CONTRE la loi ESR "Fioraso", parce que POUR la langue française !

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#1100 Facultés : les cours en anglais sont une chance et une réalité

2013-05-10 17:49

Facultés : les cours en anglais sont une chance et une réalité

Article de :
Françoise Barré-Sinoussi (Prix Nobel de médecine),
Vincent Berger (président de l'université Paris-Diderot),
Alain Fuchs (président du CNRS),
Serge Haroche (Prix Nobel de physique et administrateur du Collège de France),
Antoine Petit (directeur général adjoint d'Inria),
Cédric Villani (médaille Fields)

Parmi ses missions fondamentales, le service public de l'enseignement supérieur développe des coopérations internationales et participe notamment à la construction de l'espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche. Les universités développent des échanges scientifiques internationaux et accueillent de nombreux étudiants étrangers. Elles envoient également les étudiants français effectuer des semestres ou des années d'études dans d'autres pays.
Ces échanges internationaux de chercheurs, d'étudiants - sont indispensables pour que notre recherche et notre innovation se maintiennent au meilleur niveau mondial et dynamisent notre économie. Ils renforcent également l'image et le rôle de la France dans le monde. L'étudiant étranger conserve pendant toute sa vie de l'affection pour le pays qui l'a accueilli pendant une partie de sa jeunesse.

La loi sur l'enseignement supérieur et la recherche en passe d'être examinée par l'Assemblée nationale est pourtant l'occasion d'une querelle déconcertante. La loi propose d'autoriser l'enseignement dans une langue étrangère dans les universités, ce qui est, en principe, toujours impossible aujourd'hui, depuis la loi Toubon qui date du siècle dernier (1994). Les universitaires ont, pour nombre d'entre eux, oublié cette interdiction et l'anglais s'est déjà de facto introduit dans les salles de cours.

On recense ainsi plusieurs centaines de masters en France dans lesquels on enseigne en anglais. Les voix qui s'élèvent au nom de la défense de la langue française nous paraissent donc totalement décalées par rapport à la réalité universitaire contemporaine, mais aussi gravement contre-productives pour ce qui concerne les intérêts de la France et de la francophonie.

Sauf dans des disciplines très particulières, les scientifiques du monde entier utilisent l'anglais pour communiquer. L'anglais est choisi pour l'immense majorité des publications scientifiques et des conférences internationales. En conséquence les étudiants en thèse dans les laboratoires doivent très vite maîtriser l'écriture scientifique, l'expression orale dans cette langue et sa compréhension. C'est pourquoi la plupart des principales universités à travers le monde, y compris dans des pays non anglophones, proposent des cours ou des cursus complets de master en anglais. Cette offre leur permet d'accueillir facilement les étudiants du monde entier - en particulier français -, de les préparer à l'anglais dans leur spécialité - ou plus exactement au "global english" ou "globish" de leur science - et de mieux les insérer dans leur futur travail de jeune chercheur.

Au-delà de l'intérêt scientifique, l'enseignement en anglais permet d'attirer des étudiants étrangers en provenance de pays dont les jeunes s'orientent majoritairement vers des pays anglophones. Si l'enseignement supérieur français conserve une attractivité internationale importante - avec près de 300 000 étudiants étrangers, la France est cinquième derrière les Etats Unis, le Royaume-Uni, l'Australie et l'Allemagne -, cette attractivité se révèle très hétérogène et extrêmement faible pour certaines nationalités (la Corée, l'Inde ou le Brésil, par exemple).

La raison principale est la barrière de la langue dans nos cursus, et davantage de cours en anglais permettraient de les convaincre. Quel dommage que la France se prive de ces étudiants ! Ajoutons qu'ils auraient pour la plupart eu à coeur d'apprendre le français en vivant dans notre pays, par exemple en suivant des cours de français langue étrangère que leur offrent par ailleurs nos universités. Le "global english" dont il est question ici n'est qu'une langue véhiculaire, qui, partout où on la parle, ne fait que se rajouter aux autres langues sans s'y substituer.

Il n'est pas ici question de contraindre les enseignants qui ne le souhaitent pas à enseigner en anglais. Le projet de loi n'entravera aucun enseignant. Dans le respect du principe d'indépendance des enseignants-chercheurs, il rend davantage de choses possibles, il dynamise leur recherche, il favorise l'insertion de la France dans le monde en renforçant son attractivité. Il renforce la France et, avec elle, la francophonie.

