CONTRE la loi ESR "Fioraso", parce que POUR la langue française !

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#1076

2013-05-10 04:44

nous devons protéger la langue française car elle est menacée de disparition. La culture francophone doit survivre à l'anglais et éventuellement dans un avenir plus ou moins rapproché au mandarin.

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#1077

2013-05-10 07:32

NON AUX NOVLANGUES
Flamme de l'Étoile

#1078 : Atteindre 10000 ce dimanche est possible.

2013-05-10 08:17

Obtenir 315 signatures en trois jours est POSSIBLE, vu l'augmentation ces trois derniers jours.

Aidez la pétition_UPR, la pétition_UPR vous aidera.

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#1079

2013-05-10 08:25

Après avoir tué ses langues régionales, la République annihile tous les efforts des francophones pour éviter l'hégémonie de l'anglais et l'appauvrissement culturel mondial qui en découlera.

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#1080

2013-05-10 11:48

Stop à l'impérialisme de la langue anglaise ou langue du "business" !!!

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#1081

2013-05-10 12:14

on s'en fout!
on veut des sous
on veut du travail
on veut des vacances
rien a branler des langues!
attetez d'etre contre tout!!!
arretez de vouloir faire vivre les autres a la bougie!!!

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2013-05-10 14:36


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2013-05-10 14:49


JM

#1084 Re:

2013-05-10 14:50

#1082: -

Bon sang, cela ne sert à rien de nous re-re-relancer sur le sujet. Ce texte est basé sur le même corpus d'idée, la même soupe que l'on avale à longueur de journée ! La chance pour qui, la chance pour quoi, la réalité de qui, la réalité de quoi ! Combien de fois mais combien de fois on nous fait dégouliner ces arguments : ce sera une chance pour vous ! (l'Europe est une chance pour nos entreprises, l'Euro vous protegera, l'anglais est la chance de la Francophonie...).

Mes c'est quoi ce truc !

Nous sommes à ce point dépendant, faible, pas d'honneur, condamné à suivre cette foutue voix, pas d'audace, pas d'innovation, pas de différence...

Votre "réalité contemporaine" c'est tout simplement celle des dominés !

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2013-05-10 14:51


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2013-05-10 14:52


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2013-05-10 14:52


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2013-05-10 14:53


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2013-05-10 14:54


JM

#1092 Re:

2013-05-10 14:54

#1075: -

N'importe quoi, les langues espagnole, arabe, chinoise (surtout) sont trés usitées sur l'internet également...

Cher visiteur, vous faites partie de la catégorie : c'est comme ça, c'est Eux les plus fort ! (celle là elle peut mener loin)

JM

#1093 Re:

2013-05-10 15:18

#1081: -

Non on s'en fout pas !

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2013-05-10 15:38



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#1095 Re: Re:

2013-05-10 15:55

#1094: Léa - Re:

Oui merci pour ce texte, c'est toujours bien de flater son maître ! (yes !)

Flamme de l'Étoile

#1096 Re: n° 1082. Inutile copier dix fois votre long texte incompréhensible.

2013-05-10 15:56

#1094: Léa - Re:

Lauréat de prix nobel ou pas, je m'en fiche.

Je suis Agrégé de Politique de Philosophie et de Mathématiques. Cela vous va ?

Un poisson pourrit par la tête.

Une nation est vassalisée par la langue étrangère et la monnaie euro.

Au-delà des échanges culturels internationaux il y a L'INTÉRÊT SUPÉRIEUR NATIONAL pour des générations de francophones à venir.

 


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#1097 LEA

2013-05-10 16:02

A la lecture de ce texte, je serai ravie que vous m’énonciez les arguments qui feraient que cette loi permettrait de protéger la francophonie et la langue française. C'est bien de mettre en boucle ce texte mais  faut-il encore l'expliquer et argumenter non.......


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#1098

2013-05-10 17:04

REFUSONS LE SABORDAGE DU FRANÇAIS (paru dans le monde le 26 avril 2013) La France n'est certes que la source historique, et non la propriétaire exclusive de la langue française, que partagent avec elle, à travers le monde, les soixante-dix-sept États et gouvernements constituant ensemble l'Organisation internationale de la francophonie (OIF). Du moins jusqu'ici. Car le projet de loi Fioraso, qui veut imposer, en faveur de l'anglais, une très large extension des exceptions au principe du français langue de l'enseignement, des examens et des concours, pourrait avoir pour conséquence, du fait de la valeur symbolique d'un acte de sabordage du français par la France officielle elle-même, un doute croissant quant à la légitimité de la promotion de cette langue par les autres pays francophones. Heureusement, quelques espoirs subsistent : le directeur du Salon du livre du Beyrouth me disait, à la fin d'octobre 2009, en un français aussi classique que sa voix était sereine et teintée d'ironique mépris : "Laissez là vos alarmes : si la France torpille le français, d'autres pays seront toujours là pour le revigorer et galvaniser sa diffusion !"

