Non au parc éolien sur le plateau remarquable d'Innimond
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2015-05-09 09:10- Date de la suppression: 2015-05-10
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#3352 Re: Re: Re: Re: prochainement émission France 3 "Pièces à conviction : à qui profitent les éoliennes2015-05-10 16:35Pourquoi ne pas dire que finalement EDF à ete condanné à lui payer une amende pour payer les frais de justice |
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#3353 quelle belle journée !2015-05-10 18:48Splendide journée au soleil, le calme, les hirondelles et des marcheurs qui vantent les charmes du village, vous souhaitant bon courage dans votre combat ... |
LUG |
#3354 LE PROJET ABRACADABRANT DE L' ADEME2015-05-11 10:17Chers amis, Je lis régulièrement votre blog, et j' apprécie votre combat difficile contre un projet qui était imposé par un Maire malhonnête. Je me bats moi-même contre un projet dans les Monts du Pilat (Loire et Haute-Loire) que veulent nous imposer des élus locaux, Mairies, Communauté de Communes, etc... Je suis actuellement en train de faire une étude critique du Rapport de l' ADEME qui veut transformer à l' horizon 2050 la France en "champ de ventilateurs géants", au mépris de toute cohérence écologique, technique et économique. Prenez connaissance du projet de l' ADEME, publié sur son site ce 9 mai, et lisez l' étude que j' ai commencée, sur le blog de la pétition "Sauvons Taillard". Je signe sous le pseudo actuel de "LUG". Visitez aussi notre site informatif "Protégeons Taillard" qui développe divers sujets sur les énergies tout en faisant une large étude des aspects néfastes de l' éolien. Au passage, si ce n' est déjà fait, signez aussi notre pétition. NB : Mon étude critique durera plusieurs jours... |
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#3355 Re: Re: Re: Re: Re: prochainement émission France 3 "Pièces à conviction : à qui profitent les éolie2015-05-11 10:38
Certes, dans cette affaire EDF a été condamnée à payer une amende pour payer les frais de justice....mais EDF a fait appel de cette décision. C'est pourquoi, en ce qui concerne INNIMOND, nous ne cessons de dire et répèter que la promesse de bail signée en 2012 est très lourde de conséquences.... d'où notre inquiétude et notre colère très justifiées et légitimes face à ce projet caché à la population pendant plusieurs années..... |
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#33562015-05-11 10:44A Cuxac-d'Aude, stupeur et indignation après le feu vert éolienLe 21 janvier à 6h00 par V. D. | Mis à jour le 21 janvier Le tribunal administratif vient d'autoriser le parc de cinq éoliennes de Valeco. Un ancien dossier refusé une première fois. Réactions aux Garrigots. Aux Garrigots, c'est la consternation. Car si les riverains qui ont rejoint le collectif étaient suspendus à l'autorisation judiciaire du permis de construire, le temps avait eu tendance à éloigner la menace. Mais depuis quelques jours, l'horizon est barré par la perspective des mâts prochainement érigés, pour les premières rangées d'habitations, à 500 mètres à peine "Je suis écœurée, c'est lamentable. On se demande comment à un certain niveau, on peut imaginer que des gens puissent vivre à 500 mètres d'aérogénérateurs. On n'est pas un pays de liberté, c'est pas vrai !" déplore, très affligée, Josette Biggieo. "Je suis désolée exprime sa voisine, Monique Germa. Car nous les aurons sous le nez. S'il n'y avait pas de terrain disponible, je comprendrais, mais c'est tout le contraire ! Là, il y a énormément d'espace autour et ils installent des éoliennes de 100 m de hauteur devant nous. Imaginez-vous le bruit ? Les valeurs des maisons sont dépréciées. Ce permis a été autorisé avec deux éoliennes en moins par rapport au permis initial, pour des raisons faunistiques. Et nous alors ? La réalité, c'est que notre vie compte moins que celle des oiseaux". Entre l'eau et le vent Au total, 600 personnes sont directement concernées par le projet éolien de SA Valéco SPE, que le juge vient d'autoriser. Un ensemble de résidences très étalées dans les écarts de Cuxac-d'Aude, entre le chemin des Garrigots, le chemin Mouchaïras, et celui de l'Horte de Senty. Un ensemble urbain désormais délimité par les digues et... les futures éoliennes. "On considère qu'un parc éolien fait chuter l'estimation