DSK Soutien Pétition pour le soutenir

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Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition DSK Soutien Pétition pour le soutenir.


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#7751 Re: Re: Re:

2011-11-18 16:07

#7748: - Re: Re:  

 

Le traitement de Dominique Strauss Kahn a NY et en France

L agression sexuelle dont se serait – DU FABRIQUÉ DE BOUT EN BOUT – rendu coupable Dominique, ne justifie pas la procédure a laquelle il a eu droit.
Si vous feuilletez le code » Criminal law and Procedures » de NYC ou si vous jetez un oeil sur des dossiers similaires de personnes anonymes , je doute que vous y trouviez une pareille procédure.

Le système de menottes – derrière le dos!!!! – l emprisonnement a RIKERS !!!

POURQUOI LA BAS????

Il y a deux ou trois maison d arrêt a NYC ou il aurait été plus logique, beaucoup plus naturel , de l y faire attendre puisque il avaient decide que la détention provisoire – truc de dingue! – était nécessaire , en effet elle ne sert qu a garantir la représentation du PRESUMÉ coupable dans le cas ou il s avère qu il soit a flight risk.

Et le futur président français, le patron du FMI , qui connait le président des States , et que tout le monde connait UN FLIGHT RISK??

Vraiment? Alors admettons que la détention provisoire soit justifiée, en attendant qu une caution soit décidée. Direction JAIL.

Cela aurait été la procédure, allez, relativement normale s il est tombé sur le roi des cons au tribunal et ils pullulent ….

Ce qu il faut savoir de Rikers, c est que c était d abord construit comme un PENITENCIER.
Ce qui veut dire que l on y met en général que les gens qui ont été condamnes a une peine.
Il y a plusieurs ailes a Rikers. Une pour les fous ou les malade du sida, une pour les femmes, une pour les ados et les condamnes a une peine inférieure a un an.
Une pour Dominique?????

J ai regardé son langage corporel lorsque il a parlé de Rikers et la frousse qui a été la sienne, putain je veux bien l imaginer ….. Il n aurait JAMAIS JAMAIS JAMAIS du y être. Et si le choix avait été d y retourner ( ?????? ) ou de donner son caleçon en gage pour un appart ou un immeuble, qui a le droit de le juger? encore et encore ??

Ainsi la procédure en elle meme si elle ne me choque pas parce que je sais bien que derrière les rideaux devaient oeuvrer pas mal de monde pour se donner tout ce mal…
Les juges marrons aux states sont plus courant qu en France, ou il est plus simple, je n ai pas dit que cela ne se fait pas, de corrompre un juge avec de l argent ou une promesse de nomination future puisque la magistrature et la politique dans ce pays est interconnectée. Ils se vantent eux meme du fait que leur système est basé sur le fric.
» the dollars or the days » set one expression sue j ai moi meme entendu sortir de la bouche d un juge amerloque.

Acheter un juge est un jeu d adolescent.

Ceci étant dit je ne dis pas qu il n y a pas ,, dieu merci , de juges sérieux et travailleurs mais lorsque vous savez le montant de leurs salaires … peu d argent vraiment . Ils se ratrappent beaucoup sur les … privilèges. Et sur la possibilité de monter … juge fédéral par exemple. beaucoup mieux vu et mieux payé.

Lorsque je compare par exemple le gouverneur de NY qui s était fait choper trompant sa femme, et a priori sa patrie, dans unn hôtel – c est toujours dans un hôtel – avec une call girl – 2008. Il a fait ce qu il avait du faire, le pardon a l amerloque : 1- dire pardon a tout le pays devant 54 cameras.
2- se proclammer Sex addict – bonne planque- c est un peu comme dire c est pas moi c est lui.
Mais celui qui a vraiment lancé , en tout cas d apres moi, la mode : merde je me suis fait prendre la main dans la culotte , ma femme va m arracher la tronche je me declare sex addict ça passera peut être, c est Kevin Kostner.

Mais vraiment j aimerais attirer votre attention sur un cas bien plus intéressant.

Il y a quelques années, le maire de washington Barry chaiplukoi , un noir! imaginez vous ça ! LE MAIRE DE LA CAPITALE EST UN NOIR ! super non?

