Contre la fermeture des boutiques harmonia mundi

Pour que les boutiques puissent vivre, il aurait fallu entamer un dialogue avec les vendeurs eux-même qui connaissent le terrain, les acteurs, ce qu'ils ont à vendre, la musique et ont d'excellentes idées sur ce qui peut aider à redynamiser les choses. Mais pour entamer un dialogue, il faut de l'écoute... et la direction de harmonia mundi n'en a jamais eu à l'égard de ces salariés.
Les "boutiquiers", puisque c'est ainsi qu'ils sont appelés en interne, sont briefés (parfois), fliqués, contraints, engueulés, bref infantilisés et méprisés mais ne sont jamais responsabilisés dans leur poste. S'agissant de gens passionnés, compétents, dévoués et disponibles, on peut parler de gâchis.
Le dialogue, c'est le début de la démocratie dans l'entreprise, c'est croire que les solutions peuvent être trouvées dans l'échange au sein du collectif et non pas pas de le déploiement d'un discours paternaliste vertical. Et ça, malheureusement, ne fait pas partie de la "culture" harmonia mundi.
Plus globalement, l'austérité économique et morale qui plombe cette société depuis plusieurs années, conduit à une rétractation, à un rétrécissement qui n'est pas compatible avec un changement de stratégie. Un poète a dit: "pour sauter, il ne faut pas se mettre à genou, il faut se déployer". Je souhaite beaucoup de courage aux employés d'harmonia mundi ainsi qu'aux diverses filiales du groupe, que je connais bien et que je soutiens.