financière de votre bien à 20 %" déclare, d'emblée, Martine Nothacker. "Je suis consternée, explique cette riveraine qui a dépensé beaucoup d'énergie dès la première heure. "Nous sommes extrêmement choqués, car ce second permis a été accordé par le préfet dans la plus grande discrétion. Il n'y a pas eu d'enquête publique, au motif que le second dossier était le même que le premier. C'est lors d'une promenade que l'un d'entre nous est tombé sur un panneau devant le domaine d'Aubian relatif au permis de construire du parc éolien". Les riverains s'organisent alors pour attaquer ce nouveau permis. Car il y 5 ans, lorsqu'un premier permis de construire de 7 éoliennes de la société Valeco avait été refusé par le préfet, les riverains avaient soufflé, heureux de ce dénouement. Mais c'était seulement une bataille gagnée et la société vient maintenant de remporter une nouvelle manche. "Je suis étonné et déçu, réagit M° Moreau, avocat du collectif, autant par le résultat que par la légèreté de l'examen. Le juge n'a pas tenu compte d'éléments qui entachent la procédure et la rendent irrégulière, comme le dossier incomplet de l'avis défavorable de la DIREN, ou encore qu'il ne soit pas fait mention dans le permis du poste électrique". "Nous avons l'impression de ne pas avoir été pris au sérieux. C'est politique. Quels que soient nos arguments, ils auraient été balayés" résume tristement Martine Nothacker. Le collectif n'a pas encore décidé ou non d'interjeter appel de ce jugement. |
Groupons nos actions au niveau national |
#3357 Re: Re: Re: Re: Re: Re: prochainement émission France 3 "Pièces à conviction : à qui profitent les é2015-05-11 11:26Allons nous encore longtemps nous laisser berner
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un habitant |
#3358 Re: fanatisme ( jusqu'au bout )2015-05-11 12:04N'oublions pas que les ordres et les recommandations viennent d'en haut ( Mdme Royale ) et à INNIMOND Mr NODET qui nous avait dis : rappelons nous en :.quoiqu'il arrive, je mènerai ce projet jusqu'au bout !!!!! |
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#33592015-05-11 12:59Nous aussi nous serons là jusqu'au bout pour dénoncer le contexte de signature et faire valoir l'opinion des habitants. |
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#3360 Lecture du soir2015-05-11 17:48Sommes-nous enfumés par les éoliennes géantes ?
Par Jean Germain, Sénateur (PS) d’Indre-et-Loire et Vice-président de la commission des finances du Sénat. Les éoliennes géantes, en tant que source d’énergie propre, posent deux obstacles : elles fonctionnent de manière intermittente ; elles sont chères. Alors que la première difficulté devrait conduire à en faire un usage raisonné correspondant à des besoins spécifiques, donc à implanter les éoliennes industrielles uniquement en lien avec une activité qui peut se satisfaire d’une fourniture intermittente d’électricité, la question s’est focalisée sur l’obstacle financier présenté comme un défi. Il a été avancé qu’il fallait faire preuve de volontarisme. En soi, cette approche n’est pas incompatible avec une approche raisonnée. Mais l’arrivée massive de subventions, à travers un tarif de rachat obligatoire financé par les factures d’électricité, a conduit à évacuer la réflexion sur la pertinence de l’implantation des éoliennes. Une forme de productivisme, consistant à vouloir implanter le plus possible d’éoliennes industrielles, est devenue une fin en soi. Cette démarche est défendue par des lobbyistes haut de gamme qui cajolent les pouvoirs publics et que s’offrent les promoteurs éoliens grâce à la manne financière dirigée vers eux et aux seules fins de la conserver le plus longtemps possible. La contrepartie qu’ils offrent est-elle réellement examinée ? Elle consiste en des mots : bonne conscience de faire reculer le nucléaire ou d’agir pour le climat, emplois créés, fiscalité mise au service du monde rural. Alors qu’une analyse plus poussée montre que nombre de promoteurs éoliens sont liés à des sociétés pratiquant la spéculation immobilière ou à des entreprises de transport routier, et que la préoccupation du profit écrase complètement le souci de l’environnement, il est malheureux que le parlement ne se saisisse pas plus des alertes qui sont lancées par des associations, des chercheurs, des médecins mais aussi par la Cour des comptes