NON à l'usine de METHANISATION à LA TORCHE !
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#2012015-03-03 14:20La méthanisation n’est pas une solution aux excédents de lisiers. |
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#2022015-03-03 14:27Les conditions de travail dans les installations de compostage et de |
Fredo de Bretagne |
#203 Re: oui stop2015-03-03 23:17La question est à posez aux candidats en cette période d'élection. |
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#2042015-03-07 08:02Brillac : le projet de l’unité de méthanisation divise |
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#2052015-03-09 12:52Quel modèle agricole derrière le plan méthanisation ? |
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#2062015-03-09 12:57Digestat : quelles voies pour arriver au statut de produit ? |
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#2072015-03-10 15:34Saint-Gilles-du-Mené (22). L’usine de méthanisation condamnée |
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#208 Méthanisation et pollution des eaux2015-03-19 13:45Méthanisation et pollution des eaux |
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#2092015-05-11 21:37Un projet de méthaniseur inquiète... à raisonhttp://www.lunion.com/accueil/ un-projet-de-methaniseur- inquiete-a-raison-ia0b0n397280 En revanche, de l’autre côté de l’usine, c’est bien plus difficile. Certaines maisons seraient même invendables. » Une situation délicate, confirmée par un riverain, Jean Darte, dont la maison est située à « environ 500 mètres » du site. « Au même endroit, nous abritons une décharge départementale et, depuis 2007, une usine de méthanisation. Alors, un jour c’est l’odeur des poubelles, un autre c’est celle du méthane », témoigne cet habitant. Avant de décrire le « parfum » du fameux gaz : « C’est acre. Ça peut ressembler à une odeur de fiente. Si nos fenêtres sont ouvertes, ça remonte et se répand aux quatre coins de la maison. Si dehors, l’odeur ne reste que cinq à dix minutes, à l’intérieur ça peut durer une à deux heures. » Un enfer pour les nombreuses habitations situées aux alentours du site, même si « les émanations ne sont pas quotidiennes », précise Jean Darte. Pour lui, comme pour les autres membres de l’association qu’ils ont montée pour se défendre : « C’est inadmissible de construire ce type d’usine à 500 mètres des maisons. » Selon eux, il faudrait compter « au minimum un kilomètre ». |
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#2102015-05-11 21:42Dordogne : ça pue autour du méthaniseur Un procédé écologique qui a mal évoluéAu début, en 2012, il ne s'agissait que de produire du méthane, de le consommer pour produire de la chaleur. Le projet avait reçu l'agrément des élus locaux, le soutien de la population. Une modification du contrat, de l'installation, a créé des nuisances olfactives permanentes. En effet, la société Véolia, maître d'oeuvre de l'installation a modifié le contrat qui le liait avec l'exploitant, à la méthanisation il fallait ajouter le stockage de boues d'épuration. La loi demande le stockage pour séchage pendant plusieurs mois des boues sorties des stations d'épuration avant toute exploitation de la matière. Un site a donc été construit près du lieu de méthanisation, mais cette nouvelle activité, fort écologique, suscite le courroux des habitants. Selon l'orientation des vents, les odeurs se déplacent de part et d'autre du site de Saint Pierre d'Eyraud dans le Bergeracois, les effluves touchent les narines de près de 10 000 personnes. Les élus critiquent l'évolution du siteLorsque le projet et le dossier en mairie furent présentés, il ne s'agissait que de méthanisation. Le procédé est maîtrisé, les élus en conséquence ont accepté la source écologique pour produire de la chaleur exploitable pour la production d'énergie. Mais par un grand mystère, le maître d'oeuvre du site a mis en place, une serre solaire pour entreposer des boues d'épuration afin de les faire sécher, ceci pendant plusieurs mois avant de pouvoir les exploiter. Mais pendant plusieurs mois, les boues rejettent des odeurs assez nauséabondes. Conséquence, les habitants ne vivent plus de moments bucoliques dans le jardin à plusieurs kilomètres à la ronde. Pire, il faut fermer les fenêtres pour pouvoir apprécier la qualité de la nourriture dans les assiettes des convives, sinon le goût est perturbé par l'odeur désagréable. En résumé, ça pue ! |
