NON A LA REDUCTION DE LA CHALLENGE LEAGUE A 10 !
"Le bilan de la Challenge League [à 16 équipes] est positif. Elle est représentée dans toutes les grandes régions du pays. La Challenge League est devenue un tremplin pour les jeunes et les talents formés localement (18 à 21 ans) qui ambitionnent de rejoindre l’élite suisse et/ou d’effectuer une carrière internationale (...). En Challenge League, l’engagement des jeunes joueurs est en augmentation".
Communiqué de presse de la Swiss Football League, 12 février 2008
"La Challenge League continue de souffrir. Essayer d’améliorer la situation est une bonne chose. Mais cela passe-t-il par un changement de mode de championnat ? Je n’en suis pas sûr. Les exemples récents le prouvent (…). En abaissant le nombre de clubs à dix, on diminue forcément les places disponibles. Or la Challenge League, sous sa forme actuelle, avait été imaginée pour permettre à un maximum de jeunes de se développer, avant d’éventuellement faire le pas en Super League (…). La pression sur les clubs augmentera considérablement. Avec 16 équipes, il y avait une sécurité. En travaillant bien, il était possible de s’en sortir sans trop de soucis, même avec un groupe juvénile. A dix, par contre… Pour mettre tous les atouts de leur côté, pour obtenir des résultats, certains n’hésiteront pas à faire appel à des joueurs expérimentés, au détriment des jeunes en devenir".
Cette réforme du championnat augmentera le nombre de spectateurs et l’attrait pour les télévisions ?
"Je ne suis pas d’accord avec cela. Les affiches seront, à peu de choses près, les mêmes que maintenant. Elles ne susciteront pas plus d’intérêt. Les revenus découlant des entrées aux stades et des redevances TV resteront plus ou moins les mêmes".
Une Challenge League à 10 clubs ?
"Ce serait plutôt non".
Hansruedi Hasler, ancien directeur technique de l’Association suisse de football (ASF), Journal du Jura, 12 novembre 2010
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Le 21 mai 2011, l’Assemblée des délégués de l’Association suisse de football (ASF) prendra une décision importante pour l’avenir du football Suisse. Elle statuera en effet sur les propositions visant à réformer la Swiss Football League (SFL) et la 1ère Ligue. Le projet qui sera présenté prévoit notamment une réduction de la Challenge League de 16 à 10 équipes et la création d’une nouvelle catégorie de jeu appelée 1ère Ligue promotion à 16 équipes, qui s’ajoutera à trois autres groupes de 1ère Ligue de 14 équipes chacun (contre 3 groupes de 16 équipes actuellement).
LA FORMATION EN FERA LES FRAIS
Par la réduction du nombre d’équipes à dix, on portera atteinte à l’objectif de la Challenge League qui est de former les jeunes en vue d’une intégration en Super League. En poussant à la professionnalisation, on privera de nombreux jeunes de la possibilité d’évoluer en Ligue nationale tout en menant de front des études ou une formation. Le championnat deviendra plus dur. Il contraindra les clubs à faire appel à des joueurs expérimentés et donc à prendre des risques financiers considérables.
De nombreux exemples illustrent ce constat : plus les clubs se professionnalisent, moins ils font confiance à des jeunes talents en devenir. Le professionnalisme en Challenge League n’est pas la panacée. Il peut conduire à de nombreuses dérives. Les jeunes joueurs formés localement en feront les frais.
Les sélections nationales des espoirs ont retrouvé un certain lustre sur la scène internationale. La formation en Suisse est considérée comme l’une des plus performantes au monde. Pourquoi dès lors changer une formule qui gagne ?
CERTAINES REGIONS SERONT EXCLUES DE LA LIGUE NATIONALE
Le championnat de Challenge League doit concerner toutes les régions de Suisse, quel que soit leur potentiel économique ou démographique.
Dans le football, seule la vérité du terrain devrait pouvoir parler. Peu importe qu’un club comme Delémont se présente dans le championnat de Challenge League avec des moyens limités. Parfois, le courage et la volonté de se battre peuvent avoir autant d’effets que de gros budgets.
La professionnalisation de la Challenge League conduira inexorablement à "un tri" par l’argent. Les petits clubs, issus des régions reculées du pays, ne pourront pas constituer un budget aussi important que ne le requerra une Challenge League professionnelle à 10 équipes. Là aussi, la formation en fera les frais car l’accès à la ligue nationale est un élément de motivation considérable pour les jeunes d’une région.
