NON AU PROJET DE LOI RETROGRADE SUR LA PRESSE AU BURUNDI

Quoted post


Visiteur

#138 Re: Re: Re:

2013-04-27 19:41

#136: Pacifique NININAHAZWE - Re: Re:

Merci de votre question Pacifique.  Les journalistes font théoriquement partie du peuple Burundais mais pratiquement ce sont des représentant de la soi-disant communauté internationale, c'est à dire les USA et les Occidentaux. Vous le savez plus mieux que moi. Du fait qu' ils reçoivent des miettes de la part de cette soi-disant communauté internationale, ils se considèrent être au dessus du peuple Burundais, spécialement au dessus des dirigeants Burundais et de la loi ; et travaillent à la solde de cette même communauté. C’ est à dire, tout ce que les journalistes Burundais fassent est directement dicté par cette fausse communauté internationale.  A l’ heure actuelle, ces journalistes veulent également que les autorités Burundaise fassent de même. C’ est-dire, qu’ ils veulent que les autorités Burundaises instaurent de lois qui sont directement dictées par cette fameuse communauté  parce que le Burundi, comme les journalistes, reçoit des miettes de la part de la dite communauté.

A cause de ses miettes qu’ ils donnent aux gouvernement et aux journalistes, ces journalistes pensent que les USA et les Occidentaux nous aiment et nous aident, alors qu’ en réalité ils sont là pour leurs propres intérêts, spécialement pour nous opprimer et veiller à la continuité de leur impérialisme. Comme vous et moi  avons appris en histoire,  « Diviser pour régner » a été leurs devise pendant la colonisation. Ça continue jusqu’ à aujourd’ hui comme ça et ça continuera si nous restons sur la veille et fausse mentalité que les blanc nous aiment: « Ni ba Ndayegamiye nabo nyene »

Oui, nos journalistes ont le droit de réclamer tout ce qu’ ils veulent contre le gouvernement.
Mais pensez que les USA et les Occidentaux nous aiment par ces miettes qu’ ils nous donnent est une sorte de trahison. Pensez que les USA et les Occidentaux sont les plus grand défenseurs des droit de l’ homme est une grave erreur, parce que ce sont eux qui bafouent les droit de l’homme, et les crimes contre l’ humanités dont ils sont auteurs sont payés par nos africains qui les suivent aveuglement. Comme le vieux Nelson Mandela Madiba le disait : « Il n’y a pas un pays au monde qui viole les droits de l’ homme que les USA »

Mon frère Pacifique, si les USA et les Occidentaux te donnent des miettes, prenez; mais ne commencez pas à être arrogant  en pensant qu’ ils t’ aiment. Ils sont de loin plus prédateurs que nos autorités.



 

 

 

Réponses


Visiteur

#140 Re: Re: Re: Re:

2013-04-28 12:47:39

#138: - Re: Re: Re:

Vous êtes très en colère, mon ami. Crumbs? Qu'est-ce miettes? C'est le gouvernement burundais qui prend les miettes de l'Occident. serait-il sinon la quasi-totalité de son argent venu de l'Occident? Les Américains vous semblez mépriser soutenir le gouvernement de milliards de $ US. La plus grosse erreur sur toute cette affaire, c'est que c'est seulement une restriction à la liberté d'expression des journalistes. Il ne s'agit pas. Il s'agit d'une pince vers le bas toutes les personnes du Burundi. Il est incompréhensible pour moi que n'importe qui ne comprend pas que c'est le musellement de tous les peuples du Burundi. C'est très effrayant que quelqu'un croit qu'ils ne devraient pas avoir le droit de dire ce qu'ils pensent. Il est aussi effrayant que quelqu'un pense qu'ils n'ont pas le droit de savoir ce que son gouvernement est en train de faire. Le gouvernement travaille pour le peuple. Pas l'inverse.


Visiteur

#141 Re: Re: Re: Re:

2013-04-28 18:39:32

#138: - Re: Re: Re:

Jusque-là je ne comprends pas votre raisonnement. La liberté de la presse est proclamée par la Constitution de la République du Burundi, les journalistes ne réclament que le res[pect de cette liberté. Ils demandent le respect des principes contenus dans les différents instruments internationaux sur les droits de l'homme librement ratifiés par le Gouvernement du Burundi. Ils demandent que l'indépendance de leur profession soit respectée. Pendant longtemps ces principes ont été ignorés par les dictatures qui se sont succédées au Burundi, et les dirigeants actuels ont pris les armes pour que ces principes soient respectés. Voulez-vous nous dire que les occidentaux avaient mandaté le CNDD-FDD, avec des miettes, à l'époque? Ce serait du mépris à leur égard. Je sais qu'ils se sont battus parce qu'ils ne pouvaient plus supporter les injustices fondées notamment sur le rejet des libertés fondamentales des citoyens. Cette cause ne concerne pas seulement les journalistes. Nous avons également droit à l'information et à l'expression. Pour cette raison, nous soutenons le combat des journalistes.

Une question: de qui parlez-vous quand vous parlez des américains? quand le gouvernement américain viole les droits des citoyens américains, les américains revendiquent leurs droits. Le schéma est partout le même, au Burundi comme en Occident. Les gouvernements sont parfois enclins à violer les droits et les libertés de citoyens, c'est à ces derniers de réclemer, de revendiquer et parfois de résister. Pourvu que toutes les actions suivent la voie de la légalité, pour autant qu'ils s'agissent de lois justes.

S'agissant des miettes de l'occident, si vous voulez parler des financements provenant des pays occidentaux, le premier à en recevoir est le même gouvernement que vous semblez défendre. Selon votre logique, le gouvernement serait le premier agent de l'Occident. S'il est vrai que l'aide crée une certaine dépendance à l'égard du donateur (et je suis parmis ceux luttent contre l'aide liée), il est aussi indiscutable que notre pays en a encore besoin dans différents domaines, y compris celui des media.