Ben peut être pas. Le mec devait faire chier son monde.
Il avait un point faible ce maire.
La coke. Il aimait bien se faire une ligne ou fumer ce maire de temps en temps.

Il s est fait choper dans un hôtel, avec une femme et de la coke .

Il a été ensuite avéré que le gouvernement américain avait monté TOUTE l histoire, meme fourni la coke a la fille pour qu elle la donne au maire et tout cela dans la chambre d hôtel.. souriez vous etes FRAIMÉ.

Ce genre d op la bas c est la routine vraiment. Il suffit d aller a la bibliothèque ou maintenant avec google le nombres des affaires de cul et de politique arrangées par les autorités …

élisabeth DEJEAN

#7752 queutard compulsif

2011-11-18 16:25

#7751: - Re: Re: Re:  

 queutard compulsif

DOMINIQUE INNOCENT

elisabeth déjeantée

#7753 perv est atteint par le sidaïque!

2011-11-18 16:47

#7751: - Re: Re: Re:  

 à force de laisser traîner sa nouille partout perv aurait contracté le sidaïque!

il est en phase terminal, c'est pourça qu'il est tout devenu maigre

dominique innocent


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#7754 Re: Re: Re:

2011-11-18 17:26


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#7756 Re: Re: soutien à un innocent

2011-11-18 17:31

#2158: ;dirigeait, donc - Re: soutien à un innocent  

 

L'affaire DSK n'est pas une affaire sexuellement médiatique mais bien au dela de ce nous pensons nous Français. L'affaire DSK est une affaire de complot à l'américaine. DSK a été arrêter par le gouvernement américain, un certain Barack Obama. Depuis la révolte Arabe, le gouvernement français a réussi à aider les Tunisiens à renverser leur président , alors que les états unis n'ont pas réussi avec l'Irak, dans le conflit avec la Libye la France a demandé l'aide au Etats Unis pour mener à bien ses opérations surtout satellite, puis l'Otan a été dirigé par la france ce qui à déplu au américains: de plus les Arabes saluent Nicolas Sarkozy comme un héros et non Barack Obama ou Bush comme pour la guerre en Irak et cela en est trop pour eux, ils ont vécu tout ceci comme une humiliation. De plus, DSK dirigait le FMI dont un Français ce qui rajoute un plus à l'humiliation pour Barack. A cela je rajoute que j'ai remarqué pendant les réunions pour la crise européenne sur la crise grecque, c'était DSK qui était parmi les dirigeants européens et non Barack. Je crois que les américains se sont vus comme une puissance finie et que l'europe seul est redevenue une puissance comme au temps des romains.Et pour finir, le partie socialiste attendait une réponse de DSK, non pour la présidentielle mais pour l'argent qu'il pouvait prendre du FMI et distribuer aux Européens pour régler leur crise. Les américains ont vu probablement comme du vol orchestré peut être par Sarkozy et Merkel.


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#7757 Re: MERCI ALEXANDRE THOMAS

2011-11-18 17:33

#2170: - MERCI ALEXANDRE THOMAS 

 Bonjour,

C'est une grande joie et un grand soulagement pour beaucoup.
Vous avez contribué à l'espérance dans un déferlement odieux de
manipulations malsaines.
Beaucoup de gens vous remercient de cet appel d'air frais que vous avez
ouvert et c'est très bien.

DSK a la victoire "modeste" et réagit avec beaucoup de sagesse. Il faut
le souligner car on reconnaît là un homme d'une carrure assez
exceptionnel après cet acharnement qui continue encore aujourd'hui avec
ce lâcher minable de femmes de chambre encore organisé par on se sait
qui ... ces pauvres femmes ne se rendent pas compte qu'elles se font
manipulées si honteusement par des personnes qui ne les respectent en
rien et le prouvent par cette sinistre manipulation.