On se demande, pourtant, d'où peut bien venir, en France, cet acharnement contre la langue française. De la monarchie à la République, surtout aux heures les plus tragiques de cette dernière, tout illustre ce dicton : "C'est par sa langue que vit une nation." Les dirigeants de la nation française sont-ils donc saisis d'une pulsion d'autodestruction ? A supposer que tel ne soit pas le cas, tout francophone lucide ne peut qu'adresser aux gens de pouvoir à Paris et aux intellectuels malvoyants qui les inspirent, le message suivant : "N'entendez-vous pas s'esclaffer les étudiants étrangers que votre exorbitante et naïve assurance prétend attirer dans vos universités et vos écoles par un enseignement en anglais, alors qu'il n'y est pas langue maternelle ? Ne voyez-vous pas que les mieux informés d'entre eux commencent à avoir pitié de votre dérisoire servilité face aux mécanismes du profit, et à se demander quelle déplorable aliénation vous torture, alors qu'ils respectaient jusqu'ici la culture et la langue françaises ? Allez-vous protéger enfin vos tympans contre les sirènes des universitaires liés par des conventions avec des établissements anglophones, et qui n'ont pas encore compris que c'est en utilisant le français qu'ils accroîtront le prestige de leurs travaux, et non en mordant le sol devant l'anglais ?"

Le français est depuis le XIIIe siècle une langue à vocation internationale, d'abord européenne, puis levantine, puis mondiale. Il est aujourd'hui la seule langue, avec l'anglais, qui soit présente sur les cinq continents. Chaque réunion de l'OIF montre que la promotion du français encourage celles de toutes les autres langues des pays membres. Madrid, Lisbonne-Brasilia, et maintenant Pékin dressent, face à la résistible domination de l'anglais, l'arme irrésistible de la diversité. Et c'est à ce moment même que la France, qui possède une longue antériorité historique dans l'illustration de sa langue, devrait sacrifier cette dernière aux pauvres pièges de l'argent ? !

Il est encore temps de réagir devant le burlesque en passe de devenir le consternant. Il est encore temps de se mobiliser avant qu'un projet de loi porteur du cancer ne soit proposé à la représentation nationale. Une partie grandissante du public bien informé est en train de se déprendre du vertige de l'américanisation déguisée en mondialisation. L'Académie française, elle aussi, dénonce un projet suicidaire.

Quant aux masses françaises, abreuvées de sous-culture américaine, elles ne manifestent aucun désir de substituer l'anglais au français dans l'enseignement en France. Ce sont donc les forces vivantes et majoritaires du pays que l'on insulte en plaçant l'anglais sur un piédestal dont il n'a que faire, surtout venant du gouvernement français. Battons-nous pour notre langue ! Car même si l'enjeu est aussi d'éviter, par solidarité civique, aux autorités de sombrer dans le grotesque en même temps que dans l'indignité, c'est de notre identité qu'il s'agit. Il n'est plus temps de clore nos paupières : nous sommes en guerre !

CLAUDE HAGÈGE (linguiste)

Sont contre aussi :
Michel Serre (philosophe)
Antoine Compagnon (Professeur, docteur ès-lettres, au Collège de France et à l'Université de Colombia EU)
Jacques Attali (économiste, haut fonctionnaire et PS). Mondialiste convaincu, sa position est étonnante mais néanmoins très argumentée.
Pouria Amirshahi (député et secrétaire national au PS),
Abdou Diouf (ancien président du Sénégal et actuel président de L'OIF)
Jean-Marc Ayrault (je me permets de le mettre car avec sa circulaire relative à l'usage de la langue française, il semble avoir voulu recadrer sa ministre Fioraso)
L'OEP (Observatoire européen du plurilinguisme)
L'ASDIFLE,
La CGT, la FSU… et quantité d'autres syndicats :
(SNESUP, SNCS, SNEP, SNASUB, SNETAP) – CGT (SNTRS, FERC-Sup, CGT INRA) – Solidaires (Sud Education, Sud Recherche EPST, Solidaires Etudiant.e.s) – SNPREES-FO – SLU – SLR… Autre pétition en ligne avec plus de 3000 signataires parmi lesquels une très forte majorité de chercheurs)
Le mouvement étudiant (le MET) qui sur son site à mis en ligne un article dont le titre est : La loi Fioraso sacrifie la langue française sur un mauvais diagnostic)

On pourrait ajouter toutes les associations de défense de la langue française, l'ACADÉMIE FRANçAISE et un grand nombre de réactions internationales qui vont toutes dans le sens d'une inquiètude si ce projet de loi venait à être voté.