ou le service interministériel de prévention de la corruption. Il faut reconnaître que la réflexion et l’analyse semblent presque rabat-joie quand on considère un certain discours d’opinion qui n’a même plus besoin d’être formulé : l’éolien est posé comme une évidence, les images des éoliennes servent à illustrer tout article, tout sujet grand public, sur les énergies renouvelables voire sur les énergies tout court. Les éoliennes sont plus évocatrices qu’une image de laine de verre ou de double vitrage. Même le site Internet du Sénat utilise un pictogramme représentant une éolienne pour conduire à la page présentant les textes relatifs à l’énergie. Mais est-on si certain que les gens y soient favorables ? La somme des opinions individuelles dans la population est-elle à l’unisson de l’opinion générale supposée ? Un temps, un sondage a été avancé pour montrer qu’une grande partie de la population accepterait l’implantation d’éoliennes près de chez elle. Mais, alors que, par définition, la masse citadine des personnes sondées n’était pas concernée par l’objet de l’enquête, l’acharnement du lobby éolien à obtenir des « simplifications » juridiques limitant le plus possible les recours dont il dénonce la quantité, tout comme son insistance à se voir transférer l’élaboration des décisions le concernant, est un bon révélateur du rejet réel que suscitent les éoliennes industrielles. Il est urgent de se saisir de cette question et de ne pas se laisser bercer par les discours bien rôdés des professionnels de la communication qui viennent dénoncer les blocages administratifs de notre pays « que tout le monde connaît bien et qui empêchent la croissance » ou réclamer « l’indispensable sécurisation des investissements », à l’occasion de l’examen du projet de loi sur la transition énergétique. Trois raisons peuvent être facilement avancées pour interroger le système actuel. 1. Le retour de l’expérience allemande montre qu’au niveau global, les éoliennes industrielles ne constituent pas une source d’énergie de substitution. Les Allemands ont voulu fermer leurs centrales nucléaires mais les éoliennes, qui ne fonctionnent en moyenne qu’un quart du temps et pas quand on le souhaite ni quand on s’y attend, sont inaptes à les remplacer. Alors les Allemands, conscients qu’ils devaient avoir une capacité de production d’électricité à même d’alimenter leur pays sans l’apport d’aucune éolienne, en période de pointe comme en période normale, ont relancé les centrales à énergie fossile. Aujourd’hui, ils polluent le centre et l’est de l’Europe. Il faut cesser d’aller trop loin dans l’impasse. Du point de vue de l’utilité, ces éoliennes industrielles ont toutes les caractéristiques de ce que l’on appelle un gadget. Mais alors que le gadget est plutôt associé à l’image d’un objet qui tient dans la main et que l’on place sur une étagère ou sur un bureau, l’idée ne vient pas spontanément d’associer à ce concept des constructions visibles à des kilomètres à la ronde, qui pèsent des centaines de tonnes et dont le coût d’installation représente, pour chacune, l’équivalent de plusieurs années de budget d’une commune rurale. En même temps, il faut avoir à l’esprit que non seulement les éoliennes telles que déployées aujourd’hui s’avèrent inutiles comme énergie de substitution, mais que, comme elles sont censées avoir des effets écologiques, l’exploitation des éoliennes s’accompagne de l’obtention de certificats donnant des droits à polluer par ailleurs. Des holdings financières l’ont bien vu, qui sont présentes sur ce secteur. Cela ne figure pas dans les plaquettes avantageuses qui présentent les éoliennes sur de jolis fonds bucoliques, au milieu des enfants et des vaches, ou sur de sympathiques dessins aux couleurs pastelles qui agrémentent des documents de travail. 