Justice pour Collège Wallon et son Principal

#20: -

Etrange en d'autres temps, sous d'autres directions, certains cours avaient aussi lieu de 17 à 18h, de 13 à 14 même le mercredi aprés midi et cela ne dérangeait nullement les professeurs (dont certains ex-grévistes et non grévistes)...Il semble donc qu'alors ces derniers avaient compris certaines nécessités de services ou du moins acceptés cela sans réellement sourciller là il n'y avait ni grève ni objections de quelques sortes.Cela me laisse perplexe...

Difficile aussi d'entendre qu'il aurait été dit que la section allemand était fermée en sixième puisqu'elle est à ce jour ouverte malgré le peu d'effectif...quant à la "classe foot" (qui précisons le est en fait une section sportive reconnue à la fois par l'éducation Nationale et par la jeunesse et sports), elle n'a nul besoin des élèves germanistes puisque le recrutement se fait par l'intermédiaire des club de football locaux...

Et que ce passe-t-il donc en EPS ou en technologie? peut être qu'ils ne suffit pas aux professeurs de proposer eux même leur emploi du temps (car ils sont bien les seuls à pouvoir de le faire...); se pose-t-on la question du remplacement en fin d'année du professeur de technologie (remplacement assuré par un formateur pour adulte l'an dernier qui a ensuite du retrouver sa fonction première)

Monsieur le militant syndicaliste,quelques dernières questions, soutenez vous vraiment la fonction enseignante au moment ou certains personnels de ce même corps se faisaient interpeller violemment il y a quelques jours? Soutenez l'intérêt des enfants en faisant hurler une sirène durant des heures empêchant de ce fait, les cours assurés de se dérouler normalement? La grève est un droit dans notre constitution, la possibilité de travailler et le respect des opinions d'autrui le sont tout autant.

Dans cette bien triste histoire chacun était libre et vous avez bafoué cette liberté au profit des revendications de quelques-uns. Notre métier, déjà si souvent décrié par l'opinion publique, ne méritait pas une telle publicité néfaste. Vous ne faites que donner une trés mauvaise image de ce beau métier qui est le notre et je ne parle pas du manque de crédibilté que cela peut provoquer chez les élèves...les croyez vous si bêtes ou peut-être jouer vous justement de leur ignorance pour les mêler à un conflit qui n'aurait jamais du impacter leur scolarité.

Sortir ce collège de son classement éducation prioritaire serait une réussite mais entrainerait une baisse considérable des moyens pour les enseignants (et oui un professeur de ZEP est mieux payé qu'ailleur disons-le) pour le collège et les associations qui y gravitent....à méditer!

#20: -

Vous oubliez de dire que seulement 4 sixièmes ont demandé à faire allemand. Pourtant le professeur d'allemantd, gréviste, a bénéficié de trois heures par semaine dans les écoles primaires l'année dernière pour susciter les vocations. Il faut croire qu'elle a échoué.

Fallait-il maintenir artificiellement une option mourante, ou ne valait-il pas mieux faire de ces heures un dispositif qui profite au plus grand nombre? (aide personnalisée)

Faut-il encore imposer des heures de trou pour la majorité des élèves pour que la poignée de germanistes puissent faire allemand à une heure qui convient mieux au professeur. Les options en fin de journée, c'est une pratique classique dans la plupart des établissements. Et on n'entend personne qui se plaint.

Les regroupements 5ème/4ème ont été faits pour la meme raison : trop peu d'élèves. L'allemand est de moins en moins demandé sur le plan national, et Wallon n'est pas différent.

Quant à vos allusions pour "la techno, l'EPS et l'espagnol" il faudra nous expliquer. Aucune décision n'a été prise dans ces matières.

Si vous avez des preuves de malfaisance, surtout ne vous fatiguez pas à les mettre sur cette pétition. Allez donc chez le procureur de la République.

Et si vos pensez que nous mettons notre énergie "dans le seul souci de nuire à autrui", vous frisez la paranoïa. Notre énergie est déployée pour des causes plus nobles : la réussite de nos gamins.

#28: Visiteur -

Je suis bien d'accord avec vous...hormis les querelles intrinséques des clans, si l'on observe juste le retournement de situation à 10 jours de la rentrée, cela s'apparente à un desaveu, à une trahison..