UN CHAMPIONNAT FERME ET ASEPTISE
Avec la nouvelle formule de championnat, il n’y aura plus qu’un seul promu en Super League et un seul relégué en Challenge League. Les matches de barrages opposant l’avant-dernier de Super League au deuxième de Challenge League seront supprimés. Ce principe conduira à fermer et à bloquer toujours plus la Super League.
En outre, comme pour la Super League, la réduction de la Challenge League aura pour effet que les équipes s’affronteront quatre fois durant le même championnat.
Cette formule est l’antithèse du sport. Elle aura pour conséquence d’aseptiser le football suisse et de dépassionner un championnat qui perdra de son attrait. En football, cela s’appelle un auto-goal !
UNE 1ère LIGUE PROMOTION ALIBI
Pour atténuer le choc de son projet, la SFL a inventé une nouvelle catégorie de jeu : la 1ère Ligue promotion. Là aussi, on cadenasse : composée de 16 équipes, la 1ère Ligue promotion garantira 4 places aux équipes M-21. La relégation d’une équipe M-21 ne pourra avoir lieu qu’en faveur d’une autre équipe M-21 de la 1ère Ligue.
Organisée sur l’ensemble du territoire national, la 1ère Ligue promotion coutera aussi chère que la Challenge League actuelle. La SFL a toutefois prévu un soutien financier : maximum CHF 500'000.- à se répartir entre les clubs de la 1ère Ligue promotion et les 42 autres clubs de la 1ère Ligue, soit CHF 8'600.- par club…
Coincée entre la Challenge League et la 1ère Ligue, cette nouvelle catégorie de jeu n’aura aucun intérêt. Les derbys, qui font certaines fois la force de la 1ère Ligue, seront quasi inexistants.
A force d’inventer de nouvelles catégories de jeu, on tire le niveau du football vers le bas.
LA LIGUE AMATEUR AUSSI CONCERNEE
Même si les auteurs de la réforme taisent cet aspect, le projet aura aussi une implication sur l’organisation de la Ligue Amateur et en particulier sur le fonctionnement de la 2ème Ligue interrégionale. Dans les "mesures d’accompagnement" à cette réforme, la SFL précise que l’ASF examine l’opportunité de donner la possibilité aux clubs de Super League et de Challenge League qui ne disposent pas d’équipe M-21, d’introduire leur 2ème équipe dans les championnats de 2ème Ligue interrégionale. On bloquera ainsi un certain nombre de places dans cette catégorie de jeu au détriment des clubs régionaux.
ET VADUZ ?
La présence de Vaduz dans le championnat suisse de Super League et de Challenge League à 26 équipes est déjà problématique. Ce club, qui est qualifié d’office presque chaque année dans l’Europa League, bénéfice de revenus réguliers au titre de sa participation européenne que les autres clubs de Challenge League n’ont pas. Cette donne fausse le championnat. Avec une réduction de l’élite du football suisse à 20 équipes (10 en Super League et 10 en Challenge League), le problème de Vaduz se poserait avec encore plus d’acuité.
Avant la réduction de la Challenge League, le cas de Vaduz doit être clarifié.
CONCLUSION
Tout bien considéré, les désavantages de cette réforme l’emportent sur les avantages. Elle va tuer l’intérêt du football dans notre pays. Les signataires demandent dès lors à l’Assemblée des délégués de l’ASF, qui siégera le 21 mai prochain, de refuser le projet de réforme du football suisse.
PETITION LANCEE PAR LE COMITE DIRECTEUR DES SR DELEMONT
Gilles Froidevaux, président, Antonio Massa, vice-président, Patrick Mathez, secrétaire général, Christian Germann, directeur technique, Christine Haegeli, responsable des finances, André Chavanne, caissier, Mathias Eusebio, juridique, Christophe Surdez, sponsoring, David Comte, sponsoring
SR Delémont, rue de la Préfecture 1, case postale 2347, 2800 Delémont 2
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NEIN ZUR REDUKTION DER CHALLENGE LEAGUE AUF 10 TEAMS!
«Die Bilanz der Challenge League [mit 16 Teams] fällt positiv aus. Sie ist in allen Schweizer Landesteilen präsent. Die Challenge League hat sich zum Sprungbrett für junge, lokal ausgebildete Talente (18 bis 21 Jahre) an die nationale Spitze und/oder für eine internationale Karriere entwickelt. (...) In der Challenge League ist der Anreiz für den Einsatz junger Spieler hoch.»