Cette victoire m'inspire plusieurs réactions:

- le fait qu'il faut absolument ne pas se contenter de cette libération
mais il faudra apporter toute la lumière sur les manipulations
crapuleuses qui ont été orchestrées et trouver ces chefs d'orchestre,
les dénoncer publiquement. Certains ont réellement franchi des lignes
rouges dignes des pires régimes de désinformation que nous ayons connus
dans l'histoire. On vient de casser la direction d'un des organismes le
plus importants pour l'équilibre de la planète sur un simple coup de
tête, une déclaration calomnieuse qui s'empêtre tous les jours un peu
plus dans un discrédits et des mensonges qui n'en finissent plus. La
ficelle est un peu grosse pour continuer à avancer dans l'acharnement de
Maître Thompson et de ses sbires qui doivent être grassement payés par
des organisations qui se cachent bien derrière eux ! Quand va-t-il être
déclaré non plus défenseur d'une victime aujourd'hui déboutée mais
profanateur de calomnies ?

- mais un sentiment de joie est aussi très fort aujourd'hui et c'est
très important de le faire savoir pour casser ce dénigrement qui
transpire encore chez beaucoup de journalistes s'obstinant à faire
croire à une violence qui n'a pus être jugée ! J'avais imaginé un appel
à une grande manifestation ou haies d'honneur à la descente de l'avion
de DSK pour montrer que bien de français n'ont jamais été dupes et ne se
sont pas faits roulés et bernés par cette manipulation odieuse. Le
retour du Phénix doit être festif ! et doit être un grand moment de
soutien des droits de l'homme bafoués et humiliés. Cette humiliation et
cette atteinte majeure à la politique française devra être jugée. Mais
puisqu'un ressortissant français à l'étranger vient de sortir d'une
procédure n'ayant jamais du avoir lieu, a été traîné dans la boue, il
faut aussi que nos hommes d'état actuels déclarent leur soutien à cet
homme et condamne l'ignominie dont il a été victime. Ne sont-ils pas
garants des français à l'étangers. Pourquoi prête-t-on plus d'égards à
des infirmières bulgares (et on ne peut que se féliciter de l'avoir
fait) et si peu d'égarts et de respects envers un homme qui a servi la
France avec tant de compétences ? Que se passe-t-il de la part de nos
hommes d'état ? se rendent-ils compte que leur silence est une véritable
catastrophe et une anomalie honteuse !!! Ils devraient crier à
l'injustice qui a été faite et au plaisir de voir un de leurs
ressortissants libérés d'accusations mensongères ! Hontes à eux ! Mais
ce n'est pas grave, ce sera la population française qui viendra saluer
et fêter le retour de l'homme dont la compétence et la non-violence est
une évidence pour tous !

Il y a encore beaucoup à faire et rien n'est fini pour éclairer le monde
de la vérité sur cette sinistre histoire !
Bonne soirée

alias Jérémie


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#7760 Re: SIGNER CETTE PETITION- SOUTIEN A DSK

2011-11-18 20:40

#2355: - SIGNER CETTE PETITION- SOUTIEN A DSK 

 

Strauss-Kahn est innocent, point barre !
Par Emmanuel Daoud | Avocat au Barreau de Paris | 25/08/2011 | 16H28
Partager:Changer mon statut sur 'Twitter'Partager sur 'Facebook'Partager sur 'del.icio.us'...Le procureur Cyrus Vance a renoncé à poursuivre Dominique Strauss-Kahn faute de preuves suffisantes pour emporter la conviction d'un jury et en raison notamment des mensonges réitérés de la plaignante. Le juge a pris acte. Fin de la procédure.
Le candide aurait pu croire que l'innocence de DSK ne serait plus, dès lors, remise en cause après un processus judiciaire et médiatique des plus éprouvants. En effet, il ne s'agit plus seulement de respecter la présomption d'innocence mais bien de constater que la justice américaine a dit le fait et le droit : DSK est innocent.

Force est de constater qu'il n'en est rien : les commentateurs, nombreux, se lamentent perfidement sur le thème : « Nous ne saurons jamais ce qui s'est réellement passé dans la suite de l'hôtel Sofitel… »

Ils sous-entendent ainsi que le doute subsisterait toujours ce qui, a contrario, veut dire pour les lecteurs et les auditeurs, que DSK aurait, peut-être, réellement commis les infractions reprochées.

De plus, des associations féministes critiquent sévèrement la décision du procureur et du juge américains, la considérant comme infondée et inique au nom de la protection légitime et nécessaire des femmes victimes de viol.