L'institution conforte, positionne clairement le principal à la rentrée scolaire (Vu le sac de noeuds, je pense que l'administration après les 150 auditions et les 15 audits a largement soupesé sa décision, avec une lecture cartesienne et impartiale des atouts et enjeux)...

Et hop 10 jours après, la roue tourne, marche arrière...Les jeux de réseaux, d'influence ont eu raison du choix de l'administration au mépris de toute éthique, de toute conviction...

Une fois de plus le politique s'en mèle...Et l'administration courbe l'échine ! Il en est ainsi, misère !

Il ne faut pas oublier que la cité et d'une manière générale les zones ZUS sont des mannes financières et ont longtemps et cela perdure été des terrains de "petits arrangements" (influence, argent, politique...).

Ils se tiennent tous...ont tous sous le coude quelques souvenirs bien génants, quelques pratiques à taire...la réhabilitation de la cité passe surement par de la rénovation, là c'est facile, quoique là aussi y'aurait surement un grand ménage à faire...mais la rénovation de l'état de droit, là c'est une autre paire de manche...et cette histoire nous dit "qui s'y frotte s'y pique..."

Si j'ai bien compris, la seule explication de l'éducation nationale, c'est que justement il n'y en aurait pas... Alors vous avez raison, sortez du silence, balancez votre colère. elle donnera peut être quelques élèments de reflexion à ceux qui nous gouvernent (localement) ou ceux qui auraient envie de le faire...

#30: visiteur -

Il faut donc que les professeurs qui ont tenu bon acceptent cette décision (sans explication) là où d'autres ne l'ont jamais fait?

Il faut donc retravailler "comme si de rien n'était" avec des personnes qui ont hué, insulté, limite agressé leurs propres collègues?

Et une fois de plus vous déformer une réalité...de quelles réunions parler vous? de celle qui réunissait les préfets des études,les référents ECLAIR afin de faire avancer la pédagogie du collège, de voir où les moyens supplémentaires alloués à ce type de collège devaient être placés afin de soutenir tellle ou telle classe, de mettre en place une pédagogie différente? Ou peut être parler vous de cette aide apportée à un principal qui a du gérer la fin de l'année seul? réunion qui d'ailleurs n'ont jamais été tenues sur des heures de cours.

Continuons...j'ai bien tendu l'oreille, bien ouvert mes yeux...jamais personne n'a tutoyé ou n'a été tutoyé...vous vous trompez d'époque ou de personne...Alors qu'auriez-vous pensez de la présence de la direction aux apéros...

Et que dites vous du nombre d'obligations des fonctionnaires qui ont été bafouées?

Vos arguments sont bien stériles mais il est vrai qu'ils permettent de rétablir certaines vérités.

Les "bases" sont pour longtemps devenues instables...Je doute que nous puissions reconstruire....

#31: - Re: On dit " vive la liberté d'opinion"...encore un prof syndicaliste qui a séché les cours de Fran

Le « prof syndicaliste » n’a visiblement pas été le seul à sécher les cours de français. Les messages de mes deux voisines du dessus sont impressionants !

#34: - Re: Re: On dit " vive la liberté d'opinion"...encore un prof syndicaliste qui a séché les cours de

Merci pour cette remarque constructive...mais elle permet de corriger des erreurs surement dues à l'émotion que ce débat suscite faute de le faire avancer...

la voisine ou voisin...

#38: Un parent d'élève de 4e -

Depuis un certain nombre d'années en zone d'éducation prioritaire, je me suis toujours dis : "si je peux arriver à faire avancer ne serai qu'un élève, se sera toujours ça"

M Leca nous a montré par son travail qu'on pouvait tous leur apporter quelque chose, du plus faible au très bon élève ; tous peuvent réussir et même très bien réussir. Or certain de nos collègues se sont mis en grève car ils n'ont pas accepté ces changements qui pourtant ont faits leur preuve ces deux dernières années.

