Pour une ouverture annuelle au public du Phare du Millier
Dans le cadre d’une orientation du Conservatoire du Littoral vers la destination d’un gîte patrimoinial locatif (donc privé), nous demandons votre avis de ce que vous aimeriez voir devenir ce haut lieu du patrimoine maritime du Cap Sizun. Nous vous proposons ici deux destinations possibles dont une défendue par l’association Phare en Cap. Il faut prendre en compte que le site étant labellisé Grand site de France, que la maison phare soit ouverte ou pas, il y aura une augmentation de la fréquentation sur le site, c’est mathématique. Notre avis : être sur place pour en faciliter la gestion.
- Un gîte patrimonial : dans ce cas, le phare sera fermé au public. Seuls les locataires y auront accés, privatisant les lieux. Idée du Conservatoire : donner sa destination première : loger la famille du gardien, donc une famille en location saisonnière. 40 000 personnes resteront ainsi au portail…
- Un accés ouvert au public toute l’année : l’association propose de perenniser ce qu’elle a commencé, des expostions à thème culturelles et artistiques avec une entrée gratuite. Afin de financer le fonctionnement, elle propose d’aménager une chambre d’artiste qui pourra être aussi une chambre patrimoniale dont les revenus servitont à payer un à deux emplois. Elle s’engage à ce que le phare reste ouvert au public, à l’époque des gardiens, il était déja un lieu d’échange entre la famille du gardien et les gens du quartier. Elle propose dans un dossier de 53 pages un aménagement dans ce sens. Elle à aussi pour défense, que devant l’augmentation des visites, elle aura au moins la possibilité d’en organiser la gestion sur place (protéger l’espace naturel, le nettoyer quotidiennement). En conservant un pôle touristique avec le moulin, elle permet aux gîtes et chambres d’hotes de se remplir, les clients se rapprochant des lieux touristiques dans leur choix locatifs. Le phare tel quel, permet aussi de faire la promotion du Cap Sizun, de pousser les gens à poursuivre leur cheminement vers d’autres lieux du territoire. A noter : du 03 septembre au 19 décembre 2016, 8 130 visiteurs, principalement des locaux.
En annexe, nous vous demandons si vous souhaitez que le « garage Malgorn », petit bâtiment sur le coté du phare soit détruit. Ce sont les ponts et chaussée qui ont amené le matèriel et le gardien ainsi que les locaux qui l’ont construit dans des conditions moins faciles qu’aujourd’hui. Le Conservatoire du Littoral a émis le souhait de le détruire, l’association voudrait le conserver en l’habillant afin qu’il s’intègre au mieux sur le site. Le terrain, n‘est pas constructible et nous manquons de place dans le phare, ce bâtiment pourrait servir à de multiples usages.
Dernières nouvelles!
Le Conservatoire nous demande une remise des clés alors qu'il a demandé au préalable une concertation le 02 février! Ce qui sous entend que lors de cette concertation nous risquons de ne pas avoir gain de cause!
Le dossier que nous défendons:
https://drive.google.com/file/d/0B-3EIMr1WZ0OVFJfWFFkd1lQYWs/view?usp=sharing
Avancée de l'affaire", le Télégramme jette le pazvé dans la mare!
En septembre dernier, l'association Phare en Cap s'est créée pour "faire revivre le phare du Millier", le sémaphore emblématique de cette pointe ventée du Cap Sizun. Elle y a organisé une série d'expositions qui ont draîné près de 10.000 visiteurs curieux de découvrir ce lieu, fermé de longue date. Une aventure qui pourrait bien s'arrêter là...
En effet, pour pouvoir organiser ses rendez-vous artistiques dans la maison-phare du Millier, à Beuzec-Cap-Sizun, l'association Phare en Cap bénéficie d'une autorisation d'occupation temporaire (AOT). Accordée jusqu'au 31 décembre dernier, cette AOT n'a pas été renouvelée. L'association doit donc laisser le lieu clos.
"D'importants travaux à prévoir"
Rappelons que le Conservatoire du Littoral est propriétaire de la Pointe du Millier depuis 1983 et qu'il est affectataire du bâti, à savoir du moulin et du phare. La gestion du site est déléguée à la communauté de communes. C’est dans ce cadre que le Conservatoire a mandaté une étude de diagnostic du sémaphore, qui montre «qu’il y a d’importants travaux à prévoir», indique Didier Olivry, en charge du dossier au Conservatoire.
«Notre priorité, c’est d’isoler la lanterne du reste du bâtiment, pour qu’elle continue à fonctionner et à assurer la sécurité en mer. Ensuite, c’est de faire en sorte que ce bâtiment public puisse le rester. En tant qu’établissement public, nous nous devons de respecter scrupuleusement toutes les règles en matière de sécurité et de normes d’accueil du public».
Le diagnostic montrant que le bâtiment ne répond pas à ces normes, le Conservatoire n’a pas renouvelé l’autorisation d’occupation temporaire (AOT) qui permettait à l’association Phare en Cap d'occuper la maison du phare pour ses expositions, jusqu’au 31 décembre 2016.
Une AOT qui lui avait été accordée le 1er septembre. Le Conservatoire ne lui a pas non plus accordé un délai jusqu’à Pâques, comme elle le lui a fait savoir dans un courrier reçu hier par Christian Tonelli, le président de Phare en Cap.
Le phare transformé en gîte ?
«Pour des questions juridiques, administratives et de sécurité», le Conservatoire lui demande donc de libérer les locaux et d’en remettre les clés à la communauté de communes. Dans ce même courrier, elle invite l’association à une rencontre, courant février.
Ce qui ne manque pas d’étonner Christian Tonelli. «En 99 jours d’ouverture au public, nous avons enregistré 9.600 visiteurs, pour les cinq expositions que nous avons proposées. Des expositions de photos, de peinture, de maquettes, toutes sur le thème de la Bretagne maritime. Nous avons fait tout cela sans subvention. Nous avons produit un dossier de 50 pages pour défendre la viabilité de ce projet et plus d’une centaine de personnes ont signé une pétition en ligne pour le soutenir. Mais j’ai bien l’impression que c’est vers la transformation du lieu en gite que l’on se dirige».
«La décision n’est pas prise», assure Didier Olivry, précisant que les gîtes patrimoniaux qui sont aménagés dans les sémaphores sont loués à des tarifs préférentiels, qui permettent à toutes les bourses d’y accéder. «Nous avons l’obligation de trouver un niveau de rentabilité suffisant pour ces bâtiments qui nécessitent de l’entretien. Par ailleurs, la convention prévoit qu’il y ait plusieurs journées annuelles d’ouverture des lieux au public, comme pendant les journées du patrimoine. Mais nous souhaitons avant tout maintenir le dialogue, c’est pour cela que nous invitons l’association autour de la table. Nous ne renions pas le travail qu’elle a effectué et nous allons voir s’il y a compatibilité ou pas pour la suite. Mais le fait d’avoir occupé le lieu ne doit pas être un argument en soi».
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