Refus catégorique d'une faculté de pharmacie privée en Tunisie

synopsis

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2011-06-16 16:54

J'ai lu à peu près tous les commentaires et voici mon avis:
- L'humanité n'est pas parfaite et les pistons existeront toujours quoi qu'on fasse, la révolution encouragera les pistonnés a se faire plus discrets, c'est tout.
- La faculté privée est de facto nécessaire, pourquoi? parce que ceux qui voudront faire pharmacie a tout prix trouveront toujours le moyen de le faire, que ce soit en Europe de l'est ou ailleurs, donc la meilleure chose c'est de laisser apparaître cette fac, puis pour être sur d'avoir d'excellents pharmaciens qui en sortent, la faire contrôler par un organisme de l'Etat.
- Soyons réalistes, les pharmacies sont tellement chères de nos jours que plus personne ne peut plus se les acheter, elles peuvent valoir jusqu'à 10 fois leur chiffre d'affaire, les réglement concernant leur ouverture suit des règles préhistoriques qui n'ont plus lieux d'étre, fondées elles mêmes sur des statistiques un peu (trop) bidouillées par l'ancien régime, le mieux ca serait :
* Encourager les pharmacien à s'installer a l'intérieur du pays, dans des zones peu desservies par les services pharmaceutiques ( contrairement aux centres des grandes villes littéralement asphyxiées
* Une libéralisation progressive en se fixant l'objectif d'une libéralisation totale à moyen terme (d'ici 15 - 20 ans), cela permettra au plus grand nombre de pharmaciens de posséder leur propre officine en départageant au mieux les revenus du secteur. Le marché étant régulé par lui même.
A ceux qui vont me dire que ce deviendrait chaotique et que les pharmacies ouvriront partout, on peut dire qu'il y a un risque, cependant il sera régulé par le fait que la plupart des médicaments ont des prix fixes à travers tout le territoire, en plus les produits de parapharmacie ne pourront pas faire l'objet d'une lutte des prix vu qu'il n'y a qu'une poignée de fournisseurs qui fixent plus ou moins les prix.
Il y aurait une forme de responsabilisation commerciale des pharmaciens, nous sommes non seulement des professionnels de la santé mais en plus des commerçants.
Une telle libéralisation nous encouragerait enfin à prendre des risques, lancer de nouveaux projets comme je l'ai plu plus haut dans la cosmétique, l'industrie et autre.
Et enfin est ce que les monastiriens n'auraient pas plutôt peur que ce formées dans des facs privées soient mieux formés qu'eux? Si c'est le cas c'est à l'état qu'il faut demander une remise à niveau des facs et non pas s'attaquer au projet de M.Bouebdelli. Ca serait même bénéfique car la fac de Monastir serait obligée d'améliorer les conditions et le niveau de son enseignement, financé lui même par les gain de devises qui ne sortent pas ainsi que les taxes et impôts payés par ces organismes privés.
Merci