2. Les éoliennes industrielles consomment énormément d’espace en termes de pollution visuelle et sonore. Sans compter l’enfouissement à jamais, à moins de deux mètres, de milliers de tonnes de béton qui sont coulés en bloc pour constituer les socles destinés à soutenir des éoliennes, c’est-à-dire des générateurs que font tourner des pales de six à huit tonnes chacune à plus de cent mètres de haut. La faiblesse de notre législation est aberrante, qui n’impose qu’une distance de cinq cents mètres des habitations, là où d’autres pays exigent au moins un kilomètre et demi et où les médecins demandent que plusieurs kilomètres séparent les maisons des éoliennes industrielles. Localement, les argumentaires des représentants de commerce d’une « technologie innovante » est toujours le même, bien rôdé : avec cinq cents mètres, la loi est respectée et les prochaines éoliennes à installer seront plus performantes et moins bruyantes que celles de la génération précédente. L’expérience montre la fausseté de ces arguments. Ce qui évolue dans le temps, c’est la taille de ces engins, toujours plus hauts. L’UNESCO a menacé de déclasser le Mont-Saint-Michel si des éoliennes industrielles étaient implantées à moins de vingt kilomètres. Personne ne cherche à acheter une maison qui serait proche d’une éolienne. Des décotes très importantes sont observées, traduisant la diminution de la qualité de vie. Est-il apocalyptique d’imaginer que demain des demandes de permis d’exploiter des gaz de schiste sur ces mêmes terrains seront justifiées par le fait qu’ils sont déjà « sacrifiés » ? Quand il n’y a pas de site classé, aucune réglementation sérieuse ne protège les campagnes contre l’invasion des éoliennes géantes. Faut-il que les paysages ruraux qui ne sont pas classés se transforment pour leurs habitants en territoires où il devient infernal de vivre, dans une ambiance de friche industrielle ou de bord d’autoroute ? Voir une éolienne quelques secondes depuis sa voiture ou une heure le temps d’une inauguration, ce n’est pas la même chose que de vivre à proximité toute la journée et toute la nuit, toute l’année, pendant des années. Le milieu rural apporte une qualité de vie incomparable. Ceux qui se plaignent de ses handicaps sont les premiers à le reconnaître. De plus, le tourisme est souvent un moteur de l’économie locale et assure une indispensable diversité de revenus. Si les premières éoliennes ont pu susciter la curiosité au début, ce temps est révolu. Qui s’intéresserait à la Tour Eiffel s’il y en avait partout ? Au contraire, quels sont parmi les urbains ou les périurbains, ultra majoritaires dans notre pays, ceux qui iront se détendre en face des éoliennes ? Les éoliennes pénalisent fortement le monde rural et le monde urbain dans leur relation de complémentarité qui doit être au contraire développée. Le rapport rendu par le sénateur Alain Bertrand au début de l’été 2014 le rappelait et le Président de la République, lors de ses vœux consacrés à la ruralité, le 17 janvier 2015, à Tulle, le confirmait. À cet égard, il est intéressant de noter qu’il y a parlé de la nécessité de développer les énergies renouvelables et a évoqué, prenant son département en exemple, le photovoltaïque et les barrages hydroélectriques, mais qu’il s’est bien gardé de revendiquer les éoliennes alors que plus de deux cents y sont en projet dans les cartons des promoteurs qui invoquent le fait qu’il n’y en a qu’une dizaine d’implantées. S’il pensait que l’éolien est une bonne chose, l’aurait-il passé sous silence ? Afin que des éoliennes aient une certaine utilité pour contribuer à la satisfaction des besoins courants des ménages et des entreprises en électricité, il en faudrait un nombre gigantesque, comme on peut en observer dans le désert algérien ou dans le désert américain, ou les placer dans des endroits régulièrement ventés et par ailleurs non peuplés comme dans le sud de la France. Où, en France, en répartir le nombre jamais suffisant ? Qui peut sérieusement imaginer couvrir tout notre pays verdoyant, dont le caractère des paysages a fait naître plus d’une vocation écologiste, avec ces engins à côté desquelles les lignes à haute tension, qu’ils n’empêchent pas, paraissent des insectes ? On pourrait aussi parler des routes et des carrefours disproportionnés mais indispensables pour faire passer les engins spéciaux acheminant les éléments gigantesques des éoliennes, afin de les livrer, de les réparer ou de les démanteler. Sans compter les tranchées nécessaires aux raccordements. À cet égard, on a pu voir récemment un conseil général, la Creuse, affronter ERDF au tribunal administratif, autour de la question de savoir jusqu’à quel point ce dernier, qui subit l’obligation de raccorder les éoliennes, doit aussi remettre tous les lieux en état. Il y a là des contradictions flagrantes avec tous les efforts faits par ailleurs. La physionomie de notre pays est en cause. Or, à l’heure actuelle, l’État n’a aucune vision globale des projets en cours et se préoccupe juste, dans le projet de loi de transition énergétique, de recenser les parcs éoliens existant. 