Ne pas fouler au pied une décision de justice
Rappelons donc quelques faits et évidences au-delà des particularismes du système judiciaire américain, afin de restituer toute sa portée, si besoin était, à la décision du tribunal de Manhattan :

•DSK a été interpelé sur la base des accusations de Nafissatou Diallo ;
•son incarcération puis son assignation à résidence ont été décidées pour prévenir tout risque de fuite ;
•selon le bureau du procureur, le dossier médico-légal et les expertises techniques et scientifiques n'ont pas établi que la relation sexuelle avait été imposée ;
•le bureau du procureur, et lui seul, a mis en évidence les mensonges répétés de la plaignante ;
•le bureau du procureur, et lui seul, est arrivé à la conclusion que la preuve de la culpabilité de DSK n'était pas apportée ;
•la défense de DSK n'a pas eu à produire les pièces et à développer la moindre argumentation puisque le débat contradictoire au fond n'a pas eu lieu ;
•il ressort de ce qui précède que la mise en accusation et la « mise en innocence » de DSK sont le produit des seules investigations du bureau du procureur dont on peut penser qu'il n'a pas ménagé ses efforts pour renvoyer DSK devant le jury après avoir requis et obtenu l'incarcération du patron du FMI ;
•certes, il n'y a pas de « bonne ou de mauvaise victime » comme se plaisent à le rappeler, à juste titre, les associations féministes. Il n'en reste pas moins que dans tout processus judiciaire, la crédibilité du plaignant (comme celle du mis en cause) est un élément essentiel d'appréciation de la solidité ou non d'un dossier d'accusation, aux Etats-Unis comme en France.
C'est pourquoi il ne peut être accepté la rhétorique simpliste maintes fois entendue depuis 24 heures : « puisqu'il est difficile de porter plainte lorsque l'on a été victime d'une agression sexuelle » (ce qui relève de l'évidence), « toute femme qui entreprend cette démarche dit forcément la vérité… ». Notre histoire et actualité judiciaire regorgent d'exemples contraires à foison.

La remise en cause de l'innocence de DSK après la décision prononcée ce mardi est insupportable à tout juriste et devrait l'être pour tout citoyen. Colporter le ragot, le doute, le soupçon c'est, au-delà du cas de DSK, fouler au pied toutes les décisions de justice qui ont consacré et protégé un innocent. « Quand la justice a parlé, l'humanité doit avoir son tour. »

Laissons à DSK, comme à tout justiciable (a fortiori innocenté), la possibilité de reprendre le cours de sa vie.

A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89
► Abandon des poursuites contre DSK : le document en français
► Affaire DSK : abandon des poursuites pénales

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#7761 Re: GLANER SUR LE SITE D'ALEXANDRE THOMAS - SOUTIEN DSK

2011-11-18 20:43


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#7762

2011-11-18 20:44


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Mon précédent billet intitulé DSK, qui a intérêt à le discréditer ? a suscité beaucoup de réactions. A titre illustratif, voici le mail personnel posté par un professeur d'université (rebaptisé Le Cyrénéen) qu'il convient de rendre public.
------------------------------------------------------------------------------------------------------

