivi avec intérêt la transformation du FMI, et avoir malgré les différences politiques un sentiment de fierté de se dire qu'un des hommes les plus brillants, les plus indépendants sur le plan économique était un Français.

Un sentiment de colère devant la bêtise de ces millions de gens incapables de penser avec leur tête et qui laissent leurs tripes être manipulées.

Et d'inquiétude aussi, car cette affaire, avec toutes ses incohérences et ses excès fait peur tellement elle a divisé la France, et l'on voi[t] bien qu'il suffit d'une campagne de presse rondement menée pour former une opinion.

Oui, inquiétude.

Nous sommes entrés, et en Allemagne aussi, avec la prise de pouvoir des Verts en Baden-Württemberg et la percée de partis à l'extrême de l'extrême comme les Pirates à Berlin, dans une zone de turbulences, qui verra les extrêmes de gauche comme de droite dominer la vie politique.

Sans doute est-ce cela qu'il faut retenir, qu'avec ces dossiers, une page se tourne, la porte est grande ouverte pour la Manip avec un grand M, et que le respect de la loi et de ses attributs que sont la présomption d'innocence, les droits de la défense et une certaine éthique, une certaine moralité, que tout cela est finalement bien peu de choses."

Écrit par : Expat2011 | 15.10.2011



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#7072 www.petitions24.net/comitedesoutiendsk

2011-10-16 23:45:15

#7026: - Re: Re: www.petitions24.net/comitedesoutiendsk 

 

  •  

    DSK-Banon: la justice dénaturée

Dominique Strauss-Kahn coupable à vie sans jugement et sans moyen de se défendre? C’est ce qu’il semble ressortir de la décision de classement de la plainte de Tristane Banon contre lui. La question n’est même plus DSK. S’il est coupable et non jugé, c’est déplorable pour les victimes. S’il est innocent, c’est grave et les accusatrices sont impunies.


http://hommelibre.blog.tdg.ch/media/00/00/1321014594.png...

La complexité de l’affaire

Dans notre société la règle est qu’il est moins grave d’avoir un coupable qui échappe à la justice qu’un innocent condamné sans raison. Les torts non réparés et les crimes impunis existent malheureusement. Police et justice doivent en conséquence travailler à être plus efficaces. Mais un innocent condamné cogne frontalement les valeurs élémentaires de la société. C’est une inversion dramatique car seul le coupable devrait être sanctionné, jamais l’innocent.

Certains considèrent aujourd'hui que DSK est un coupable en liberté. Ce qui est faux puisqu’il n’y a pas de jugement rendu. On peut lui reprocher un comportement à risques, qu’il paie chèrement. On peut aussi considérer que sa vie privée ne nous regarde pas. On peut épiloguer sur les quelques minutes dans la suite du Sofitel. On peut vouloir refaire l’instruction sans en avoir les pièces. Tout cela est sans objet ne sert qu’à amplifier une autre bataille dont nous n'avons que des bribes et des hypothèses.

Pêle-mêle certains constatent que l’éviction de monsieur Strauss-Kahn est utile à droite comme à gauche. D'autres s’interrogent sur l’opportunisme de madame Banon, sur l’étonnante force de sa campagne médiatique et l’étrange coïncidence de la date de sortie de son livre avec la décision de classement. On peut constater l’utilisation outrancière qu’en font les mouvements féministes, qui vont jusqu’à vouloir imposer le silence et la réclusion chez lui à DSK. On peut s’effarer des commentaires quasi antisémites  qui sont exprimés sur le net à cette occasion. Il y a des relents d’affaire Dreyfus même si l’on n’a pas atteint le degré de violence physique de celle-ci. Quoique la violence verbale exprimée sur maints blogs vaut peut-être la violence physique de l’époque.

On peut et l’on doit aussi regretter la prise en otage du public par l’émotion, le procès de rue et le lynchage sans procès. La systématisation de ces méthodes biaise la justice qui devient elle-même otage de l’opinion publique. Toute décision devient suspecte d’être manipulée et les camps en présence ne changent plus leurs positions. Il est souvent reproché à la justice française d’être à la solde du pouvoir. Devrait-elle en plus être  à la solde de quelques blogueurs et avocats?