3. Un énorme gaspillage d’argent est constaté. Peut-on se le permettre ? Il y a un an, la Cour de Justice de l’Union européenne, interrogée par le Conseil d’État, a vu des aides publiques dans le tarif d’achat obligatoire dont bénéficient les éoliennes, puisque ce qui est prélevé sur les factures l’est à la demande de la puissance publique et est affecté selon sa volonté. Il a fallu beaucoup de contorsions juridiques pour que la commission européenne ne demande pas le remboursement des aides versées depuis quinze ans au secteur éolien : la raison de fond n’était pas juridique mais tenait à l’impossibilité matérielle de revenir en arrière. Est-ce une raison pour continuer dans l’erreur ? La Cour des comptes s’est émue de ce gaspillage et des rentes non justifiées qu’il procure à certains. À ce stade, il faut aussi noter que les éoliennes sont pour la plupart importées, notamment de Chine, et que les arguments de l’emploi créé en France nécessitent d’être vérifiés de près. Nous construisons des pièces d’éoliennes, et nous pourrions toujours les fabriquer pour des éoliennes à installer dans le désert. La réalité est que ce secteur creuse le déficit commercial et que localement un parc éolien ne créé pas un seul emploi. Il y a quand même quelques réparateurs qui vont de parcs en parcs, car les engins paraissent tomber souvent en panne : mais alors que les commerciaux exposent aux élus qu’il y a là un gisement d’emplois, les élus ont-ils la curiosité de vérifier ce que les commerciaux disent aux investisseurs à appâter ? Ils leur expliquent l’inverse, que le perfectionnement incessant des machines permettra de limiter le recours à des réparateurs et de faire des économies rendant le placement plus rentable. Il est aussi avancé aux élus locaux que les investissements nécessités par la pose des éoliennes créent des emplois au moins pendant un certain temps. Mais pourquoi ne pas investir directement dans des travaux utiles, modernisant réellement le pays et favorisant la qualité de vie pour le monde rural et périurbain, les services et le tissu de PME ? L’aberration des éoliennes rappelle la nécessité de repenser l’investissement local comme la manière d’assurer les ressources nécessaires des collectivités territoriales. L’inutilité globale des éoliennes à lutter contre le réchauffement climatique ou à aider à fermer des centrales nucléaires n’est pas aussi spontanément perceptible que l’inutilité d’une autoroute sur laquelle ne circuleraient que quelques cyclistes. Pourtant, que ne dirait-on pas si des bouts d’autoroutes inutilisées étaient construits un peu partout au motif que les promoteurs sont subventionnés pour les construire et qu’à tout prendre l’usage du vélo est ainsi favorisé ? Au-delà du gaspillage d’argent qui pourrait être restitué aux ménages ou consacré à l’investissement dans les infrastructures ou dans le soutien à la recherche sur de réelles énergies renouvelables, c’est-à-dire efficaces, on assiste à la réunion de conditions qui enfantent des logiques quasi-mafieuses : des promoteurs construisent des équipements qu’ils savent inutiles pour encaisser des subventions, recyclent une partie de la manne pour créer des écrans de fumée et assurent localement le système par le clientélisme. L’opacité est reine. Utilisant les vides juridiques qu’ils ont réclamés, les promoteurs et leurs agents commerciaux exploitent la pauvreté des territoires ruraux et de leurs populations pour « enrôler » les propriétaires de terrains attirés par l’appât de quelques milliers d’euros de loyers et les monter contre ceux qui n’en veulent pas. Parmi ces propriétaires séduits, on compte de nombreux élus locaux. Le service central de répression de la corruption s’est ému très clairement dans son dernier rapport de la multiplication des situations de conflit d’intérêt et alerte sur un phénomène massif. De plus, ce service interministériel présidé par un magistrat a invité les pouvoirs publics à s’interroger sur ce qu’il appelle les « chartes d’étroite collaboration » que les promoteurs et les commerciaux font voter par des conseils municipaux totalement désarmés juridiquement pour