NON à l'usine de METHANISATION à LA TORCHE !

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2018-09-08 14:23

La Torche Nature environnement. Les agris-méthaniers s’invitent à l’assemblée générale
7 septembre 2018

L’association La Torche Nature environnement s’est créée en 2014 pour contrecarrer la création d’une usine de méthanisation sur la pointe de La Torche au lieu-dit Kerveret. L’association compte 48 adhérents. Lundi, s’est tenue l’assemblée générale de l’association devant une quinzaine d’adhérents. Quatre Agris-méthaniers bigoudens (AMB) avaient réservé une surprise en s’invitant à la réunion statutaire arguant que l’annonce de l’assemblée dans la presse invitait tous ceux que l’avenir de La Torche intéressait. Les surfeurs et apiculteurs étaient nommés.

« Au niveau de ce qui nous est reproché dans l’utilisation de pesticides, sur nos cultures, la quantité utilisée diminue d’année en année, Plomeur dispose de 6 000 ha de terres agricoles, nous n’en travaillons que 70 ha. Nous souhaitions rencontrer nos détracteurs mais ils ne sont pas là… », a commenté Hart Kaandorp qui appelait de ses souhaits la mise en place d’un dialogue entre AMB et l’association. « Nous n’avons pas confiance », coupera un membre de l’association.

Daniel Boulicaut, qui présidait l’assemblée, a brossé le paysage des différentes actions en cours. Il a rappelé que l’association proprement dite n’a fait appel que sur l’installation classée protection environnementale (ICPE) et attend des nouvelles, et que six riverains ont fait un recours contre le permis de construire de l’usine. En cas de résultats négatifs, ils envisagent une action au niveau européen.

« De nombreux échanges ont eu lieu permettant de confronter les arguments des uns et des autres : les 100 000 litres de gazole utilisés par l’établissement Kaandorp dans son année pourraient être remplacés par du carburant plus propre, issu de l’usine, et le compost produit remplacerait celui de La Torche chargé de plastiques et polluants divers, évoque AMB.

Pour le problème d’approvisionnement en déchets, faudra-t-il cultiver du maïs en grande quantité et comment compenser les 500 tonnes attendues d’un établissement qui a cessé son activité… ? Avant d’aller plus loin, peut-être faudra-t-il instaurer une relation de confiance »