DSK Soutien Pétition pour le soutenir

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#7526 Re:

2011-11-03 21:10

#7523: -  

 

http://journalistesabishkek.typepad.fr/


Un message flirtant avec la xénophobie
Pour assurer son financement et pérenniser le mouvement, Femen s’est lancé récemment dans le marketing, en créant une série de tasses, de t-shirts, de posters portant son logo, deux seins stylisés peints en jaune et bleu, couleurs du drapeau ukrainien. L’organisation réalise aussi régulièrement des empreintes en peinture ou en plâtre des seins des militantes et les mets aux enchères sur Internet. Un business qui a pour slogan : « Clique sur un sein, achète Femen. » Le procédé choque Natacha Tchermalykh, membre de la toute jeune organisation Offensive féministe, plutôt ancrée à gauche et lancée l’an dernier : « Même si je suis d’accord avec leur revendication de départ, Femen opte sans scrupules pour un autre échange symbolique, celui de la marchandisation du corps. »

Selon Offensive féministe, Femen n’est pas à une contradiction près, et ses membres ont également souligné les amalgames xénophobes dont ses militantes se seraient rendues coupables, en filigrane de leurs campagnes. « J’ai été particulièrement choquée par leur protestation contre la venue des supporters de l’équipe de football turque Galatasaray dans la ville de Lviv, lors d’un match contre l’équipe du « Karpaty », confie Natacha Tchermalykh. Femen proposait d’interdire la présence des Turcs à Lviv au niveau municipal, considérant qu’ils représentent un danger majeur pour les femmes ukrainiennes. Le discours de Femen dans ce cas-là rejoint clairement le discours de Svoboda, un parti d’extrême droite ukrainien, particulièrement hostile aux mouvements migratoires et à la présence des étrangers sur le territoire de leur pays. Les Turcs, quand à eux, sont stéréotypés par Femen comme une horde "hyper-virile" de "barbares" ne sachant pas contrôler leur pulsions sexuelles... » Les images postées en ligne lors de cette campagne médiatique sont en effet assez éloquentes : une jeune femme, complètement nue et les seins peints aux couleurs du club Karpaty, est encadrée par deux supporters ukrainiens aux mines patibulaires qui protègent son sexe de leurs mains. « En dehors de l’esthétique très douteuse de toute la scène, une autre interprétation, plus politique, est possible, estime Natacha Tchermalykh. Ici, la féminité stéréotypée de Femen fait alliance avec une masculinité exacerbée de la micro-société très patriarcale des supporters de football, cette dernière étant censée "sauver" la femme ukrainienne des hommes turcs... Pour ma part, un mouvement de femmes qui combinerait un discours libertaire et avec un discours xénophobe est insoutenable

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#7527 Re: Re:

2011-11-03 22:33:18

#7526: - Re:  

 

12.10.2011

Le viol en France, une calamité nationale

http://alexandre-thomas-forum.blogs.nouvelobs.com/media/02/00/4256215212.jpg...






















"ON NE SE SERT PAS D'UNE POSSIBLE INJUSTICE POUR DEFENDRE UNE CAUSE" (Elisabeth Badinter, authentique féministe)


PARIS, 11 oct 2011 (AFP)

Avec l'affaire DSK, le viol fait la Une depuis des mois mais les préjugés persistent : c'est pourquoi deux journalistes ont enquêté pour tenter de décrypter ce qui ressemble trop, malgré les discours, à une tolérance envers un crime, qui n'est pourtant pas une fatalité.

Nul besoin de couteau ou de pistolet pour violer. Un viol sur deux est commis sans violence physique. Peur, sidération, menaces suffisent à pétrifier la victime, expliquent Audrey Guiller et Nolwenn Weiler dans "Le viol, un crime presque ordinaire" (Le Cherche Midi).