évaluer les enjeux des engagements qu’ils prennent. L’effet de ces délibérations est de verrouiller le débat en obtenant un consentement préalable et juridiquement irrévocable des élus. On est très loin de la démocratie de proximité. Ces engagements sont ensuite utilisés pour peser sur les décisions des services de l’État et influencer les propriétaires fonciers. Quel n’est pas alors le désarroi de certains élus à qui les promoteurs ont fait croire que l’implantation d’éoliennes relevait pratiquement d’une délégation de service public, puisque couvert par la loi, lorsque les mêmes promoteurs leur demandent d’opposer le caractère privé des projets à ceux qui viennent s’en plaindre. Outre une certaine peur du ridicule s’ils reviennent sur leur position, les élus ruraux se trouvent donc pris entre la crainte d’être attaqués en justice par le promoteur s’ils se ravisent, et l’angoisse de voir leurs administrés, où ceux des communes alentour, les dénoncer pour prise illégale d’intérêt. L’information sur ces pratiques a fini par circuler entre les associations qui se multiplient, tout comme l’information sur la manière de stopper, grâce au pénal, ce qu’on ne peut plus contrer au civil ou devant le tribunal administratif. C’est en effet le moyen qui leur reste pour mettre fin à des projets puisque le lobby éolien a obtenu il y a deux ans la suppression, portée par Delphine Batho, alors ministre de l’environnement, du dispositif des « zones de développement éolien » (ZDE). Ce dispositif consistait à conditionner les subventions aux éoliennes aux résultats d’études sur les vents et sur l’acceptabilité des projets, à partir de concertations préalables orientées par le souci d’aménagement du territoire et l’évitement du mitage anarchique. Les promoteurs et les commerciaux s’abritent maintenant derrière le respect des schémas régionaux éoliens qui sont opposables. Mais, ces documents sont beaucoup moins précis, plus approximatifs, notamment parce qu’il était entendu qu’ils devaient seulement défricher le terrain pour les ZDE qui, elles, devaient les préciser. Les ZDE déjà validées devaient être respectées après le changement de loi. Les études avaient coûté cher aux collectivités. Certaines ZDE étaient sur le point d’être validées et, donc, juridiquement les promoteurs n’étaient plus obligés d’en tenir compte depuis la nouvelle loi. De fait, des promoteurs ont pu présenter des projets dans des zones identifiées comme non favorables à l’occasion des études devant aboutir aux ZDE. D’ailleurs, le lobby s’en vante quand il souligne la levée des « contraintes » depuis 2013. C’est cela qu’il faut lire derrière la « clarification du dispositif réglementaire » et les « dispositions économiques plus favorables » qu’il se félicite d’avoir obtenues. Si l’information généraliste sur l’énergie, pour le grand public, utilise l’image des éoliennes, la presse quotidienne régionale abonde désormais chaque semaine d’articles dénonçant l’arnaque que représentent les éoliennes, la dégradation des territoires et les déchirements des populations. Des mâts de mesure évalués à des dizaines de milliers d’euros sont abattus, des menaces sont reçues aussi bien par des associations opposées aux éoliennes que par des bureaux d’études chargés de préparer leurs implantations. L’échauffement des esprits met à mal l’ordre public. Le sujet transcende les clivages politiques. Un reportage sur les manipulations des élus diffusé dans le journal télévisé de France 2 de 20h en octobre dernier a également été très remarqué. Les élus ne comprennent donc plus ce qui se passe et attendent du gouvernement et des parlementaires que la loi indique clairement ce qui est souhaitable et les mette à l’abri de faire de faux pas. Le Sénat, représentant des collectivités territoriales, est l’institution vers laquelle ils tournent leur regard. La réalité est qu’en matière d’éoliennes industrielles, élus comme particuliers sont moins bien protégés par la loi que ne l’est le consommateur par le code de la consommation qui impose aux professionnels un devoir d’information, de mise en garde ou de conseil afin d’éviter l’emballement. Et en fait de professionnels, il s’agit dans le secteur de l’éolien de sociétés adossées à des multinationales ou de multinationales elles-mêmes. Le rapport de force est-il si équilibré et les enjeux si négligeables