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#2112015-05-18 09:08Le préfet refuse le projet de méthanisation à Craonhttp://www.ouest-france.fr/environnement-le-prefet-refuse -le-projet-de-methanisation-craon-3401292 Craon - 14 Mai 2015
Le préfet de la Mayenne, Philippe Vignes, a refusé le projet d'exploiter de France biogaz développement dans une zone artisanale de Craon.Dans un arrêté du 11 mai, le préfet Philippe Vignes refuse à la société France biogaz développement l’autorisation d’exploiter dans la zone artisanale de la Pépinière à Craon. Selon l’arrêté, « les inconvénients de l’installation, notamment les nuisances olfactives, sonores et celles dues à l’augmentation du trafic routier, entraînent l’incommodité du voisinage ». Il note également « une incertitude quant à la superficie du plan d’épandage ». Et il remarque l’impossibilité, constatée par le commissaire-enquêteur, de construire un merlon en limite sud « afin de contenir sur la parcelle les effets de danger explosifs ». Ce projet était porté par une société strasbourgeoise, France biogaz valorisation depuis mars 2012. Il prévoyait de traiter 16 000 tonnes de déchets chaque année (déjection animale, matière végétale et boue de station d’épuration…). Mais dès le début, le projet de France biogaz avait suscité une importante levée de boucliers. Des riverains et des associations: Fédération pour l’environnement en Mayenne (FE 53) et Air Pur Craonnais (2APC). A cause de son implantation dans la zone artisanale de la Pépinière, « à moins de 400 m du lotissement du Pin et à moins de 800 m d’un collège ». |
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#2122015-06-08 20:53Vernet-les-Bains refuse l'usine de méthanisation |
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#2132015-07-02 13:22En janvier 2006, la ville de Göttigen inaugure sa nouvelle usine TMB avec deux unités de biométhanisation semblables à celles d’Obourg.2 jours plus tard BOUM ! Ils auront seulement juste eu le temps d’inaugurer cette nouvelle unité de traitement de déchets. Le 21 janvier 2006, une explosion survient dans un des trois digesteurs des unités de biométhanisation. Par effet domino, deux des trois digesteurs sont détruits ! Cette explosion a fait 11 victimes. Le nombre de victimes est moins important que ce qu’il aurait pu être pour deux raisons : elle est survenue lors d’un week-end (moins de salariés sur le site), et l’usine avait très intelligemment été construite éloignée de toute habitation , ce qui a permis d’éviter de déplorer de nombreuses victimes supplémentaires http://www.obourg.info/CentreTriMeth/carnetvoyage/DE_Gottingen.pdf |
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#2142015-07-07 09:50Usine de méthanisation de La Torche: les piquetages effectués http://www.ouest-france.fr/ usine-de-methanisation-les-pique… Pont-l'Abbé - 04 Juillet 2015
Dans notre précédente édition nous avions signalé la mise en place d'un panneau indiquant l'ouverture d'un chantier interdit au public à Kerveret en Plomeur sur le site où devrait être implantée l'usine de méthanisation. Depuis des travaux ont été entrepris sur ce site. Le terrain a été déblayé et un piquetage délimité. Pourquoi ces travaux ? Le chantier va-t-il se poursuivre maintenant ? Telle est la question posée. Réponse certainement dans les jours à venir. |
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#2152015-07-07 09:51Méthanisation. Manifestation et recours La Torche Nature Environnement a manifesté dimanche contre les débuts de construction de l'usine de méthanisation Un collectif d'opposants à l'implantation d'une usine de méthanisation à la Torche s'était créé le 3 juillet 2014. Il est devenu l'association La Torche Nature Environnement en septembre 2014. Hier, pour fêter son premier anniversaire une manifestation a été organisée, sur la pointe bigoudène pour sensibiliser le public. Une cinquantaine de personnes y participaient et ont poursuivi les conversations autour de sardines grillées. L'occasion, pour les organisateurs, de confirmer que, sans surprise, les travaux de construction de l'usine de méthanisation avaient débuté. Recours et plainte © Le Télégramme - Plus d’information sur |