Bonjour,
>
> Je ne souhaite pas pour l'instant rendre publique une intervention, sur
> votre blog. Peut-être parce que j'ai lu tant d'interventions (souvent
> ailleurs que chez vous) d'individus prenant la parole à tout propos sans
> aucune conscience de leur propres propos ... que je suis un peu en froid
> avec tous ces commentateurs anonymes ...
>
> Je partage complètement vos convictions sur l'affaire DSK qui révèle des
> complots terribles de mon point de vue et votre texte du 8 août pose le
> problème de la désinformation de manière très pertinente et pleine de
> bon sens.
> Ce qui m'effraie, c'est la pratique des journalistes qui n'arrivent pas
> à comprendre cette situation pourtant évidente et qui semblent se
> laisser manipuler. Des interventions, en leur temps, de personnalités
> comme Laurent Joffrin, qui est pourtant proche de gens qui sont plus
> prudents, et qui se laissent manipuler en rebondissant sur l'apitoyement
> d'une supposé victime (son intervention face à Badinter), faisant caisse
> de résonance à une accusation que l'on instruit avec précision dans la
> tête du public, me laisse stupéfait. Comme ce journaliste qui a une
> longue expérience peut-il tomber dans un piège aussi gros ? Mais ce
> n'est qu'une des nombreuses anomalies des comportement très peu
> raisonnables des journalistes.
>
> On est face à une opération de grande ampleur pour jeter le discrédit
> sur un homme qui, comme vous l'écrivez si bien, même si il était
> coupable (ce dont je suis absolument convaincu que ce n'est pas le cas),
> n'a d'aucune manière, besoin d'être discrédité. Pourquoi des
> journalistes qui ne voudraient surtout pas se faire instrumentés par des
> politiques très peu recommandables, arrivent à communiquer si mal et à
> se mettre en situation de fautes graves ? Est-on en train de voir un
> abandon d'une éthique du journalisme qui est aujourd'hui prêt à bafouer
> des droits élémentaires et des respects essentiels aux individus pour
> soutenir une cause partisane ? Je suis réellement effrayé de ce que je
> lis et ce que je vois.
>
> Je reste malgré tout confiant car DSK est un individu qui a une attitude
> très respectueuse (beaucoup de noblesse dans son attitude au sens que
> BHL le disait dans un de ses propos qui ont suivis le retournement de
> situation du 1er juillet). C'est une personne suffisamment intelligente
> et sans doute bien entourée pour rebondir quand il en sera temps et
> faire vaciller cette armée de manipulateurs [véreux]. J'espère qu'il aura
> encore le courage de faire cela au delà de son intérêt personnel à
> défendre sa dignité mais surtout pour enrayer une escroquerie ignoble
> qui vient de se mettre en place dans nos média et qui doit être un
> élément que l'Histoire [doit] se souvenir, pour préserver la démocratie et
> les droits de l'Homme en espérant que ce sont encore des valeurs
> d'actualité.
>
> En tout cas, mille mercis pour votre blog qui apporte de l'espérance
> lorsque l'on croit encore à ses valeurs. Je ne sais pas si je peux vous
> être utile pour vous soutenir, mon mail n'étant sans doute pas original
> car, je l'espère, vous en recevez sans doute de nombreux comme celui-là.
>
alias Le Cyrénéen


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#7763 Re: Re: Re: SOUTIEN A DSK

2011-11-18 23:11

#2476

 Conclusion

Un nombre incroyable de gens ont un avis sur ce dossier sans l’avoir creusé. Je les invite à faire leur examen de conscience

Il est proprement scandaleux de voir le nombre de gens fouler la présomption d’innocence au mépris de la loi. Certains journaux sont certainement condamnables, et à tout le moins, ont confondu le devoir d’informer avec le pouvoir de manipuler, avec des arrières-pensées qui sont assez alignées avec la couleur politique.

On peut s’estimer heureux que la justice américaine ait suivi son cours, même si elle aurait du prendre plus de temps avant de prendre une telle décision d’incarcération, car le destin d’un homme, et de beaucoup d’autres avec lui, en aurait sans doute été changé. On peut regretter qu’à notre époque, des pétitions et des manifestations soient organisées pour y faire obstacle.

Je suis personnellement satisfait de voir que la justice abonde dans le sens le plus vraisemblable, celui de l’innocence, comme je l’aurais été aussi si elle avait établi de façon indiscutable l’existence d’un crime. L’assurance du respect de la justice passe avant les opinions politiques. Je suis désolé de voir que pour beaucoup ce n’est pas le cas.

Espérons qu’une communication large leur permettra de comprendre leur erreur

 

: - Re: Re: SOUTIEN A DSK 

 


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#7764 Re:

2011-11-18 23:34

#2729: France -  

 

Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d'haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l'ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l'espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Et, comme il s'asseyait, il vit dans les cieux mornes
L'oeil à la même place au fond de l'horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l'aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l'on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l'eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l'enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l'aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d'elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu'il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d'Enos et les enfants de Seth ;
Et l'on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d'enfer ;
L'ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l'épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d'entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l'aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L'oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : " Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C'est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre
Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,
L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
La conscience...Victor Hugo
Que les responsables de tout ça soient punis un jour !