qu’une protection législative conséquente est à ce point superflue ? Un petit propriétaire foncier à qui on a fait signer une promesse de bail, souvent contre rémunération, avec la promesse de percevoir de gros loyers, ne risque pas de se faire une opinion objective en sept jours sur les nuisances qu’il cause à des kilomètres à la ronde et de se rétracter dans le délai de droit commun. Il faut encore noter que l’obligation d’achat de l’électricité éolienne désorganise le marché de gros de l’électricité. Dès lors qu’il convient de maintenir en service les mêmes capacités de production qu’il y ait ou non des éoliennes, les sommes qui servent à acheter l’électricité éolienne sont autant de sommes qui manquent pour mieux entretenir et moderniser les réseaux et des capacités de production classiques et pourtant indispensables afin de garantir la fiabilité de l’approvisionnement de chacun. Peut-on se permettre de créer les conditions économiques de la négligence ? Il conviendrait d’inverser la logique. Au lieu d’aider l’éolien par principe, avec l’obligation d’achat, le tarif de rachat ou des compléments au prix du marché, il ne faut le favoriser que si les projets ont une utilité avérée, c’est-à-dire s’ils permettent effectivement de se passer du nucléaire ou des énergies fossiles pour certains usages, comme le pompage ou des industries spécifiques, que s’il répond aux raisons pour lesquelles on a spontanément envie de le soutenir, que si les éoliennes ne viennent pas dénaturer un site où vivent et passent des gens. Ce serait vraiment écologique. Plusieurs solutions existent, comme un exercice par l’État de ses responsabilités en matière d’aménagement du territoire, soit directement, soit en posant des règles très scrupuleuses. Au Sénat, le 29 janvier 2015. |
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#3361 Re: Lecture du soir et illustration2015-05-11 18:18bien vu les remarques de Jean Germain, en voilà une bonne illustration : "En même temps, il faut avoir à l’esprit que non seulement les éoliennes telles que déployées aujourd’hui s’avèrent inutiles comme énergie de substitution, mais que, comme elles sont censées avoir des effets écologiques, l’exploitation des éoliennes s’accompagne de l’obtention de certificats donnant des droits à polluer par ailleurs. Des holdings financières l’ont bien vu, qui sont présentes sur ce secteur. Cela ne figure pas dans les plaquettes avantageuses qui présentent les éoliennes sur de jolis fonds bucoliques, au milieu des enfants et des vaches, ou sur de sympathiques dessins aux couleurs pastelles qui agrémentent des documents de travail." Jean Germain, lecture au Sénat
On dirait que les machines font 3 mètres de haut ! |
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#3362 Re: Re: Re: Re: Re: Re: prochainement émission France 3 "Pièces à conviction : à qui profitent les é2015-05-11 20:47en ce qui concerne innimond, il faut donner l'exemple de l'emission d'un autre village, au tous debut du reportage, qui a fait un referendum lui aussi et le non a gagné avec 52% et le proges a ete abandonne par EDF EN . Tous espoir n'est pas perdu a INNIMOND au contraire on peu pensée que c'est fini pour nous aussi |
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2015-05-11 21:27- Date de la suppression: 2015-05-12
- Raison de la suppression: éolien
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#33642015-05-12 06:24Attention, l'exemple que vous donnez n'a rien à voir avec notre cas. En effet, certains maires bien avisés lancent un référendum avant de signer la promesse de bail et d'engager la commune : un référendum est décisionnaire c'est à dire que son résultat a un impact direct sur la désicion qui va être prise, signer ou pas. Dans notre cas, la signature a été donnée en 2012 sans consultation des habitants. Raison pour laquelle le maire ne pouvait plus faire de référendum : il ne peut plus revenir sur la signature qu'il a donnée ! Nous avons donc eu une simple "consultation publique" ... non décisionnaire tout comme l'avis des conseillers municipaux. C'est donc une grande différence au niveau politique et juridique. |