En dix chapitres, nourris de témoignages de victimes et d'agresseurs, d'interviews de juristes, policiers, médecins, criminologues et sociologues, les journalistes dressent un état des lieux accablant et essayent de briser le mur du silence.

Car qui sait ce qu'est vraiment un viol, ce qui arrive aux victimes après leur agression ou ce qui se passe dans la tête d'un violeur.

En France, une femme sur six est victime de viol ou de tentative au cours de sa vie, soit 206 viols chaque jour.

Et ce n'est pas un simple fait divers concernant des malchanceuses tombées sur des monstres aux pulsions sexuelles irrépressibles : 90% des violeurs ne présentent aucune pathologie mentale, selon cette enquête.

Le violeur peut être le père, le frère, le collègue, le voisin, le conjoint. Celui dont on ne se méfie pas. La plupart des victimes ont moins de 18 ans et la majorité des filles et femmes violées le sont par quelqu'un de leur entourage, familial, professionnel ou amical.

Certes, quand ils sont jugés, les agresseurs sont sévèrement punis. Mais moins de 10% des victimes portent plainte.

Et si l'on viole dans tous les milieux sociaux, 90% des condamnés viennent des classes populaires, notent les deux journalistes qui travaillent notamment pour Ouest-France.

Après un viol, rien n'est plus comme avant. Mais la vie des victimes peut reprendre. Plusieurs en témoignent aussi. Même si la France reste très en retard pour la prise en charge des victimes.



Source : AFP


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#7531 Re: Re:

2011-11-04 09:26:50

#7526: - Re:  

 

Forum d'Alexandre Thomas


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Voiçi une magnifique définition de l'amour
"....l'amour est patient et bon, il n'est pas jaloux , il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgeuil,, ne cherche pas ses propres intérets,, ne s'irrite pas,, il ne tient pas compte du mal subi, il ne se réjouit pas de l'injustice,mais se réjouit avec la vérité ,, il supporte tout , croit tout , espère tout ,endure tout ...." 1 corinthiens 13: 4-7
Quand on est capable d'éprouver un tel amour , on a aussi la capacité de pardonner...!
moi je ne peux que me réjouir de voir un homme et une femme rester unis et solidaires face à l'adversité
comme on dit içi aux antilles " sa ki pa kontan ...toufé !" ceux qui ne sont pas content peuvent s'étouffer !

Écrit par : blemblak | 03.11.2011

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Il semblerait qu'Anne a eu des mots très durs envers elle dans le livre ( biographie d'Anne) qui est sorti il y a une ou deux semaines. Pauvre Sainte Nitouche, elle voulait avoir l'argent d'Anne et n'a pu concretiser sa menace d'aller au civil pour tentative de vol car primo on n'a pas des preuves et secundo soit les Boys de Neuilly ne veulent plus miser sur un cheval perdant ou Me Koubbi ne veut plus faire de la charité .
Même la Moma Mansoureh n'a plus de voix. Quand on est payé on chante n'importe quelle connerie MAIS quand le robinet de Neuilly est fermé, on s'attaque à des innocents ( eh oui elle n'ose pas dire quoique ce soit au sujet de son "amie" Camille, qui a six ans moins qu'elle, car la maman de Camille l'a déjà avertie).
Elle doit être jalouse du clan DSK

Écrit par : Americaine | 04.11.2011

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#7539 Re: Re:

2011-11-04 23:37:53

#7526: - Re:  

