DSK Soutien Pétition pour le soutenir

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#2026 SOUTIEN A DSK VIVEMENT DEMAIN

2011-08-22 23:38

Que du bonheur, vivement demain uen page se tourne

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#2027 SOUTIEN A DSK VIVEMENT DEMAIN

2011-08-22 23:39

La vérité triomphe toujours

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#2028 SOUTIEN A DSK VIVEMENT DEMAIN

2011-08-22 23:39

La fin de l'été 2011 sera belle!!!!!!

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#2029 SOUTIEN A DSK VIVEMENT DEMAIN

2011-08-22 23:42

Monsieur Dominique Strauss Khan est innocent une certitude, une évidence la justice américaine en marche vers la vérité, demain un autre jour.

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#2030 SOUTIEN A DSK VIVEMENT DEMAIN

2011-08-22 23:45

Soutien à DSK sur club dsk comité d'entraide à dsk

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#2033 SOUTIEN A DSK VIVEMENT DEMAIN

2011-08-23 00:00

Article d'Alexandre Thomas

C'est la rencontre d'un homme avec son peuple

Le Phénix renaîtra-t-il de ses cendres ? A priori, rien n'est exclu, même si son destin est suspendu à la décision du 23 août.

A ce stade, personne ne sait ce que demandera le District Attorney (DA) Cyrus Vance, ni ce que décidera le juge Michael Obus. Toutefois, on peut parfaitement présager deux cas de figure.

1er Scénario
C'est sans doute, l'hypothèse la plus pessimiste, mais au demeurant possible pour une raison malheureusement exogène à la cause.

En effet, soucieux d'assurer sa réélection en 2013, après que l'apprenti-sorcier Kenneth Thompson a enflammé le Bronx et tenté de monter la communauté noire contre lui, le DA prend le risque d'aller au procès. Bien sûr, Cyrus Vance sait qu'avec son seul témoin qui a menti devant le grand jury et multiplié des interventions à la télévision, sera laminé par un feu roulant de questions que poseront Me Brafman et Me Taylor. Mais, il se lave les mains et fait semblant de renvoyer tout le monde dos à dos, afin de ne pas endosser seul la responsabilité de l'échec.

La date du procès est fixée séance tenante ou à une audience ultérieure. DSK est prié de rester aux USA jusqu'à son procès. Il est acquitté (ou condamné) 6 ou 8 mois plus tard. Mais, la primaire socialiste est terminée et le PS a déjà désigné son candidat. Le Phénix tourne la page de la présidentielle 2012 et se consacre éventuellement au procès civil, en attendant de se refaire une virginité peut-être pour prendre sa revanche en 2017 (il n'aura que 68 ans).

Compte tenu de l'état du dossier pénal, cette hypothèse paraît peu probable. Néanmoins, elle demeure dans le domaine des occurrences.

2ème scénario

Le 23 août (voire avant), le DA abandonne les 7 chefs d'inculpation retenus contre DSK. Dans la foulée, le Phénix récupère son passeport. Mais, cette fois, au lieu d'avoir une seule variante, on se retrouve avec deux.

1ère Variante
En effet, comme on n'est plus à une manoeuvre d'acharnement près, Kenneth Thompson accélère la procédure civile pour empêcher coûte que coûte notre Phénix d'échapper au bûcher de la place du marché. Il se retrouve dans la même configuration que précédemment, sauf que s'il a l'obligation de se présenter à toutes les convocations du juge, il n'a pas l'interdiction de quitter le territoire américain. Il est donc libre de ses mouvements, mais pas vraiment présidentiable. Plus tard, il gagne ou perd son procès, mais tout comme dans l'hypothèse précédente, il n'a pas eu le temps de se présenter à la primaire socialiste. Il en prend acte et se réserve pour 2017.

2ème variante
La manne tombée du Ciel. Le DA abandonne toutes les charges. DSK récupère son passeport. A cause d'un vice de forme ou de procédure ou d'autre chose (l'UMP n'a pas le monopole de la "divine surprise"...), il débarque immédiatement à Roissy CDG où il fait une déclaration historique. C'est le booster, la propulsion ou la mise en orbite. Ce n'est plus 57%, mais 60, voire plus de personnes, qui se persuadent qu'il a été victime d'une sordide machination et pour cette raison, se disent prêtes à lui confier les rênes du pouvoir. Il s'entretient pour la forme avec les enquêteurs avant le classement sans suite de la plainte Banon. Une 3ème femme se tenait en embuscade, mais elle a peu d'écho, car les gens sont las et n'en veulent plus de ces histoires de ... qui empêchent tout le monde de dormir. Le débat porte désormais sur le pouvoir d'achat et le projet de société pour vivre ensemble, après le nauséabond débat sur l'identité nationale source de tant de fractures.