Medienmitteilung der Swiss Football League, 12. Februar 2008
«Die Challenge League leidet weiterhin. Der Versuch, die Situation zu verbessern, ist gut. Aber muss dies über einen Wechsel des Meisterschaftsmodus erfolgen? Ich bin nicht sicher. Die jüngsten Beispiele zeigen es. (...) Indem die Zahl der Clubs auf zehn gesenkt wird, mindert man zwangsläufig die Anzahl verfügbarer Plätze. Die Challenge League ist dazu geschaffen worden, möglichst vielen jungen Spielern die Möglichkeit zu geben, sich zu entwickeln, ehe sie allenfalls den Schritt in die Super League wagen. (...) Der Druck auf die Vereine würde erheblich steigen. Mit 16 Mannschaften bestand eine gewisse Sicherheit. Durch gute Arbeit war es möglich, ohne grosse Sorgen zu bestehen, selbst mit einer jungen Truppe. Mit zehn Teams allerdings... Um alle Trümpfe in der Hand zu haben, um gute Resultate zu erzielen, würden einige nicht zögern, auf erfahrene Spieler zurückzugreifen, zu Ungunsten der Talente.»
Die Umstrukturierung der Meisterschaft würde die Zahl der Zuschauer erhöhen, ebenso wie die Attraktivität fürs Fernsehen...
«Damit bin ich nicht einverstanden. Die Begegnungen wären in etwa dieselben wie heute. Sie würden nicht mehr Interesse wecken. Die Einnahmen aus Eintrittskarten und Fernsehgeldern würden mehr oder weniger gleich bleiben.»
Eine Challenge League mit zehn Teams?
«Nein, eher nicht.»
Hansruedi Hasler, ehem. Technischer Direktor des Schweizerischen Fussballverbandes (SFV), Journal du Jura, 12. November 2010
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Am 12. Mai fällt die Delegiertenversammlung des Schweizerischen Fussballverbandes (SFV) eine wichtige Entscheidung für die Zukunft des Schweizer Fussballs: Sie befindet über eine Restrukturierung der Swiss Football League (SFL) und der 1. Liga. Das Projekt, das vorgestellt wird, sieht namentlich eine Reduktion der Challenge League von 16 auf 10 Mannschaften vor, ebenso wie die Schaffung einer neuen Spielklasse, der 1. Liga Promotion, zusätzlich zu drei weiteren 1.-Liga-Gruppen mit je 14 Teams (im Gegensatz zu drei Gruppen mit 16 Mannschaften heute).
AUF KOSTEN DER AUSBILDUNG
Durch die Reduktion der Anzahl Mannschaften auf 10 wird der Zweck der Challenge League gefährdet: Junge Talente im Hinblick auf eine Integration in die Super League zu formen. Indem auf eine Professionalisierung gedrängt wird, entzieht man zahlreichen Jungen die Möglichkeit, sich in einer nationalen Liga zu entwickeln, ohne auf eine Ausbildung oder ein Studium verzichten zu müssen. Die Meisterschaft würde härter. Die Klubs würden gezwungen, auf erfahrene Spieler zu setzen und so bedenkliche finanzielle Risiken einzugehen.
Zahlreiche Beispiele belegen diese Aussage: Je professioneller ein Verein, umso weniger vertraut er auf junge Talente. Professionalismus in der Challenge League ist kein Allheilmittel. Er kann zu zahlreichen Nebenwirkungen führen. Die jungen Spieler, die lokal ausgebildet werden, müssten dafür bezahlen.
Die nationalen Nachwuchsauswahlen haben auf der internationalen Bühne für einiges Aufsehen gesorgt. Die Ausbildung in der Schweiz gilt als eine der leistungsstärksten weltweit. Warum also ein Erfolgsrezept verändern?
GEWISSE REGIONEN WÜRDEN VON DER NATIONALLIGA AUSGESCHLOSSEN
Die Meisterschaft in der Challenge League soll alle Landesteile abdecken, unabhängig ihres wirtschaftlichen oder demografischen Potenzials.
Im Fussball sollte nur die Leistung auf dem Platz entscheiden. Egal, ob ein Verein wie Delémont mit begrenzten Mitteln in der Challenge League spielt. Manchmal können Mut und Kampfgeist ebenso viel ausmachen wie grosse Budgets.
Die Professionalisierung der Challenge League führt unweigerlich zu einer «Aussortierung» nach Geld. Kleine Vereine aus entlegenen Teilen des Landes könnten kein so grosses Budget aufbringen, wie es eine professionelle Challenge League mit zehn Mannschaften fordert. Auch dies auf Kosten der Ausbildung, da der Zugang zu einer Nationalliga einen erheblichen Anreiz für die jungen Spieler einer Region darstellt.