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#2162015-07-10 13:17L'unité de méthanisation Gâtinais Biogaz fait un premier bilan Rencontre avec Jean-Yves Gardoni sur le site Gâtinais Biogaz à Château-Renard. 16 000 T de digestat liquide au lieu des 8 000 initialement prévues. L'idée de se lancer dans la méthanisation, Jean-Yves Gardoni l'avait depuis de nombreuses années. Mais seul, c'est un engagement difficile. C'est pourquoi, deux ans après sa propre réflexion, il parvient à convaincre un groupe d'éleveurs sur le canton de Château-Renard. Sur ce canton, les exploitations de polyculture-élevage (bovins lait, bovins viande, ovins viande, porcins, avicoles) résistent et se soucient de l'environnement. C'est dans cette optique qu'un groupe d'agriculteurs s'est formé en 2008. Ils sont 16. 16 exploitants agricoles associés appartenant à 11 exploitations agricoles et une entreprise de travaux agricoles spécialisée dans l'épandage. Cette association comprend 1 700 ha de grandes cultures, 2 élevages bovins laitiers, 5 élevages bovins allaitants, 2 élevages ovins allaitants, 1 élevage avicole et 1 élevage porcs - engraisseur. Mais tout ne s'est pas fait en un jour ! A l'aide d'un cabinet spécialisé, le groupe a réalisé une étude de faisabilité. Et après des résultats concluants, le projet d'unité de méthanisation de Gâtinais Biogaz sur la zone d'activité de Pense-Folie à Château-Renard est enfin lancé. La Société par Actions Simplifiées, SAS, est créée en 2009 avec un capital social de 405 kEUR. «Nous n'avons pas d'investisseur, ce sont nos propres capitaux. Il n'existe pas de structure équivalente à la nôtre» explique Jean-Yves Gardoni, président de Gatinais Biogaz. Toutefois, l'unité de méthanisation a reçu quelques subventions, bien loin des 50 % d'aides prévues aujourd'hui pour le lancement d'un tel projet. Le Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du Territoire dans le cadre du Plan de relance du gouvernement a aidé la SAS à hauteur de 375 000 EUR, l'Europe et la Région Centre, à hauteur de 400 000 EUR, le conseil général du Loiret à hauteur de 146 250 EUR et la communauté de communes de Château-Renard à hauteur de 200 000 EUR. Les associés ont emprunté 2 830 000 EUR. Plus de 20 000 tonnes de déchets valorisés L'unité de méthanisation fonctionne concrètement depuis octobre 2012 et valorise près de 20 000 tonnes de déchets. Ce sont à peu près 57 t/jour qui sont valorisés. On compte 11 670 tonnes de gisements d'origine agricole (effluents d'élevage, paille, déchets de céréales, cultures Intermédiaires) 3 500 tonnes de gisements provenant des collectivités locales (Boues biologiques de stations d'épuration, graisses de stations d'épuration urbaine, déchets de bacs à graisses de restaurants, déchets alimentaires) et près de 5 000 t/an de déchets industriels. On compte une diminution du gaz à effet de serre (CO2) de 1700 t/an soit l'équivalent de 800 véhicules de tourisme. La méthanisation est un procédé biologique permettant de valoriser des matières organiques en produisant une énergie renouvelable et un engrais. L'avantage de la SAS Gâtinais Biogaz, c'est la collecte des déchets organiques. Les exploitations agricoles de la société apportent leur propre lisier et fumier. Mais elles ne sont pas les seules. Des industries agro-alimentaires et collectivités locales se sont également engagées à recycler leurs déchets organiques via l'unité de méthanisation. Le moteur d'une puissance de 600 kWélec produit 9926 MWh par an, dont 4320 MWh/an d'énergie électrique et 5606 MWh/an d'énergie thermique. Le biogaz est transformé par cogénération en énergie sous forme d'électricité et de chaleur. L'électricité sera revendue à Edf, à 16 centimes d'euros dont 4 centimes pour l'efficacité de la valorisation thermique. L'unité optimise aussi la