J’en viens à la décision de classement rendue il y a quelques jours par le Procureur de Paris.


La décision de classement

Il dit ceci:

«... des faits pouvant être qualifiés d'agression sexuelle sont quant à eux reconnus. (...)

Il apparaît en revanche que, s'agissant des faits reconnus par leur auteur, dont la connotation sexuelle n'est pas discutable, ceux-ci ne peuvent s'analyser autrement qu'en délit d'agression sexuelle.»


Les faits reconnus par DSK sont d’avoir tenté d’embrasser TB, mais d’avoir renoncé devant son refus. Tenter d’embrasser une femme - ou un homme - serait déjà une agression sexuelle? C’est nouveau. Tenter d’embrasser alors que l’on connaît le refus de l’autre personne est un début d’agression. Mais, sans savoir encore si elle acceptera ou non, sans qu’il y ait encore de refus exprimé, celui ou celle qui tente d’embrasser ne fait que tenter sa chance. Cela mérite au mieux une bonne gifle ou une fin de non-recevoir très ferme. Qualifier cela de tentative d’agression sexuelle est une nouvelle interprétation juridique des actes.

Madame Banon aurait-elle pu être attirée par monsieur Strauss-Kahn malgré leur différence d’âge? On n’en sait rien. Les hommes de pouvoir attirent beaucoup de femmes. D’autre part elle s’était montrée très insistante avec lui puisqu’elle a reconnu l’avoir harcelé pour obtenir ce rendez-vous. En outre elle décrit en 2007 le déroulement de l’interview:

«J'ai posé le magnétophone tout de suite pour enregistrer, il a voulu que je lui tienne la main pour répondre, parce qu'il m'a dit: je n'y arriverai pas si vous ne me tenez pas la main, et puis après la main, c'est passé au bras, et c'est passé un peu plus loin».

http://hommelibre.blog.tdg.ch/media/00/01/1640069733.png...


Accepter de tenir la main ou le bras c’est tout sauf professionnel et cela peut passer pour une réponse positive à une sollicitation, voire à une incitation.


L’interprétation du Procureur de Paris

Revenons à la décision de classement et aux propos du Procureur de Paris.

«... des faits pouvant être qualifiés d'agression sexuelle sont quant à eux reconnus.»

Les faits reconnus sont forcément ceux reconnus par DSK. Lui seul peut «reconnaître» les faits. Soit la tentative d’embrasser selon ses propres affirmations. Aucune autre pièce n’ayant été diffusée par l’avocat de TB, celle-ci fait référence:

«- Réponse : Je lui ai demandé quels étaient ses goûts en matière d’art, de littérature, de voyages. Nous avons parlé sur un ton plus léger. Ensuite nous nous sommes levés pour partir. J’ai alors tenté de l’embrasser. Elle m’a repoussé. Elle a quitté les lieux mécontente. Le tout s’étale sur environ 30 voire 45 minutes.

- Question : Pouvez-vous détailler cette scène ?

- Réponse : J’ai essayé de la prendre dans mes bras. J’ai tenté de l’embrasser sur la bouche. Elle m’a repoussé fermement. Elle m’a lancé, en substance «Ca va pas ?». J’ai de suite relâché mon étreinte, elle s’est emparée de ses affaires et elle a quitté l’appartement furieuse.»

Le procureur dit:

«Il apparaît en revanche que, s'agissant des faits reconnus par leur auteur, dont la connotation sexuelle n'est pas discutable, ceux-ci ne peuvent s'analyser autrement qu'en délit d'agression sexuelle.»

Ah la subtilité rhétorique... "Ceux-ci ne peuvent s’analyser..." et "pouvant être qualifiés". Le Procureur ne prend pas de risques. Il n’affirme rien quant à la réalité des des faits, il dit qu’ils peuvent être qualifiés, qu’ils peuvent s’analyser. Il ne dit pas qu’ils sont une agression sexuelle, ce qui serait en terme de procédure judiciaire un jugement de culpabilité qu’il n’est pas habilitée à rendre. Il suppose, réfléchit à haute voix, dit ce qu’il aurait fait en tant que Procureur s’il n’y avait eu prescription. Mais puisqu’il n’y a pas et n’y aura ni procès ni jugement, la décision ne peut être contredite.