La crise financière s'aggrave et les histoires de fesses ne font plus recette. Un sondage montre qu'une majorité de Français veut élire DSK. Avec sa stature d'homme d'Etat mondialement reconnue - élégant, courtois et so british (il parle courramment anglais) et barbé d'une expérience en matière de gestion des crises - il est incontournable, la référence, le seul capable de redresser un pays sinistré (déficits abyssaux, au bord du dépôt de bilan), comme il a réussi au Fonds Monétaire International (FMI).

DSK est plébiscité à la primaire et remporte la présidentielle avec un score honorable.

Somme toute, le sort n'en est pas jeté et tous les scénarios sans exhaustivité demeurent dans le domaine du possible, contrairement aux messages subliminaux savamment distillés par l'opposition. Hier, elle disait : "on l'a échappé belle". Aujourd'hui, c'est : "il en a pour 5 ans" aux Etats-unis.

Cela s'appelle la fuite en avant, une tentative d'éloigner un homme apprécié par un Français sur deux et qui nonobstant le "feu nucléaire", demeure quasi-intact et encore plus populaire que le président en exercice. Il oscille seulement entre 22 et 26% (2 personnes sur 3 ne souhaitent pas sa réélection).

Mais, l'élection présidentielle, c'est comme l'histoire d'un homme et d'une femme, le rendez-vous d'un homme avec son peuple.

Alors, quel que soit le scénario, souvenez-vous d'une chose : c'est VOUS qui décidez !



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#2034

2011-08-23 00:58

Que DSK regagne la France et qu'il ne revienne plus jamais salir notre Amérique.


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#2035 DSK-Diallo : relation sexuelle "non consentie" > l'affaire va se poursuivre

2011-08-23 01:13

DSK-Diallo : relation sexuelle "non consentie"
Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 22 août 2011 à 23h29
Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo, qui l'accuse d'aggression sexuelle, ont bien eu une relation sexuelle, selon le procureur de New York. Cette relation sexuelle était probablement "non consentie", selon lui.


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#2036 Re: DSK-Diallo : relation sexuelle "non consentie"

2011-08-23 01:14

#2034: -  

DSK-Diallo : relation sexuelle "non consentie"
Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 22 août 2011 à 23h29
Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo, qui l'accuse d'aggression sexuelle, ont bien eu une relation sexuelle, selon le procureur de New York. Cette relation sexuelle était probablement "non consentie", selon lui.


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#2037 plainte en France pour subornation de témoin

2011-08-23 01:27

Nafissatou Diallo porte plainte en France pour subornation de témoin
(AFP) – Il y a 3 heures
PARIS — Nafissatou Diallo, l'accusatrice de Dominique Strauss-Kahn pour agression sexuelle à New York, va déposer plainte en France mardi pour tentative de subornation de témoin contre un adjoint au maire de Sarcelles, a-t-on appris lundi auprès de l'avocat Me Thibault de Montbrial.

La plainte qui vise un adjoint, dont le nom n'a pas été précisé, sera déposée mardi matin au tribunal de Pontoise, a précisé Me de Montbrial, relais en France du cabinet Thomson qui défend Mme Diallo à New York.

La défense de Mme Diallo accuse cet adjoint du maire François Pupponi, proche de DSK, d'avoir fait pression sur une femme qui affirme avoir eu une liaison avec Dominique Strauss-Kahn, pour la dissuader de témoigner.

En juillet, Kenneth Thompson, l'avocat de Mme Diallo à New York, "s'est entretenu avec des témoins potentiels de l'affaire DSK", notamment "avec une femme originaire de Sarcelles" présente aux Etats-Unis, a dit M. de Montbrial à l'AFP.

"Elle a apporté des précisions qui allaient dans le sens et l'intérêt de Mme Diallo et du parquet", a-t-il ajouté en précisant que M. Thomson "a donné le nom de ce témoin au procureur" de New York Cyrus Vance pour qu'il soit entendu.

Mais début août "un des adjoints au maire de Sarcelles, précisant qu'il avait été +envoyé par ses chefs+, a sollicité de façon pressante un des proches" de cette femme et a demandé "ce que ça coûterait pour qu'elle se taise", a raconté l'avocat français.