 

par Frédérique Baulieu et Henri Leclerc, avocats de Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire Tristane Banon Il fut un temps où les condamnés étaient flétris pour la vie par une marque au fer rouge sur l'épaule, C'était une peine infligée par les juges qui avaient auparavant dit que la culpabilité était établie. Voilà qu'au vu du communiqué annonçant la décision prise par le parquet de classer la plainte en tentative de viol déposée par Tristane Banon contre Dominique Strauss-Kahn, celui-ci porterait désormais la marque rouge et serait "officiellement un agresseur sexuel" à vie. Il avait été accusé de s'être livré à des actes dont nul ne saurait contester qu'ils soient, s'ils avaient été commis, horribles et intolérables. Lors de son audition par les services de police, dans le souci de ne rien cacher de la réalité du déroulement de cette rencontre avec Tristane Banon, il a spontanément déclaré que, l'entretien terminé, après un moment d'échanges plus badin et alors qu'il avait le sentiment "qu'une certaine ouverture existait", il avait voulu l'embrasser, qu'elle l'avait repoussé en lui disant : "Ça ne va pas ?" et qu'il avait immédiatement renoncé. Le parquet proclame dans un communiqué destiné à la presse, qui n'est donc pas une décision de justice susceptible de recours mais qui est repris de manière malveillante comme une vérité judiciaire par certains, que Dominique Strauss-Kahn aurait reconnu des faits d'agression sexuelle sans donner d'autres précisions sur cette reconnaissance. Le parquet sait pourtant ce qui a été reconnu. Ces faits ne sauraient être qualifiés d'agression sexuelle puisque ce délit grave est obligatoirement commis avec violence, contrainte, menace ou surprise. A moins de recourir pour les besoins de la cause à une interprétation extensive nouvelle qui n'a jamais été admise par les juges. Lorsque le parquet classe la plainte de Tristane Banon au motif que, faute d'éléments de preuve suffisants sur les faits dénoncés, les poursuites ne peuvent être engagées du chef de tentative de viol, il constate une évidence. Mais lorsque le même parquet, dont il faut rappeler que la plume est serve, écrit que "des faits pouvant être qualifiés d'agression sexuelle sont quant à eux reconnus", il commet non seulement une erreur mais aussi une faute. -------------------------------------------------------------------------------- Le 13 octobre, le parquet de Paris classe sans suite la plainte pour "tentative de viol" de Tristane Banon contre Dominique Strauss-Kahn, estimant toutefois que des faits qualifiés d'agression sexuelle sont "reconnus" mais prescrits Écrire une réponse

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#7542 Re: Re:

2011-11-04 23:49:43

#7526: - Re:  

 

Un autre regard sur la Grece ! Par Comité entraide DSK Date: 03 nov 2011, Non classé Un autre regard sur la Grece ! Quel regard avez-vous sur ce pays Les Grecs ne paient pas leurs impôts, les Grecs ne paient pas la TVA, les Grecs font du travail au noir un sport national. faut-il pour autant leur jeter la pierre ? Bon sens du peuple ! Gouvernement, pas assez ferme !

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#7550 Re: Re:

2011-11-05 00:55:29

#7526: - Re:  

 

Tribune Libre / Le Monde / 14.06.11
http://bit.ly/m6PqIC

Je ne sais si Dominique Strauss-Kahn est innocent ou coupable des faits qui lui sont reprochés. Je ne sais qu'une seule chose, et malheureusement ce savoir, qui relève de l'évidence, est de moins en moins partagé : Dominique Strauss-Kahn n'est pas un symbole mais une personne singulière, avec un nom et un prénom. Même ceux qui, impressionnés par l'acte d'accusation et les indices distillés dans la presse, lui refusent la présomption d'innocence, devraient lui accorder, ce serait quand même la moindre des choses, la présomption d'individualité.

Au lieu de cela, on conceptualise Strauss-Kahn à tour de bras et à longueur de talk-shows, on en fait un spécimen, un emblème, une catégorie ; on le noie dans l'abstraction. "Qui il est" est remplacé par ce qu'il est ou ce qu'il est censé être : le dominant dans ses oeuvres, le vieux-mâle-blanc-libidineux, le membre du club des puissants que rien n'arrête et qui se croient tout permis.

