Refus catégorique d'une faculté de pharmacie privée en Tunisie

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Visiteur

#45

2011-06-25 12:31

Pour réagir au commentaire du bureau de l'UGET, il y aurait quelques rectifications su ce que vous avez dit:
1 - Les universités aux États Unis sont parfaitement libres d'accepter qui elles veulent mais en ayant le choix on accepte que les meilleurs ou ceux qui paient.
2 - L'opposition au projet de la fac privée cache en fait le malaise en Tunisie d'une profession qui n'arrive pas à évoluer qui préfère se renfermer sur elle même avec pour seule perspective d'avenir celui de l'ouverture d'une officine.
3 - Le Liban n'a pas pu développer son enseignement étatique pour cause de guerre civile qui a duré des années ce qui a fait fuir leurs spécialistes et détruit leurs infrastructures donc ne comparez pas l'incomparable. Seuls les investissements privés pouvaient donner assez d'élan pour vite retrouver un enseignement de qualité.
4 - Un numerus clausus s'applique a une fac pas à des étudiants qui reviennent chez eux.
5 - Ne croyez pas que le chômage des pharmaciens va diminuer si on embête les fils de pharmaciens partis étudier à l'étranger, ils attendront autant qu'il le faut que leurs enfants reviennent et personne d'autre n'aura leur pharmacie.
Conclusion: au lieu de dire non a tout et a tout le monde réfléchissez plutôt aux belles perspectives que vous offre la pharmacie en oubliant les officines : recherche, industrie.......

Réponses

étudiant

#49 re :

2011-08-14 18:16:23

#45: -

totalement d'accord avec toi, mis à part peut-être sur un point : les "fils de pharmaciens partis étudier à l'étranger" ne sont pas tous à mettre dans le même sac ; je suis fils de pharmacien, pourtant je ne reprendrer pas l'officine, j'hésite encore entre industrie et biologie mais en tout cas pas officine.

d'ailleurs il serait peut-être bon de discerner les differentes spécialités car d'après ce que j'ai entendu (je ne suis pas sur), en tunisie, il n'y a pas de difference entre un dipplome d'officinal et celui d'un industriel.

ps : pour éviter l'arrivée de pharmaciens sous qualifiés qui ne vont faire que reprendre l'officine de papa ou maman et par la même occasion ternir l'image de cette profession, c'est très simple : ne plus reconnaitre le diplome roumain :) seul hic dans l'histoire je crois que la fille (si j'ai bon souvenir) d'un membre haut placé de l'ordre fait ses études de pharmacie en roumanie :)