valorisation de la chaleur produite grâce à une unité de séchage polyvalente. « A plus long terme, l'unité a pour projet de valoriser sa chaleur pour chauffer certains bâtiments publics tels que la piscine ou le gymnase du collège » précise Jean-Yves Gardoni. Plus de charges que prévues Pourtant, même si tout roule, Jean-Yves Gardoni n'est pas satisfait. En effet, les comptes ne sont pas excellents et pour le moment, il ne proposerait à personne de se lancer dans la méthanisation... « Je me sens un peu mal pour les gars qui sont dans l'aventure avec moi parce que ce n'était pas ce qu'on a vendu au départ. On est loin de gagner de l'argent avec la méthanisation. Notre modèle économique n'est pas si bon. Nous avons plus de charges que prévues. Il nous manque 15 % de notre capacité pour être mieux qu'à l'équilibre » explique le président Jean-Yves Gardoni. Trop de matières liquides à exporter L'unité de méthanisation est totalement indépendante des exploitations des 16 associés. Elle fonctionne comme une entreprise et doit prendre tout en compte. C'est là où réside la plus grande difficulté... « Pour les exploitations seules, la méthanisation peut être rentable car ils ne comptent pas tout comme le transport des matières. Quand on est agriculteur, il y a plein de choses que l'on ne compte pas. Pour notre unité de méthanisation, c'est compliqué d'avoir un bon équilibre. Il y a des choses que l'on n'avait pas pris en compte » avoue Jean-Yves Gardoni. « Le digestat liquide est la grosse problématique car nous en avons beaucoup plus de matières liquides à exporter que prévu et l'épandage coûte cher. Enfin surtout le déplacement de l'unité au champ. Nous avons 16 000 T de digestat liquide à épandre alors que nous en avions prévu 8000 au départ. Nous avons à peu près 40 000 euros de dépenses supplémentaires, ce qui nous met dedans » précise Jean-Yves Gardoni. Tous les 16 exploitants ne s'investissent pas à part entière. Cinq des 16 associés se rendent régulièrement sur le site et deux emplois à plein temps et un à temps partiel ont été créés pour gérer le site. « Nous avons 100 000 euros de charges salariales donc ce que l'on gagne d'un côté, on le perd de l'autre. Une exploitation agricole à côté de l'unité de méthanisation c'est de la rigolade à gérer » poursuit le président de Gâtinais Biogaz. L'unité de méthanisation prévoit un retour sur investissement subventions comprises dans 9 à 10 ans. |
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#2172015-08-01 16:52« Toutes les installations, en moyenne, sont négatives en revenu net » Publié le lundi 06 juillet 2015 Selon les résultats d'une étude E-Cube portés à la connaissance de l'Association des agriculteurs méthaniseurs de France (AAMF), les installations de méthanisation dégageraient moins de 20 euros par mégawattheure produit. L'information a été communiquée lors de la journée « Innover pour une meilleure rentabilité des unités de méthanisation agricole », le 3 juillet 2015 à l'Institut polytechnique LaSalle Beauvais. « C'est-à-dire que toutes les installations, en moyenne, sont négatives en revenu net », alerte Denis Ollivier, animateur de l'AAMF. 25 installations scrutées L'étude, qui sera bientôt communiquée, porte sur un échantillon d'environ 25 installations, dont un quart sont de type petite méthanisation à la ferme. « Les conditions pour rentrer dans l'étude sont que les installations doivent avoir au moins 8.000 heures de fonctionnement. Elles doivent aussi avoir produit du biogaz pendant cinq ans. Et elles valorisent plus de 70 % de la chaleur produite », précise Denis Ollivier. Avant d'ajouter : « Toutes ont dû aussi avoir des travaux d'entretien. » Ces conditions sont donc loin de celles demandées par d'autres études aux conclusions plus optimistes. Inadaptation matérielle au modèle français Organisée par le pôle de compétitivité des industries et des agroressources, la journée a permis de faire le point sur les problèmes amenant aux difficultés économiques. Pompes et agitateurs reviennent ainsi régulièrement dans les discussions sur les défaillances matérielles. En cause : leur inadaptation au modèle français utilisant beaucoup de fumier. La réactivité des distributeurs est aussi pointée du doigt. Et l'autocritique est aussi de mise. En effet, de nombreux méthaniseurs estiment avoir sous-estimé les heures à consacrer à l'installation. Ils regrettent aussi des business-plans mal ficelés. Vincent Gobert |