Son procès devient le procès de l'Occident prédateur, le procès du racisme, le procès de l'islamophobie, le procès du sexisme, le procès de la persistance de l'Ancien Régime dans l'Europe démocratique, le procès des baisers volés, des plaisanteries grivoises et la conception française du commerce des sexes, le procès enfin de tous les violeurs, de tous les pédophiles et toux ceux qui s'obstinent à refuser de partager les tâches ménagères. Deux humanités se font face : celle qui écrase et celle qui est écrasée. Par l'entremise des femmes de ménage new-yorkaises, la seconde dit aujourd'hui à la première : "Assez ! Dominique Strauss-Kahn doit payer pour ce qu'il nous a fait."

Eh bien non, il ne vous a rien fait. Ce qu'il a fait, c'est à la justice de le déterminer. Si l'on transforme le procès d'un homme en procès de la domination, alors la justice se retrouve sans objet, la cause est entendue, le verdict est déjà tombé et les audiences n'ont plus lieu d'être sinon comme châtiment, comme humiliation publique, comme lynchage politico-judiciaire, comme "Shame on you !" ("honte à vous").

Dans La Tache (Gallimard, 2004), ce roman qui commence en pleine affaire Clinton-Monica Lewinsky, Philip Roth dit qu'il avait rêvé d'une banderole géante tendue d'un bout à l'autre de la Maison Blanche comme un de ces emballages dadaïstes à la Christo et qui proclamait : "A human being lives here" ("Ici demeure un être humain")...

J'ai envie moi aussi d'emballer la "luxueuse résidence" où vit celui qui a été jugé indésirable par tous les copropriétaires des appartements de Manhattan et de rappeler aux photographes, aux envoyés spéciaux, aux éditorialistes, aux touristes, aux féministes, aux déconstructionnistes de tous les pays, aux professionnels du rire, à la gauche morale et à la droite trop contente de pouvoir défendre à son tour, qui plus est contre un socialiste, la cause des opprimés, que là demeure un être humain.

Un être de chair et de sang. Certes l'agression du Sofitel (si elle est avérée) est incomparablement plus grave que ce qui s'est passé dans le bureau Ovale entre le président et sa stagiaire. Mais un être humain est un être humain. S'il y a une leçon à retenir du XXe siècle, c'est que nous devons, coûte que coûte, nous arc-bouter à cette tautologie. Et cela vaut également pour la plaignante réduite elle-même à une abstraction, instrumentalisée et désincarnée sans vergogne par ceux qui font profession de s'émouvoir de son sort.

Parmi les procès nés de l'affaire Strauss-Kahn, il y a celui de l'omerta, de la loi du silence, de la complaisance dont la presse française aurait fait preuve envers la classe politique. Au nom de la sacro-sainte séparation entre vie privée et vie publique, on aurait couvert des agissements répréhensibles et notamment celui du dragueur particulièrement lourd qu'était l'ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI).

Certains journalistes font donc leur mea culpa en se frottant les mains. Ils promettent de faire connaître au peuple entier les turpitudes de ses mandataires au lieu de réserver cette connaissance à un petit nombre de privilégiés. Ils s'engagent à fouiller les existences, à écouter les conversations, à dénoncer les transgressions et à ne respecter qu'un seul secret : celui de leurs sources. Le droit démocratique de savoir et l'exigence citoyenne de moraliser la vie publique leur imposent d'accroître encore leur pouvoir. Quelle aubaine !

Dans L'Insoutenable Légèreté de l'être et dans Les Testaments trahis (Gallimard, respectivement 1984 et 2000), Milan Kundera nous raconte une histoire très instructive. Voulant discréditer deux grandes personnalités du "printemps de Prague", le romancier Jan Prochazka et le professeur Vaclav Cerny, la police a diffusé leurs conversations en feuilleton à la radio.