C’est une rhétorique perverse car il n’y a aucun jugement de culpabilité. On ne juge pas un fait prescrit. Du point de vue judiciaire cette décision fabrique un coupable qui ne pourra plus se défendre.

Un avocat français, Laurent Epailly, tire sa propre conclusion et estime que ce classement met TB à l’abris de poursuites pour dénonciation calomnieuse:

«De la sorte, en écrivant qu'il existe des faits reconnus d'agression sexuelle, le Parquet met à l'abri Tristane BANON d'une condamnation éventuelle de celle-ci au bénéfice de DSK.

Disons qu'en l'espèce, la raison pourrait considérer qu'une porte de sortie honorable est offerte à chaque partie.»


Un autre argument m’a été opposé:

«Le jour ou un homme est reconnu coupable d"homicide mais qu’un jugement ne peut être appliqué parce qu’il y a prescription ou pire comme cela arrive parfois vice de procédure, il faudrait le considérer comme innocent?»

A cela je réponds qu’un justiciable ne peut être reconnu coupable qu’au terme d’un procès donnant lieu à un jugement. Si des faits sont prescrits et qu’il ne peut plus y avoir procès ni jugement, il ne peut être reconnu coupable. Sauf s’il avoue mais que la prescription le met hors d’atteinte de la justice. En l’état Dominique Strauss-Kahn n’a fait l’objet d’aucun procès ni de jugement de culpabilité. Il ne peut donc être considéré comme coupable. Cela n’est pas une opinion, c’est la justice.


http://hommelibre.blog.tdg.ch/media/02/02/356399533.jpg...

Justice mise à mal, hommes visés


De plus cet avis ouvre la voie à une interprétation très restrictive de la loi et vise clairement à mettre la sexualité masculine un peu plus sous contrôle. Les féministes doivent s’en frotter les mains! Car c’est bien aussi ce qui se joue dans cette affaire: où est la limite entre la séduction, la drague, l’insistance et l’agression? Il semble que l’on veuille de plus en plus juger les comportement masculins à l’aune du pénal. L’enjeu de cette affaire va bien au-delà de DSK lui-même. Dorénavant les hommes devront vivre dans une méfiance permanente des femmes. Avec cette décision de classement très étrange, la guerre des sexe vient de gagner une bataille.

Dans ce classement la rhétorique judiciaire est utilisée jusqu’à la corde par le procureur de Paris. Mais la justice est dénaturée par l’avocat de Tristane Banon quand il affirme que monsieur Strauss-Kahn est un délinquant sexuel en liberté: il n’y a aucun jugement donc pas de déclaration de culpabilité, et l’on peut se demander s’il ne commet pas ici une pure et simple calomnie, auquel cas il est passible de justice pénale et peut-être d’une sanction.

Quoique l’on pense de l’affaire, de Dominique Strauss-Kahn, de Tristane Banon, la justice est mise à mal et l’effet de meute a pris d’inquiétantes proportions. Ce n’est pas de bonne augure pour la démocratie.


Visiteur

#7156 www.petitions24.net/comitedesoutiendsk

2011-10-20 15:03:48

#7026: - Re: Re: www.petitions24.net/comitedesoutiendsk 

 

SOUTIEN A DSK PLUS QUE JAMAIS - SIGNER CETTE PETITION

10 Oct 2011, 10:26

 

 

16.08.2011

DSK, le roman vrai...

http://alexandre-thomas-forum.blogs.nouvelobs.com/media/00/01/1424738482.jpg...

























"Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche".


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Texte de Léon-Marc Levy


Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ?

Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme.

Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime.

Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui.

Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste.

Extrait

Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. »

« Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann
300 pages
Editeur : Editions du Moment. 19,95 €
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