Etc… j'en oublie !



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2013-05-10 17:48



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#1100 Facultés : les cours en anglais sont une chance et une réalité

2013-05-10 17:49

Facultés : les cours en anglais sont une chance et une réalité

Article de :
Françoise Barré-Sinoussi (Prix Nobel de médecine),
Vincent Berger (président de l'université Paris-Diderot),
Alain Fuchs (président du CNRS),
Serge Haroche (Prix Nobel de physique et administrateur du Collège de France),
Antoine Petit (directeur général adjoint d'Inria),
Cédric Villani (médaille Fields)

Parmi ses missions fondamentales, le service public de l'enseignement supérieur développe des coopérations internationales et participe notamment à la construction de l'espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche. Les universités développent des échanges scientifiques internationaux et accueillent de nombreux étudiants étrangers. Elles envoient également les étudiants français effectuer des semestres ou des années d'études dans d'autres pays.
Ces échanges internationaux de chercheurs, d'étudiants - sont indispensables pour que notre recherche et notre innovation se maintiennent au meilleur niveau mondial et dynamisent notre économie. Ils renforcent également l'image et le rôle de la France dans le monde. L'étudiant étranger conserve pendant toute sa vie de l'affection pour le pays qui l'a accueilli pendant une partie de sa jeunesse.

La loi sur l'enseignement supérieur et la recherche en passe d'être examinée par l'Assemblée nationale est pourtant l'occasion d'une querelle déconcertante. La loi propose d'autoriser l'enseignement dans une langue étrangère dans les universités, ce qui est, en principe, toujours impossible aujourd'hui, depuis la loi Toubon qui date du siècle dernier (1994). Les universitaires ont, pour nombre d'entre eux, oublié cette interdiction et l'anglais s'est déjà de facto introduit dans les salles de cours.

On recense ainsi plusieurs centaines de masters en France dans lesquels on enseigne en anglais. Les voix qui s'élèvent au nom de la défense de la langue française nous paraissent donc totalement décalées par rapport à la réalité universitaire contemporaine, mais aussi gravement contre-productives pour ce qui concerne les intérêts de la France et de la francophonie.

Sauf dans des disciplines très particulières, les scientifiques du monde entier utilisent l'anglais pour communiquer. L'anglais est choisi pour l'immense majorité des publications scientifiques et des conférences internationales. En conséquence les étudiants en thèse dans les laboratoires doivent très vite maîtriser l'écriture scientifique, l'expression orale dans cette langue et sa compréhension. C'est pourquoi la plupart des principales universités à travers le monde, y compris dans des pays non anglophones, proposent des cours ou des cursus complets de master en anglais. Cette offre leur permet d'accueillir facilement les étudiants du monde entier - en particulier français -, de les préparer à l'anglais dans leur spécialité - ou plus exactement au "global english" ou "globish" de leur science - et de mieux les insérer dans leur futur travail de jeune chercheur.

Au-delà de l'intérêt scientifique, l'enseignement en anglais permet d'attirer des étudiants étrangers en provenance de pays dont les jeunes s'orientent majoritairement vers des pays anglophones. Si l'enseignement supérieur français conserve une attractivité internationale importante - avec près de 300 000 étudiants étrangers, la France est cinquième derrière les Etats Unis, le Royaume-Uni, l'Australie et l'Allemagne -, cette attractivité se révèle très hétérogène et extrêmement faible pour certaines nationalités (la Corée, l'Inde ou le Brésil, par exemple).

La raison principale est la barrière de la langue dans nos cursus, et davantage de cours en anglais permettraient de les convaincre. Quel dommage que la France se prive de ces étudiants ! Ajoutons qu'ils auraient pour la plupart eu à coeur d'apprendre le français en vivant dans notre pays, par exemple en suivant des cours de français langue étrangère que leur offrent par ailleurs nos universités. Le "global english" dont il est question ici n'est qu'une langue véhiculaire, qui, partout où on la parle, ne fait que se rajouter aux autres langues sans s'y substituer.

Il n'est pas ici question de contraindre les enseignants qui ne le souhaitent pas à enseigner en anglais. Le projet de loi n'entravera aucun enseignant. Dans le respect du principe d'indépendance des enseignants-chercheurs, il rend davantage de choses possibles, il dynamise leur recherche, il favorise l'insertion de la France dans le monde en renforçant son attractivité. Il renforce la France et, avec elle, la francophonie.