Il n'est pas question de faire machine arrière (ce que voudraient certains, ils étaient en grève pour cela)

#38: Un parent d'élève de 4e -

Au parent d'élève

Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une guerre pro contre anti mais d'un combat pour une certaine vision de l'école de la République. Ces enseignants (quelqu'ils soient) ont été pris pour des girouettes...oui...non...oui...non...A-t-on réellement pris la mesure du travail qui avait été initié? Ils n'ont certainement rien contre la nouvelle principale, elle n'y est pour rien et subit elle ausi les conséquences des ces difficultés. Il est facile aujourd'hui de reprocher la réaction des enseignants qui se sont investis pour que leur établissement fonctionne malgré les difficultés quand pas une voix ne s'élevait pour raisonner les manifestants. Leur déception est légitime, ils vivent certainement cela comme une trahison, eux qui ont courbé le dos au milieu de la tempête et assuré leurs cours mais aussi ceux de leurs collègues à la fin de l'année scolaire. Ne leur demandez donc pas de tenir là où d'autres, pour des motifs bien moins légitimes a priori, ont déserté. Laissez leur au moins ce droit à la déception, eux qui on déjà tant donné justement à leurs élèves...

#42: - Re:

Ce que je peux dire c'est que la SEGPA (et son directeur) fonctionne bizarrement depuis des années d'après les éducateurs de Berthe et que visiblement ce sont les mêmes qui ont réclamés la tête du principal. Les élèves n'étaient  plus leur préoccupation depuis des années. M.Leca a voulu remttre de l'ordre et ils ont eu sa peau. Cette éviction est triste et incohérente pour bon nombre de parents.

Pouvez vous nous dire ce que vous avez fait pour votre enfant dans toute cette histoire?
Bien évidemment cette nouvelle personne nommée va faire ce qu'elle peut, sauf que les grévistes sont déjà malhonnêtes avec elle, et ont toujours à l'esprit de refuser de travailler. Car le fond du problème est là, cher parent, et vous ne semblez pas l'avoir bien compris. Les profs grévistes sont des gros FAINEANTS qui ont refusé les méthodes de l'ancien principal car il voulait les faire travailler, et surtout travailler plus efficacement. Il est bien plus difficile cher parent de faire cours à une classe, de tenir les élèves que DE LES AMENER EN MINIBUS A JANAS OU AILLEURS TOUT L'APRES-MIDI!!! Et ces grévistes là ne veulent pas de cette politique!!! L'ancien principal ne leur demandait qu'une chose : FAIRE LEUR TRAVAIL DE PROF!!! et pourquoi ??? pour élever le niveau intellectuel des enfants et les amener à prétendre poursuivre leurs études en lycée. Votre enfant est sûrement concerné par cette motivation.
Et quoi que vous en pensiez ces grévistes ont été confortés par des syndicalistes verreux (qui n'ont même pas de classe ni d'élèves)et ne changeront pas de position: ILS N'EN ONT RIEN A FAIRE DES ELEVES ET SUREMENT DU VOTRE. C'est bien ce qui est triste pour vous cher parent car la pourriture restera en place et les autres profs (ceux qui veulent bosser) changeront d'établissement. Les motivations des grévistes semblent être les suivantes: ne pas travailler (on est en ZEP, c'est normal de ne pas obtenir de résultats les élèves sont nuls de toute façon,)boire des coups à volonté parce que ça s'appelle la convivialité, détourner de l'argent public en faisant semblant de se réunir pour ces mauvais élèves et surtout sans essayer de changer le cours des événements!!!!
Bonne soirée tout de même et bon courage pour la 4ème

#28: Visiteur -

à la fois tout s'éclaircit et tout s'assombrit. Le monde serait pourri?

#30: visiteur -

Je crois qu'il a du vous échapper que nous avancions déjà!

#15: -

Et la dignité des élèves issus des milieux défavorisés ? Ca n'a pas l'air de vous intéresser ! Si vous étiez si mal que cela, vous aviez la possibilité de demander une mutation. Mais il est vrai qu'à Wallon l'argent et facile mais pour autant que la réussite des élèves soit bonne.

#30: visiteur -

Je pense que vous vous trompez d'époque car il est vraiment que si du temps de l'ancien principal certain avaient pris l'habitude de le tutoyer, cela n'est plus le cas aujourd'hui. Aucun enseignant ne se permet de tutoyer M Leca car les personnes travaillant avec lui le respecte.

Quant aux réunions dont vous parlez elles n'ont jamais eu lieu sur des heures de cours mais sur le temps libre de ces professeurs (heures non rémunénées biensur) car pour avancer sur des projets il faut du temps et du travail. Vous devez confondre avec la SEGPA où effectivement des personnes ont touché de nombreuses heures sans les faire.

Contrairement à ce que certaines personnes ont pu affirmer avant même qu'il n'arrive dans ce collège la porte de M Leca était bien ouverte, il sufisait de la poussée et d'accepter de travailler avec lui.