Non au parc éolien sur le plateau remarquable d'Innimond

A BON ENTENDEUR SALUT

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2014-10-24 19:25

reportage sur ARTE /

Ce matin, je me réveille et je sens immédiatement une modification dans l'atmosphère de ma chambre à coucher.

La tension est retombée. C'est très difficile d'expliquer les nuisances des éoliennes.

Combien de personnes se rendent compte des changements qui interviennent à l'intérieur de leur maison et sur leur corps lorsqu'elles tournent à plein régime?

Celles qui comme moi ont reconnu les effets et les constatent à chaque fois, savent que le problème n'est pas de savoir si l'on entend ou pas leur bruit, si on les supporte ou pas visuellement, si l'on est pour ou contre, le problème est que la plupart des gens refusent de savoir ou tout simplement n'arrivent pas à faire une relation entre ce qui se passe chez eux, en eux et le fonctionnement de ces machines.

Je dirais bien tant pis pour eux, mais je sais qu'ils n'y sont pour rien. La vie les appelle ailleurs et ces nuisances qui les menacent passent au-dessus de leur perception.

Je me lève donc, je suis travaillée par le reportage d'hier soir sur Arte, malgré cela je me fais remarquer intérieurement que la tension est retombée.

Je sors de ma chambre et je constate qu'effectivement la vitesse de rotation est largement en dessous de ce qu'elle était ces derniers jours...

Comment expliquer cela dans un questionnaire de 40 pages, dont les questions et les réponses déjà proposées ne correspondent à rien de cette réalité?

L'Université allemande qui se vante des résultats du sondage sur l'acceptabilité des éoliennes par la population qu'elle publie ces derniers jours, n'a pas les compétences requises pour avancer ses conclusions, puisqu'elle n'a de toute évidence pas compris le problème et que ses questions l'occultent complètement.

On peut décréter que je suis une sensible comme 4%  d'autres imbéciles relevés dans cette étude. Mais il y a des choses comme celle-là qui ne font aucun doute lorsqu'on les a décelées.  Je regrette qu'autant de monde laisse les voraces s'emparer des seule richesses qu'ils ont, la nature, le calme, et leur santé, sans lever le petit doigt. Mais ils ne sont pas les premiers à se faire écraser par des impératifs économiques malhonnêtes.

Ce qui m'a réveillé ce matin, c'était donc le reportage de Arte d'hier soir. Regardez-le ne serait-ce que pour connaître une bonne fois vos ennemis. Il y a un discours terrible de Georges W. Busch qui annonce aux plus démunis du Texas qu'il va leur permettre l'accès à la propriété. L'histoire va démontrer que ce discours c'était exactement comme si il offrait généreusement aux citoyens concernés, un savon pour aller dans les chambres à gaz, avec le ton du bon berger qui va nourrir les pauvres.

Un exemple frappant de ce qu'il est possible d'atteindre comme sommet de monstruosité et ce n'est qu'une infime partie de ce que révèle ce reportage sur le monde merveilleux de la finance.

Je me suis donc réveillée avec quelques certitudes:

Les éoliennes sont un produits financier comme un autre, certains promoteurs ont les poches pleines de savons à distribuer que les banques leur fournissent.

La sortie du nucléaire est un conte pour idiots, ce reportage met en lumière, sans même en parler,  les problèmes que l'on jette en pâture aux citoyens qui ont absolument besoin de faire quelque chose pour sauver la planète et pendant qu'ils s'y éreintent, on brûle leurs maisons et tue leurs enfants avec des moyens tellement sophistiqués qu'ils n'y voient que du feu.

Un jour ils rejoindront les chômeurs, les sans-abris, les affamés, personne ne s'occupera plus d'eux.

Le monde de la finance n'en a que faire de ces petits problèmes de petites gens.


Le monde se joue bien au-delà de nos vies, insignifiantes pour ces chacals.

Comment peut-on encore laisser faire ceux qui veulent nos paysages, nos villages, terres?

Nous allons donc tout leur céder parce que nous n'avons pas envie de résister?

Parce que nous ne voulons pas savoir?

J'ai deux filles, j'aimerais au moins leur laisser une image positive de la vie, et elle existe cette image, ici et maintenant dans les espaces des Franches-Montagnes encore préservées de la folie destructrice des faiseurs de fric.