Selon Me de Montbrial, cette "tentative de subornation de témoin" vise à bloquer les deux procédures, l'une pénale l'autre civile en cours à New York
stop à l'hypocrisie

#2038 Re: DSK-Diallo : relation sexuelle "non consentie" > l'affaire va se poursuivre

2011-08-23 07:52

stop à l'hypocrisie

#2039 Prendre le temps de vérifier avant de condamner

2011-08-23 07:59

Assez inquiétant pour ne pas dire bizarre que sur un sujet si grave, il y ait erreur de readuction et total contre sens de la part de tous les journalistes !!!!
Ci-dessous, le lien vers l'intégralité du courrier, mis en ligne par un internaute sur un autre site :
http://www.courts.state.ny.us/whatsnew/pdf/dsk_motion_to_dismiss.pdf
25 pages édifiantes....
Bonne réception.
Je pense que la France saura aussi mettre un STOP à ce délire.

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#2040 Re: SOUTIEN A DSK VIVEMENT DEMAIN

2011-08-23 08:55

#2026: - SOUTIEN A DSK VIVEMENT DEMAIN 

 "Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche".


------------------------------------------------------------------------------------------
Texte de Léon-Marc Levy


Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ?

Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme.

Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime.

Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui.

Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste.

Extrait

Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. »

« Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann
300 pages
Editeur : Editions du Moment. 19,95 €
Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon

Article d'Alexandre Thomas

Merci de tous vos articles


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#2041 VIVEMENT CE SOIR

2011-08-23 08:58

"Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche".




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Texte de Léon-Marc Levy


Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ?

Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme.

Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime.

Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui.

Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste.

Extrait

Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. »

« Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann
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Article d'Alexandre Thomas, depuis que j'ai découvert son blog j'ai toujours lu ces commentaires avec plaisir, justesse et une pointe d'humour.
Merci encore

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#2042 Re: VIVEMENT CE SOIR

2011-08-23 08:59

#2041: - VIVEMENT CE SOIR 

 "Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche".


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Texte de Léon-Marc Levy


Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ?

Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme.

Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime.

Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui.

Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste.

Extrait

Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. »

« Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann
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Editeur : Editions du Moment. 19,95 €
Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon


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#2043 Re: Re: VIVEMENT CE SOIR

2011-08-23 08:59

#2042: - Re: VIVEMENT CE SOIR 

 "Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche".


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Texte de Léon-Marc Levy


Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ?

Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme.

Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime.

Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui.

Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste.

Extrait

Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. »

« Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann
300 pages
Editeur : Editions du Moment. 19,95 €
Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon


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#2044 Re: Re: Re: VIVEMENT CE SOIR

2011-08-23 08:59

#2043: - Re: Re: VIVEMENT CE SOIR 

 "Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche".


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Texte de Léon-Marc Levy


Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ?

Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme.

Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime.

Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui.

Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste.

Extrait

Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. »

« Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann
300 pages
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#2045 VIVEMENT CE SOIR

2011-08-23 09:02

Un autre article d'Alexandre Thomas du 17 août

La Vérité sortira comme une torche qui brûle.




Kenneth Thompson est sur le gril.

D'après l'Express, il dit avoir reçu des "confidences" selon lesquelles le procureur Cyrus Vance serait sur le point d'abandonner les 7 charges retenues contre DSK.

C'est la raison pour laquelle sans attendre, l'avocat de Nafissatou Diallo a décidé de passer à l'offensive en publiant un document médical de mauvais goût.

Voici un extrait : "La patiente déclare: "Il m'a poussée vers le bas et m'a enfoncé son pénis (sic) dans la bouche." Elle souffre de l'épaule gauche, mais selon elle, beaucoup moins qu'en début d'après-midi."

A propos de l'épaule, l'Express observe qu'un scanner ultérieur aurait révélé une rupture du ligament, sans toutefois préciser que le scanner en question a été réalisé tardivement à la demande de l'avocat de Nafissatou Diallo. On ne sait pas non plus si cette pièce figure dans le dossier du procureur Cyrus Vance.

Cependant, on aura noté que Kenneth Thompson a déjà été condamné à une amende de 15 000 dollars pour usage de fausse pièce dans un autre procès et que l'Express avait récemment été mis en cause par la famille royale de Monaco pour diffusion de rumeurs.

Finalement, l'Express révèle que l'on s'achemine vers l'abandon total des charges et que DSK pourra quitter les USA sous peu.

Il y a des signes qui ne trompent pas.

NB : selon les avocats de DSK, le dossier médical est simplement vide.



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#2046 VIVEMENT CE SOIR

2011-08-23 09:09

Après les révélations partiales et partielles du rapport médical de Nafissatou Diallo par l'Express, on peut légitimement s'interroger sur les méthodes d'investigation de ce journal qui a récemment mis en cause la famille princière de Monaco à partir de rumeurs.