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#1101 Re: Facultés : les cours en anglais sont une chance et une réalité

2013-05-10 19:55:18

#1100: - Facultés : les cours en anglais sont une chance et une réalité 

 

"Répétez 1000 fois un mensonge et il deviendra une vérité". La novlangue fait partie de ce procédé, vous savez : la paix c'est la guerre, la connaissance c'est l'ignorance, l'euro c'est la prospérité, l'anglais c'est l'avenir. Et que ça vous rentre dans le crâne. Vous êtes pathétique. Passer des heures à envoyer le même message avec pour carte maîtresse des collabos nobels qui ont dû travailler avec des équipes américaines et servent leurs maîtres, je m'en tape comme d'une guigne. Ils n'ont à mes yeux aucune légitimité. Vous savez les savants ont très souvent, hier comme aujoud'hui, servi des causes plus que douteuses. Je crois aussi que leur motivation principale est leur propre ambition et réussite et non pas l'intérêt commun. Ils s'en foutent. Leurs intérêts privés ne doivent donc en aucun cas dicter la règle à toute une nation et encore moins à tout un espace géographique appelé francophonie. Moi, figurez-vous, mon moteur est tout autre, ma motivation, c'est l'intérêt commun, pas l'ambition personnelle, la réussite (entendez l'aspect comptable du je possède l'argent, la gloire, une renommée, non, l'intérêt commun, le lien social, améliorer notre destin avec pour socle une culture rassembleuse et porteuse d'espoir et de fraternité. Le français peut et doit avoir cette vertu, l'anglais certainement pas. La langue du dominateur ricain, de l'ultra-libéralisme, de la privatisation des services publics, de la délapidation de notre patrimoine, de la dictature européenne, de la concurrence acharnée et faussée, de l'abrutissement des gens par la publicité, le monde marchand, la culture de masse appauvrissante et déracinée, de la standardisation attristante qui ne donne même plus envie de voyager: partout la même musique de merde en globiche, les mêmes modes de fringues frappées des mêmes mots en globiche sans aucun sens, notre environnement est totalement soumis à ce diktat de l'anglais.Avec un tel projet nous n'existeront plus. Petit rectificatif, puisque la compétition et les classements semblent vous importer plus que toute autre valeur, la France n'est pas au 5e rang des pays recevant le plus d'étudiants étrangers, mais 3e. L'Allemagne, c 'est elle qui a rétrogradée depuis qu'elle a fait le choix d'abandonner sa langue. Ils commencent à penser d'ailleurs (les Allemands) que cela a peut-être été une erreur. La langue allemande, et avec elle la culture allemande, ne rayonne absolument plus, la demande d'allemand c'est totalement effondrée (comme les naissances!). Ce n'est donc absolument pas un exemple à suivre. Eux qui étaient un grand peuple scientifique, il ne l'est plus aujourd'hui. Et leur langue d'enseignement qui n'est plus la leur, ne doit pas y être étrangère. On ne maîtrise bien un sujet que lorsqu'on maîtrise la langue. Et il n'est pas donné à tout le monde de bien posséder une autre langue que la sienne. Déjà qu'avec la sienne… Dynamiser notre économie, dites-vous ? alors que toute notre industrie fout le camp ? Ce n'est pas l'anglais qui empêchera les délocalisations et la perte de notre industrie. Et une économie sans industrie n'est pas grand chose. Ah, j'oubliais, "l'industrie" touristique, la France transformée en grand camp de vacances, en effet il faut savoir dire bonjour et répondre à combien ça coûte en anglais. Les autres langues pour des besoins aussi limités peuvent tout aussi bien faire l'affaire si on faisait un peu d'effort, non l' anglais. Une obsession. Le pompon : A Nimes, aux arènes, la signalétique est en deux langues : Visite, Visit ; Arène, Arena ; Ticket, Ticket, la connerie n'a jamais tué personne. On le constate tous les jours. La ressemblance des mots auraient dû faire pencher pour le choix d'une autre langue, non, l'anglais. Faut-il prendre vraiment les gens, même touristes, pour des imbéciles. Ah mais j'y pense, le seul français les aurait peut-être fait fuir. Il est pas moderne. L'autre argument massue des anglomaniaques partisan du : "faut vivre avec son temps". Je vous laisse avec vos cursus et autres balivernes de ceux qui pour "réussir" sont près à toutes les bassesses ou à toutes les soumissions. Le mot " résistance " doivent pas connaître. Toujours prompts à rabâcher ce qu'on leur a mis dans le crâne. La preuve, ce déferlement psycho-maniaque.

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#1105 Re: Facultés : les cours en anglais sont une chance et une réalité

2013-05-10 21:36:58

#1100: - Facultés : les cours en anglais sont une chance et une réalité 

 

"Un mensonge répété 10 fois reste un mensonge. Répété 10 000 fois, il devient une vérité."
regem caeli

#1123 Re: Facultés : les cours en anglais sont une chance et une réalité

2013-05-11 21:44:25

#1100: - Facultés : les cours en anglais sont une chance et une réalité

Le simple fait que vous ne sachiez faire que du copier-coller montre votre faiblesse d'esprit. Que cela vous apporte-t-il? De plus, en avez-vous lu le contenu? Il n'y a pas besoin d'aller à la fac pour apprendre le globish. Réalisez-vous que c'est notre langue maternelle, que nous maîtrisons, qui est sacrifiée au profit d'une sous-langue? Quel est le réel objectif, alors? Je vous invite á lire 1984 si vous ne l'avez pas encore fait.