NON à l'usine de METHANISATION à LA TORCHE !

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2018-08-27 09:07

Collectif Logebeg. degaz. Un été très actif



Publié le 22 août 2018 à 19h09 Modifié le 23 août 2018 à 14h45 Le collectif Logebeg. degaz s’est réuni au bourg de Bannalec.

Pour le Collectif bannalécois Logebeg. degaz qui, depuis bientôt six ans, s’oppose au projet d’implantation d’une usine de méthanisation à Bannalec, l’été 2018 est particulièrement actif. Une fois n’est pas coutume, la réunion hebdomadaire s’est déroulée au bourg de Bannalec, dans une crêperie. Une soirée sous le signe de la convivialité qui a permis d’échanger sur l’actualité, riche en événements. En juillet, le Festival des luttes de Plougonver (Côtes-d’Armor) a permis de rencontrer d’autres collectifs et de faire le point sur le développement de la méthanisation en Bretagne.

Un manque de connaissances scientifiques
Des publications récentes confortent le Collectif dans son approche plus que réservée sur ce procédé de transformation en anaérobie de la matière organique. Ainsi, un document de l’Ademe énonce les nombreux manques de connaissances scientifiques sur le fonctionnement biologique des méthaniseurs et sur l’effet des déchets sortants, appelés digestats. Lacunes d’autant plus importantes qu’aucune évaluation est envisagée sur cette politique publique.
 

D’autre part, si dans un autre rapport, l’Ademe confirme que ces déchets émettent encore plus d’ammoniac que les lisiers, l’Agence Nationale de la Santé (Anses) mesure aussi des pertes graves de reproduction des vers de terre, du fait de ces mêmes déchets épandus sur les terres agricoles. Et de fortes présomptions s’orientent vers une nouvelle cause de mortalité des abeilles.

Un groupe de plusieurs dizaines de scientifiques français alerte aussi sur les risques que présentent les méthaniseurs pour l’environnement, l’air et l’eau, et pour la santé des riverains de telles usines à gaz ou de leurs épandages. Certains insistent, eux aussi, sur le manque de connaissance des effets des résidus de méthanisation qui ressemblent de plus en plus à un « indigestat » dont les réactions sur le long terme restent inconnues.

Enfin, début août, le Collectif, accompagné des associations environnementales Eau et Rivières de Bretagne et Bretagne Vivante, a de nouveau été interviewé par un collaborateur de la Chambre régionale d’agriculture, dans le cadre d’une étude pluriannuelle sur la méthanisation. Le lourd dossier Biogaz de Bannalec a été particulièrement évoqué et développé.