Visiteur

#7765 Re: Yes we kahn

2011-11-18 23:42

#2782: Alizée 144 - Yes we kahn  

 

Alizée 144

#2782 Yes we kahn

02 Sep 2011, 13:22

Je suis de tout coeur avec Mr. Strauss Kahn et Anne Saint Clair , mon indéfectible confiance pour ce qu'ils viennent de traverser comme épreuve .
Bienvenue à vous deux sur le sol Français , vous avez des amis , pas élus , qui vous garde dans leur coeur , soyez -en certains .
Cordialement à vous deux
charcutière

#7766 de la bite! vive perv!

2011-11-19 01:51

#7765: - Re: Yes we kahn  

 amie des bonobos


Visiteur

#7768

2011-11-19 11:42

Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d'haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l'ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l'espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Et, comme il s'asseyait, il vit dans les cieux mornes
L'oeil à la même place au fond de l'horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l'aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l'on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l'eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l'enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l'aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d'elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu'il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d'Enos et les enfants de Seth ;
Et l'on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d'enfer ;
L'ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l'épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d'entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l'aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L'oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : " Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C'est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre
Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,
L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
La conscience...Victor Hugo
Que les responsables de tout ça soient punis un jour

Visiteur

#7769 Re:

2011-11-19 11:43

#7768: -  

 Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d'haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l'ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l'espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Et, comme il s'asseyait, il vit dans les cieux mornes
L'oeil à la même place au fond de l'horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l'aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l'on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l'eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l'enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l'aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d'elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu'il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d'Enos et les enfants de Seth ;
Et l'on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d'enfer ;
L'ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l'épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d'entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l'aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L'oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : " Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C'est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre
Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,
L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
La conscience...Victor Hugo
Que les responsables de tout ça soient punis un jour


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#7770 Re: Re:

2011-11-19 11:44

#7769: - Re:  

 Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d'haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l'ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l'espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Et, comme il s'asseyait, il vit dans les cieux mornes
L'oeil à la même place au fond de l'horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l'aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l'on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l'eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l'enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l'aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d'elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu'il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d'Enos et les enfants de Seth ;
Et l'on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d'enfer ;
L'ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l'épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d'entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l'aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L'oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : " Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C'est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre
Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,
L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
La conscience...Victor Hugo
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#7771 Re: Re: Re:

2011-11-19 11:45

#7770: - Re: Re:  

 Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d'haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l'ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l'espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Et, comme il s'asseyait, il vit dans les cieux mornes
L'oeil à la même place au fond de l'horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l'aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l'on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l'eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l'enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l'aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d'elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu'il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d'Enos et les enfants de Seth ;
Et l'on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d'enfer ;
L'ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l'épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d'entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l'aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L'oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : " Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C'est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre
Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,
L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
La conscience...Victor Hugo
Que les responsables de tout ça soient punis un jour


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#7772 Re: Re: Re: Re:

2011-11-19 11:45

#7771: - Re: Re: Re:  

 Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d'haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l'ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l'espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Et, comme il s'asseyait, il vit dans les cieux mornes
L'oeil à la même place au fond de l'horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l'aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l'on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l'eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l'enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l'aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d'elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu'il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d'Enos et les enfants de Seth ;
Et l'on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d'enfer ;
L'ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l'épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d'entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l'aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L'oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : " Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C'est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre
Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,
L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
La conscience...Victor Hugo
Que les responsables de tout ça soient punis un jour


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#7773 Re: Re: Re: Re: Re:

2011-11-19 11:46

#7772: - Re: Re: Re: Re:  

 Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d'haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l'ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l'espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Et, comme il s'asseyait, il vit dans les cieux mornes
L'oeil à la même place au fond de l'horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l'aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l'on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l'eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l'enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l'aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d'elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu'il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d'Enos et les enfants de Seth ;
Et l'on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d'enfer ;
L'ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l'épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d'entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l'aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L'oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : " Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C'est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre
Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,
L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
La conscience...Victor Hugo
Que les responsables de tout ça soient punis un jour