Gaz de schiste : non merci !

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Visiteur

#9139 Re:

2011-06-05 12:01

#9138: un autre colibri -  

 Merci pour votre signature.

Le Québec vient de recevoir la visite de J.L. Borloo, notre ancien ministre de l'écologie qui a signé les permis d'exploration de gaz de schiste chez nous, depuis il a reconnu son erreur et il s'est engagé à surveiller de près la réforme de notre code minier. A la même époque, il lançait une politique environnementale que nous appelons le " Grenelle de l'environnement " qui a provoqué beaucoup de réactions positives de la part des français et qui est à l'origine de nouvelles lois à intégrer à notre développement économique. En avez-vous entendu parler? J'ai vécu au Québec et j'ai cité des exemples d'actions vues chez vous quand nous avons été consultés pour définir les grandes lignes d'une meilleure prise en compte de la nature. Je trouve qu'on a intérêt à échanger nos expériences et j'espère que votre ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec et notre ministère du Développement durable établiront des liens entre eux. Quand à cette histoire des gaz de schiste, ça n'a pas de sens pour des pays qui ont signé le protocole de Kyoto!

Réponses

un autre collibri

#9203 Re: Re:

2011-06-13 18:51:12

#9139: - Re:

tout à fait d'accord qu'il faudrait établir des liens et des politiques "inter-nations" (si je peux les nommer ainsi) sur l'environnement. Kyoto est un effort ? Travailler en collaboration avec d'autres pays nous donnerait plus de pouvoir face aux multinationnales qui nous menacent de couper dans l'investissement si nous ne nous sommettons pas à leurs "lois" et leurs projets.  Car c'est ce qui se produit en général. Si un pays, ou une nation, ferme la porte, ces compagnies retirent tout investissement. La nation en question est pris en otage économiquement. De vrais rats ! De véritables dictateurs des temps modernes.Si les pays faisaient front commun, ces compagnies dirigées par la pire "mafia" mondiale, n'aurait d'autres choix qu'eux même de se convertir à des entreprise d'énergies propres. Encore faut-il que ceux qui nous dirigent (président, premier ministres, députés...) ne soient pas de conivence avec celles-ci, ne soient pas corrompus. Au Québec, et au Canada,  la corruption politique est un fléau. Nous n'avons plus confiance à aucun politicien. Dans toutes les sphères, nous avons l'impression d'être mené par les compagnies privées multinationnales. On se fait manipuler par les médias, la propagande politique... On nous laisse croire que le gaz est encore la seule source de l'avenir...Et on massacre l'écologie au nom de l'économie et on coupe dans les services sociax au nom de la "rentabilité". On augemente tous les couts jusqu'à nous étouffer au nom du profit ! Quel monde !