Selon les déclarations des avocats de DSK reprises par la Tribune de Genève : "le compte-rendu du rapport médical est "inexact et malveillant".

Alors, pourquoi l'Express a-t-il repris ces éléments présentés comme étant nouveaux à une semaine de l'audience cruciale du 23 août ?

A chacun de l'imaginer et deviner pour qui roule la presse française. Une presse aux ordres, hormis le Nouvel Obs et qui a courbé l'échine face à un pouvoir prêt à tout pour se maintenir.

"Nous envisageons des suites au regard de ce qui ne peut s’analyser que comme des imputations diffamatoires portant atteinte à la présomption d’innocence de Dominique Strauss-Kahn", ont de leur part écrit Mes Frédérique Baulieu et Henri Leclerc, les avocats français de DSK.

Une chose paraît à présent évidente : Cyrus Vance n'ira pas au procès avec une menteuse qui pourrait bien être une professionnelle, aussi bien en matière de mensonge que pour le reste, ni avec un avocat véreux prêt à se vautrer dans la boue pour soutirer un chèque à un homme "plein aux as" (sic).

L'Express contribuerait-il à êmpêcher le retour de DSK ? C'est une question posée. Autrement, que peut-on encore attendre d'une presse aussi molle et lâche ?

La caravane passe, mais les chiens n'aboient plus. Ils ont été muselés. Courage, fuyons. Aux abris, tous. Feu nucléaire oblige. Pathétique.

Ce n'est pas pour rien que la fréquentation des blogs explose.

Le salut viendra d'autres cieux !



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#2047 SOUTIEN A DSK - VIVEMENT CE SOIR

2011-08-23 09:11

DSK, en mode warning...




























Sarkozy, je te vois.




Le New York Post affirme que le procureur a déjà abandonné toutes les charges contre DSK.

Mais, c'est demain après 15h (21h, heure de Paris) que l'on sera vraiment fixé, lorsque Nafissatou Diallo et son avocat Kenneth Thompson sortiront du bureau du District Attorney Cyrus Vance. Si bien évidemment ils font une déclaration. Mais, comme Kenneth Thompson a la propension à plaider dans la rue pour enflammer le Bronx, on peut être sûr d'être servi dès demain.

Cependant, quelles que soient les déclarations au sortir de cette entrevue, il faudra quand même attendre le mardi 23 pour s'assurer que DSK sera de retour à Paris au cours de la semaine, car le juge Michael Obus n'est pas tenu de suivre le procureur dans un sens ou dans l'autre.

En attendant, la prudence s'impose donc pour deux raisons.

Premièrement, même si le New York Post est formel, on ne vend pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué et ce n'est pas Perrette, la laitière, qui dirait le contraire.

Deuxièmement et c'est le plus important, un dernier tour de prestidigitation n'est pas exclu, d'autant plus que le silence du Sofitel et de l'Elysée est ahurissant...

Moderato...


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#2048 SOUTIEN A DSK - VIVEMENT CE SOIR

2011-08-23 09:14

Article d'Alexandre Thomas

Kenneth Thompson, baroud d'honneur ou en service commandé ?

Il ne reculerait devant rien, Kenneth Thompson, l'avocat de la rue qui rêve d'enflammer le Bronx. Que ne ferait-il point pour se payer la tête de l'ancien directeur du FMI : un type plein aux as, selon sa cliente Nafissatou Diallo.

Alors que le District Attorney Cyrus Vance est sur le point de siffler la fin du match - du moins au pénal - voici notre homme qui se livre à un baroud d'honneur. L'avocat de Nafissatou Diallo demande ce soir à Cyrus Vance de se dessaisir au profit d'un "procureur spécial".

Début juillet, l'homme avait déjà envoyé une lettre au District Attorney, après la révélation des premiers mensonges de sa cliente, pour lui demander de laisser un procureur spécial reprendre l'affaire.

Evidemment, il n'y avait pas eu de suite à sa demande et selon les spécialistes, il est très peu probable que cette fois sa requête aboutisse.

Alors, que veut Kenneth Thompson au juste ?

La question mérite d'être posée, car on assiste à un acharnement qui sert avant tout les intérêts de la droite française, mais qui in fine risque d'irriter Cyrus Vance, voire la Justice américaine elle-même.

On notera toutefois que Nafissatou Diallo est non seulement expulsable vers la Guinée, mais également passible d'une peine de prison pour parjure.

Pour ces motifs, Cyrus Vance peut parfaitement arrêter Nafissatou Diallo dès ce soir.