EINE GESCHLOSSENE UND STERILE MEISTERSCHAFT
Nach dem neuen Reglement gäbe es nur noch einen Aufsteiger in die Super League sowie einen Absteiger in die Challenge League. Die Barrage-Spiele zwischen dem Vorletzten der Super League und dem Zweiten der Challenge League würden verschwinden. Dadurch würde die Super League in immer weitere Ferne rücken.
Ausserdem hätte eine Reduktion der Challenge League zur Folge, dass alle Teams viermal pro Saison aufeinander träfen, wie es aktuell in der Super League der Fall ist.
Diese Form ist die Antithese des Sports. Sie würde zu einem sterilen Schweizer Fussball führen, der Meisterschaft jede Leidenschaft und Attraktivität entziehen. Im Fussball nennt sich das Eigentor!
1. LIGA PROMOTION ALS ALIBI
Um den Schaden des Projekts zu mindern, hat sich die SFL eine neue Spielklasse ausgedacht: Die 1. Liga Promotion. Aber auch diese ist geschlossen: Bestehend aus 16 Mannschaften, garantiert die 1. Liga Promotion vier Startplätze an die U21-Teams. So eine U21-Auswahl würde aber nur absteigen, wenn eine andere U21-Mannschaft aus der 1. Liga aufsteigt.
Die 1. Liga Promotion wäre landesweit organisiert und würde dadurch genau gleich viel kosten wie die aktuelle Challenge League. Immerhin hat die SFL eine finanzielle Unterstützung in Aussicht gestellt: höchstens 500 000 Franken, die sich die Klubs der 1. Liga Promotion mit den 42 anderen Mannschaften der 1. Liga teilen müssen. Unter dem Strich 8600 Franken pro Verein...
Zwischen Challenge League und 1. Liga gequetscht, würde diese neue Spielklasse kaum auf reges Interesse stossen. Die Derbys, welche die 1. Liga manchmal ausmachen, wären quasi inexistent.
Durch ständiges Einführen neuer Spielklassen wird das Niveau des Fussballs in den Keller gezogen.
AUCH AMATEURLIGA BETROFFEN
Auch wenn die Initianten des Projekts dies verschweigen, hätte die Restrukturierung auch einen Einfluss auf die Organisation der Amateurliga, insbesondere auf die 2. Liga interregional. In den «begleitenden Massnahmen» dieser Reform erklärt die SFL, dass der SFV die Möglichkeit prüft, den Vereinen aus Super League und Challenge League, die über keine U21-Auswahl verfügen, anzubieten, ihre zweiten Mannschaften in der 2. Liga interregional auflaufen zu lassen. Auf diese Weise würde eine gewisse Anzahl Plätze in dieser Spielklasse zum Nachteil regionaler Klubs reserviert.
UND VADUZ?
Die Teilnahme von Vaduz an der Schweizer Meisterschaft ist schon problematisch, wenn Super League und Challenge League insgesamt 26 Teams zählen. Dieser Verein, der fast jedes Jahr vom Prinzip her für die Europa League qualifiziert ist, profitiert von regelmässigen Einnahmen durch die internationalen Einsätze. Einnahmen, welche die anderen Klubs der Challenge League nicht verzeichnen. Diese Tatsäche verfälscht die Meisterschaft. Mit einer Reduktion der höchsten Spielklassen im Schweizer Fussball auf 20 Teams (je 10 in Super League und Challenge League), würde die Problematik von Vaduz weiter an Schärfe gewinnen.
Vor einer Reduktion der Challenge League muss im Fall Vaduz Klarheit geschaffen werden.
FAZIT
Alles in Betracht gezogen, überwiegen die Nachteile dieser Restrukturierung. Sie erstickt die Interessen des Fussballs in unserem Land. Die Unterzeichnenden fordern von der Delegiertenversammlung des SFV, die kommenden 21. Mai stattfindet, das Projekt zur Reform des Schweizer Fussballs abzulehnen.
PETITION LANCIERT DURCH DEN VORSTAND VON SR DELÉMONT
Gilles Froidevaux, Präsident, Antonio Massa, Vizepräsident, Christian Germann, Technischer Direktor, Patrick Mathez, Generalsekretär, Christine Haegeli, Leiterin Finanzen, André Chavanne, Kassierer, Mathias Eusebio, Jurist, Christophe Surdez, Sponsoring, David Comte, Sponsoring
L'auteur de cette pétition a clos cette pétition.Annonce de l'administrateur de ce siteNous avons supprimé les informations personnelles des signataires.Le règlement général sur la protection des données de l'Union européenne ( RGPD) exige que le stockage des informations personnelles soit motivé par une raison légitime et que ces informations soient conservées le moins longtemps possible. |