"De la part de la police c'était un acte audacieux et sans précédent. Et, fait surprenant : elle a failli réussir ; sur le coup, Prochazka fut discrédité : car, dans l'intimité on dit n'importe quoi, on parle mal des amis, on dit des gros mots, on n'est pas sérieux, on raconte des plaisanteries de mauvais goût, on se répète, on amuse son interlocuteur en le choquant par des énormités, on a des idées hérétiques qu'on n'avoue pas publiquement, etc. (…). Ce n'est donc que progressivement (mais avec une rage d'autant plus grande) que les gens se sont rendu compte que le vrai scandale ce n'étaient pas les mots osés de Prochazka mais le viol de sa vie ; ils se sont rendu compte (comme par un choc) que le privé et le public sont deux mondes différents par essence et que le respect de cette différence est la condition sine qua non pour qu'un homme puisse vivre en homme libre ; que le rideau qui sépare ces deux mondes est intouchable et que les arracheurs de rideaux sont des criminels."

Cette parole antitotalitaire sera-t-elle entendue ? Ou l'affaire Strauss-Kahn achèvera-t-elle de nous convaincre que l'arrachage du rideau n'est pas criminel mais salutaire dès lors qu'il est l'oeuvre de journalistes citoyens et non de policiers ?

Alain Finkielkraut, philosophe
Rédigé par Club Dsk le Mercredi 15 Juin 2011 à 17:38 | {0}

http://www.wmaker.net/_images/icones/bulle_com.png...


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#7558 Re: Re:

2011-11-05 13:29:14

#7526: - Re:  

 

http://journalistesabishkek.typepad.fr/


Un message flirtant avec la xénophobie
Pour assurer son financement et pérenniser le mouvement, Femen s’est lancé récemment dans le marketing, en créant une série de tasses, de t-shirts, de posters portant son logo, deux seins stylisés peints en jaune et bleu, couleurs du drapeau ukrainien. L’organisation réalise aussi régulièrement des empreintes en peinture ou en plâtre des seins des militantes et les mets aux enchères sur Internet. Un business qui a pour slogan : « Clique sur un sein, achète Femen. » Le procédé choque Natacha Tchermalykh, membre de la toute jeune organisation Offensive féministe, plutôt ancrée à gauche et lancée l’an dernier : « Même si je suis d’accord avec leur revendication de départ, Femen opte sans scrupules pour un autre échange symbolique, celui de la marchandisation du corps. »

Selon Offensive féministe, Femen n’est pas à une contradiction près, et ses membres ont également souligné les amalgames xénophobes dont ses militantes se seraient rendues coupables, en filigrane de leurs campagnes. « J’ai été particulièrement choquée par leur protestation contre la venue des supporters de l’équipe de football turque Galatasaray dans la ville de Lviv, lors d’un match contre l’équipe du « Karpaty », confie Natacha Tchermalykh. Femen proposait d’interdire la présence des Turcs à Lviv au niveau municipal, considérant qu’ils représentent un danger majeur pour les femmes ukrainiennes. Le discours de Femen dans ce cas-là rejoint clairement le discours de Svoboda, un parti d’extrême droite ukrainien, particulièrement hostile aux mouvements migratoires et à la présence des étrangers sur le territoire de leur pays. Les Turcs, quand à eux, sont stéréotypés par Femen comme une horde "hyper-virile" de "barbares" ne sachant pas contrôler leur pulsions sexuelles... » Les images postées en ligne lors de cette campagne médiatique sont en effet assez éloquentes : une jeune femme, complètement nue et les seins peints aux couleurs du club Karpaty, est encadrée par deux supporters ukrainiens aux mines patibulaires qui protègent son sexe de leurs mains. « En dehors de l’esthétique très douteuse de toute la scène, une autre interprétation, plus politique, est possible, estime Natacha Tchermalykh. Ici, la féminité stéréotypée de Femen fait alliance avec une masculinité exacerbée de la micro-société très patriarcale des supporters de football, cette dernière étant censée "sauver" la femme ukrainienne des hommes turcs... Pour ma part, un mouvement de femmes qui combinerait un discours libertaire et avec un discours xénophobe est insoutenable