Les ratés du Rapibus - Les usagers mécontents exigent…

Bravo mesdames on sait que vous avez travaillé fort mais a l’impossible nul n’est tenu! J’ai passé 65 ans mais je suis toujours en activité et je me déplace avec une canne; auparavant il me suffisait d’un autobus pour me rendre au centre-ville. Maintenant il en faut deux avec des périodes d’attente pénibles. Cela me prend en moyenne 20 à 30 minutes de plus par jour. A deux reprises j’ai dû débarquer après être montée à bord car il n’y avait pas de places assises et le chauffeur n’est pas intervenu alors que certains sièges en avant auraient pu être libérés par des passagers plus jeunes et certainement sans aucun handicap visible. Quand je prenais mon express (le 80) je n’avais pas ce problème. De plus les chauffeurs connaissaient leurs passagers et faisaient l’effort de s’aligner au niveau du trottoir afin de faciliter l’embarquement. Maintenant il faut faire l’acrobate pour monter à bord. Pourtant les autobus sont adaptés mais la bonne volonté ou le manque de sensibilisation et de formation- peut-être ?- font que la majorité des chauffeurs préfèrent ignorer les besoins d’une certaine clientèle. Et que dire des lignes de quartier qui font fi des besoins des gens du coin et découragent tout déplacement en dehors de heures de pointe. L’idée que nous devions marcher ou prendre un vélo pour que le système de transport en commun fonctionne est pour le moins bizarre – comme l’étaient les pubs payées par la STO et affichées à l’arrêt au bas de la rue de Cannes par exemple au printemps; -MARCHER? Jusqu’à la Gappe? Je me vois mal le faire et je pense que même mes voisins les plus fringants auraient bien du mal à le faire à moins de se lever une heure plus tôt le matin! Quel gaspillage d’argent des contribuables - la preuve même que la direction de la STO et le premier magistrat sont complètement déconnectés du quotidien de des usagers.