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#3365 rien ne sera terminé tant qu'EDF EN ne renonce pas au bail2015-05-12 06:28Ne pas confondre REFERENDUM et CONSULTATION PUBLIQUE ! Le bail a été donné avant toute consultation, nous ne sommes plus décisionnaires. Il aurait été honnête en effet de demander un référendum avant de signer avec EDF EN. Nous serions aujourd'hui tranquilles et non pas suspendus à la décision du préfet et aux recours financiers possibles d'EDF EN ! |
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#33662015-05-12 06:40Voilà bien pourquoi nous sommes en colère : la manière de faire à Innimond a été plus qu'imprudente ... on ne signe pas un tel document après une seule présentation en conseil et sans expliquer clairement aux conseillers et à tous les habitants de quoi il retourne ... même les propos des voeux de 2013 sont mensongers puisqu'on nous a dit que nous déciderons alors qu'il avait déjà signé la promesse de bail en 2012 ... |
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#3367 Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: prochainement émission France 3 "Pièces à conviction : à qui profitent l2015-05-12 06:45Oui, mais dans le cas que vous citez nous ne savons pas à quel stade était ce projet qui a été abandonné et notamment si le permis de construire avait été déposé....de plus c'était un REFERENDUM (ce qui laisse supposer qu'il a été fait avant la signature de la promesse de bail....) et non une CONSULTATION PUBLIQUE qui n'a qu'un rôle consultatif, ce qui est totalement différent juridiquement. Ceci dit, nous gardons toujours espoir dans notre combat.... |
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#33682015-05-12 12:52"une analyse plus poussée montre que nombre de promoteurs éoliens sont liés à des sociétés pratiquant la spéculation immobilière ou à des entreprises de transport routier, et que la préoccupation du profit écrase complètement le souci de l’environnement, il est malheureux que le parlement ne se saisisse pas plus des alertes qui sont lancées par des associations, des chercheurs, des médecins mais aussi par la Cour des comptes ou le service interministériel de prévention de la corruption." |
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#33692015-05-12 12:54"Les éoliennes industrielles consomment énormément d’espace en terme de pollution visuelle et sonore. Sans compter l’enfouissement à jamais, à moins de deux mètres, de milliers de tonnes de béton qui sont coulés en bloc pour constituer les socles destinés à soutenir des éoliennes, c’est à dire des générateurs que font tourner des pales de six à huit tonnes chacune à plus cent mètres de haut" |
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#33702015-05-12 12:55"Localement, le argumentaires des représentants de commerce d’une « technologie innovante » est toujours le même, bien rodé : avec cinq cents mètres, la loi est respectée et les prochaines éoliennes à installer seront plus performantes et moins bruyantes que celles de la génération précédente. L’expérience montre la fausseté de ces arguments. Ce qui évolue dans le temps, c’est la taille de ces engins, toujours plus hauts. L’UNESCO a menacé de déclasser le Mont-Saint-Michel si des éoliennes industrielles étaient implantées à moins de vingt kilomètres. Personne ne cherche à acheter une maison qui serait proche d’une éolienne. Des décotes très importantes sont observées, traduisant la diminution de la qualité de vie. Est-il apocalyptique d’imaginer que demain des demandes de permis d’exploiter des gaz de schiste sur ces mêmes terrains seront justifiées par le fait qu’ils sont déjà « sacrifiés » ?" |
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#33722015-05-12 13:02. |
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#3373 Re:2015-05-12 15:41qu'attendons-nous pour écrire en recommandé à Ségolène Royale ? lui explicant bien notre poblème, et en l'invitant à venir à innimont Elle ne viendra sûrment pas, mais peut-être qu'elle nous répondra et interviendra dans notre sens auprès du Préfet ? |
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#33742015-05-12 15:59déjà fait, elle nous invite à nous rapprocher du Préfet ... |
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Y a-t-il quelque chose que vous voulez changer ?
Le changement n'a pas lieu en gardant le silence. L'auteur de cette pétition a eu le courage de ses opinions. Allez-vous faire de même ? Lancez un mouvement social en créant une pétition.
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