Manifeste pour le travail social

je fais parti du médico social CCN 66, et, comme l'ensemble du travail social nous subissons des atteintes graves à nos acquis et bientot à notre convention. Il faut arriver à s'unir pour faire entendre la protection de nos conditions de travail qui nous permettent d'acceuillir nos résidants dans de bonnes conditions.

La présentation de cette pétition est un peu le reflet de ce qui se produit actuellement dans le travail social et médico-social... Le site est long à s'ouvrir, un gros bandeau publicitaire est la première chose visible sur la gauche de l'écran, et on doit descendre pour voir le texte du manifeste.

Le type de caractère utilisé est difficile à lire, on est plongé dans les années 2000, vieille présentation un peu ardue, sèche, pas attirante...

C'est ce qui se passe dans notre secteur, car j'affirme moi aussi que les politiques ont maintenu le cap d'une vision marchande. Ainsi, le monde du social et du médico-social est devenu un parent pauvre de notre société... J'ai blêmi lorsque j'ai entendu que notre secteur était soumis désormais aux appels d'offres, appels à projets, etc... J'ai blêmi la première fois, puis je me suis fait une raison, courbant l'échine, comme l'immense majorité d'entre nous.

Comment faire? Je signe cette pétition, car je suis pleinement en accord avec ce qui est écrit dans le manifeste. Et l'aspect de ce site internet est à conserver, comme un témoignage de l'état des lieux actuel. Un effort d'attention et d'adaptation est nécessaire pour aller jusqu'au bout de la démarche du manifeste. Attention et adaptation, on retrouve cela dans les qualités mises en oeuvre chaque jour par des milliers de personnes honnêtes de notre secteur.

Comme partout, nous avons nos brebis galeuses, des personnes qui jouent "perso", qui "carottent", trichent, abusent du système. Les lois et les contraintes sont apparues à cause en grande partie de ce petit nombre de personnes à la conscience improbable.

J'ai confiance en la majorité des actrices et acteurs de notre milieu professionnel, pour que le climat généré par quelques indélicat(e)s s'améliore. Le dialogue et la sincérité sont des outils de travail à développer encore et toujours.

Signons!

il était tant de réagir !!!

De moins en moins de postes, de moins en moins de travailleurs sociaux.
De plus en plus de personnes en difficultés (du fait de l'évolution socio économique et du manque de structures et services adaptés).

Il nous est alors demandé de travailler plus. le seul souci est que nous accompagnons de l'humain et il est inconcevable d'attendre des résultats comme cela pourrait être le cas en terme de production industrielle.
Certes les choses peuvent être améliorées mais sans doute pas prenant des décisions sans concerter ceux qui œuvrent sur le terrain souvent au détriment de leur privée car engagés.
Ça suffit les semaines à 45 ou 50h à se sacrifier pour pallier aux défaillances du système.

On ne peut attendre des travailleurs sociaux qu'ils effectuent un travail d'abbatage ( ce qui est le cas en ce moment). Si les politiques entendaient et s'intéressaient au sujet ils comprendraient vite que cela ne fait que creuser les inégalités, conséquence d'un travail ne pouvant être fait comme il se doit.

Qu'ils aient au moins la franchise d'admettre qu'ils n'attendent rien des dispositifs tels qu'ils sont actuellement, si ce n'est de maintenir un semblant de paix sociale.
Cela ne pourra pas durer éternellement et il serait peut être temps d'anticiper les choses et d’arrêter de renvoyer la balle. Quand on aspire à accéder au pouvoir on se doit d'en accepter toutes les responsabilités.

Pour avoir bossé dans le social auprès de politiciens dans une ville française très connue je peux vous donner un tableau général de ce qui se passe:
- le travail social est la vitrine des politiciens qui n'attendent pas de nous que nous fassions notre boulot. Ils ordonnent des décisions en total contradiction avec nos valeurs et même avec les lois qui régissent le travail social. Ce qui prime c'est qu'une bonne image soit donnée aux electeurs et surtout au gouvernement pour être cité en exemple comme le bon élève.
Les bilans sont complètement faussés, les droits des personnes sont piétinnés, les usagers sont perçus comme des futurs procéduriers dont il faut se méfier.