Quant à DSK et à ses soutiens de plus en plus nombreux, il ne reste plus qu'à attendre, d'autant plus que la presse américaine promet de nouvelles révélations que le New York Post qualifie même de "bombes".

Rendez-vous dans quelques heures.

PS : le procureur Cyrus Vance a proposé au juge Michael Obus l'abandon de toutes les charges retenues contre DSK. RDV demain au tribunal de Manhattan.


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#2049 SOUTIEN A DSK - VIVEMENT CE SOIR

2011-08-23 09:15

Article d'Alexandre Thomas

Kenneth Thompson, baroud d'honneur ou en service commandé ?

Il ne reculerait devant rien, Kenneth Thompson, l'avocat de la rue qui rêve d'enflammer le Bronx. Que ne ferait-il point pour se payer la tête de l'ancien directeur du FMI : un type plein aux as, selon sa cliente Nafissatou Diallo.

Alors que le District Attorney Cyrus Vance est sur le point de siffler la fin du match - du moins au pénal - voici notre homme qui se livre à un baroud d'honneur. L'avocat de Nafissatou Diallo demande ce soir à Cyrus Vance de se dessaisir au profit d'un "procureur spécial".

Début juillet, l'homme avait déjà envoyé une lettre au District Attorney, après la révélation des premiers mensonges de sa cliente, pour lui demander de laisser un procureur spécial reprendre l'affaire.

Evidemment, il n'y avait pas eu de suite à sa demande et selon les spécialistes, il est très peu probable que cette fois sa requête aboutisse.

Alors, que veut Kenneth Thompson au juste ?

La question mérite d'être posée, car on assiste à un acharnement qui sert avant tout les intérêts de la droite française, mais qui in fine risque d'irriter Cyrus Vance, voire la Justice américaine elle-même.

On notera toutefois que Nafissatou Diallo est non seulement expulsable vers la Guinée, mais également passible d'une peine de prison pour parjure.

Pour ces motifs, Cyrus Vance peut parfaitement arrêter Nafissatou Diallo dès ce soir.

Quant à DSK et à ses soutiens de plus en plus nombreux, il ne reste plus qu'à attendre, d'autant plus que la presse américaine promet de nouvelles révélations que le New York Post qualifie même de "bombes".

Rendez-vous dans quelques heures.

PS : le procureur Cyrus Vance a proposé au juge Michael Obus l'abandon de toutes les charges retenues contre DSK. RDV demain au tribunal de Manhattan.




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#2050 Re: SOUTIEN A DSK - VIVEMENT CE SOIR

2011-08-23 09:15

#2049: - SOUTIEN A DSK - VIVEMENT CE SOIR 

 

Article d'Alexandre Thomas

Kenneth Thompson, baroud d'honneur ou en service commandé ?

Il ne reculerait devant rien, Kenneth Thompson, l'avocat de la rue qui rêve d'enflammer le Bronx. Que ne ferait-il point pour se payer la tête de l'ancien directeur du FMI : un type plein aux as, selon sa cliente Nafissatou Diallo.

Alors que le District Attorney Cyrus Vance est sur le point de siffler la fin du match - du moins au pénal - voici notre homme qui se livre à un baroud d'honneur. L'avocat de Nafissatou Diallo demande ce soir à Cyrus Vance de se dessaisir au profit d'un "procureur spécial".

Début juillet, l'homme avait déjà envoyé une lettre au District Attorney, après la révélation des premiers mensonges de sa cliente, pour lui demander de laisser un procureur spécial reprendre l'affaire.

Evidemment, il n'y avait pas eu de suite à sa demande et selon les spécialistes, il est très peu probable que cette fois sa requête aboutisse.

Alors, que veut Kenneth Thompson au juste ?

La question mérite d'être posée, car on assiste à un acharnement qui sert avant tout les intérêts de la droite française, mais qui in fine risque d'irriter Cyrus Vance, voire la Justice américaine elle-même.

On notera toutefois que Nafissatou Diallo est non seulement expulsable vers la Guinée, mais également passible d'une peine de prison pour parjure.

Pour ces motifs, Cyrus Vance peut parfaitement arrêter Nafissatou Diallo dès ce soir.

Quant à DSK et à ses soutiens de plus en plus nombreux, il ne reste plus qu'à attendre, d'autant plus que la presse américaine promet de nouvelles révélations que le New York Post qualifie même de "bombes".

Rendez-vous dans quelques heures.

PS : le procureur Cyrus Vance a proposé au juge Michael Obus l'abandon de toutes les charges retenues contre DSK. RDV demain au tribunal de Manhattan.