On ne nous demande plus de faire du social mais de légitimer les décisions politiques prisent au niveau local et national. Ils se foutent clairement de notre cadre d'intervention et des français en situation de précarité. Ils ne défendent aucune valeur, c'est leur place qu'ils défendent et c'est nous tous qui en payons le prix.

#102: -

Chez moi ça s'ouvre facilement et il n'y a pas de gros bandeau publicitaire... ?? Le texte du manifeste est accessible illico !

Vieille présentation, ardue, sèche, pas attirante... ?

"Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse" ... CB

Il serait bien que les cancidats à l'élection présidentielle, et ceux qui représentent la gauche en particulier, aient d'autres ambitions que de seulement racomoder le lien social, ce qui changerait la donne pour l'avenir du travail social aussi !

La section CFDT du CHRS REGAIN-54 soutient le manifeste pour le travail social.

Pour faire un océan, chaque goute compte

#108: -

Il faut qu'elle signe sur le lien dédié aux associations et syndictas

Tous ensemble, peut-être ferons-nous entendre la parole d'un grand nombre entre nous.

OUI
La vision strictement comptable du travail social et médico-social, cette volonté de faire du chiffre au détriment de la qualité entraînent une dégradation des conditions de travail et de la qualité des services rendus à une population de plus en plus fragilisée.
Ce n'est plus possible aujourd'hui en tant qu'éducateur spécialisé d'être en phase avec cette unique logique financière.
Rester à l'écoute de son éthique me semble fondamental...dommage que dans bon nombre de situations professionnelles, cette posture te stigmatise vis à vis de nos managers actuels...

Le travail sous tous ses formes physique et mentale, constitue le seule créateur de richesse! Alors, réglementons aux maximum les institutions qui cherche à s'en accaparer le résultat!

Tout est dit.

Merci d'avoir pensé et organisé cette démarche .Cette action réconforte le travailleur social que je suis , qui désespère parfois de pouvoir se maintenir dans une approche éthique de la personne humaine .Défaut de moyens , humains et financiers et manque de cohérence dans les dispositifs et de reconnaissance pour nos engagements auprès des personnes participent d'un stress très difficile à soutenir . Bonne suite

#116: -

Faites circuler le manifeste et le lien pétition un maximum...

Merci d'être là, la suite doit se passer avec vous ! Notre action ne doit pas se limiter à une signature.

un grand cri dans le vide ?

la dénonciation de la convention collective nationale 51 par la fédération patronale (fehap) ne fait qu'accentuer le ressentiment de mépris de la part nos dirigeants associatifs, institutionnels et politiques à l'encontre des professionnels de terrain et plus largement à l'ensemble des bénéficiaires de services de proximité. les lois ne suffisent pas, les actions les moyens pour les appliquer doivent les accompagner. Comment peut on parler des droits des "usagers" tout en bafouant ceux des professionnels qui accompagnent au quotidien et défendent avec vigueur ces droits et les valeurs humaines inhérentes au bien être des plus démunis.

ça aura peut être plus de poids que 30 pelos place de la préfecture....

LORSQUE VOUS SIGNEZ POUR UNE ASSOCIATION, UN SYNDICAT OU UNE ORGANISATION, MERCI DE LE FAIRE EGALEMENT ICI :

http://rezo-travail-social.com/forum/topics/organisations-syndicats...

je travail comme éducateur technique spécialisé et n'est plus aucun moyen de travailer (je suis fonctionnaire)atelier sans outil, sans matiére première, atelier ne tenant pas compte des régles de sécurité.

#120: -

Oui d'autant que des Fédé comme la FNARS ou l'armée du Salut , l'UniopSS, la croix rouge n'hésites pas a faire front commun avec la FEHAP pour leur politique de "refondation"

a n'y rien comprendre !

En espérant être entendus et consultés.