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#2182015-08-06 16:35Méthanisation : Des difficultés de rentabilité http://www.paysan-breton.fr/une/ methanisation-des-difficultes-de-rentabilite/ 06/03/2015 Prix de rachat de l’électricité insuffisant, coûts de main-d’œuvre au-dessus des prévisionnels, charges de fonctionnement qui explosent, les agriculteurs méthaniseurs de France dénoncent le peu de rentabilité des unités de méthanisation en fonctionnement depuis plusieurs années. La méthanisation agricole peut apporter une réponse à la production d’énergie renouvelable et à la réduction de gaz à effet de serre. Les politiques tarifaires des états de l’Europe sont différentes et les résultats économiques peuvent être préoccupants. L’association des agriculteurs méthaniseurs de France (AMF) a dénoncé, lors du Sima, à Paris, les différents problèmes qui plombent les résultats des unités de méthanisation en fonctionnement depuis plusieurs années dans l’hexagone. L’Allemagne et l’Italie ont développé la filière grâce à des tarifs attractifsBertrand Guérin, agriculteur en Dordogne, possédant une unité de méthanisation en fonctionnement depuis trois ans et administrateur à l’AMF, a livré le retour d’expérience de 10 unités de méthanisation. « Nous avons mené une enquête sur des installations représentatives fonctionnant depuis 2 à 5 ans et d’une puissance allant de 190 kW à 1,4 MW. » Pour l’agriculteur, la question de rentabilité tourne autour du montant à investir à la base du projet et du tarif de rachat, auxquels il ne faut pas oublier d’ajouter les frais de maintenance et la main-d’œuvre que mobilise cet investissement. La comparaison avec le système allemand est inévitable et le pays a fait un vrai choix politique pour développer les énergies renouvelables, quitter le nucléaire en faisant payer aux consommateurs cette stratégie. « En Allemagne, jusqu’en 2012, le prix de rachat de l’électricité produite par la cogénération pouvait aller jusqu’à 237 €/ MWh alors qu’en France, aujourd’hui, on est autour de 200 €/MWh. L’Italie a aussi réellement incité à développer la méthanisation en proposant entre 2009 et 2012 des prix de rachat de l’électricité avec des tarifs uniques de 280 €/MWh. De plus, l’Allemagne a permis de mettre en place des cultures comme le maïs pour produire du biogaz. Cela représente à ce jour plus d’un million d’hectares. Nous en sommes bien loin chez nous », précise Denis Olivier, du groupe Trame. En France, seuls les inter-cultures (Cive) peuvent aller dans le méthaniseur. « Nous conseillons aux porteurs de projets d’anticiper et de faire de gros stocks dans leurs silos afin de faire tourner au maximum l’installation de méthanisation », lance Bertrand Guérin. Maîtriser le niveau d’investissementLa maîtrise du niveau des investissements est indispensable à la rentabilité des installations. Certaines installations possédaient déjà des stockages ce qui a diminué le montant à investir et les subventions accordées ont été en moyenne de 25 %. Au final, sur les 10 unités enquêtées, l’investissement brut s’élève à 5 300 €/kW ce qui donne du 4 000 €/kW nets après subvention. On constate des écarts allant de 3 000 à 5 100 €/kW nets justifiés en partie par la taille du projet mais aussi par de grosses différences de prix pratiqués par les entreprises sur des installations de taille équivalente. « Il faut privilégier l’expérience et l’ancienneté des entreprises et des bureaux d’étude », conseille l’administrateur de l’AMF. Coûts de main-d’œuvre de 25 €/MWh« Lorsque l’on nous a vendu nos installations, on nous disait : c’est facile et il y a peu de temps à passer », relate l’agriculteur. Dans la réalité, le temps passé est bien supérieur aux valeurs données dans les business plans. « C’est bien plus que les 1 h 30 tous les jours de l’année annoncés. Il faut y ajouter la gestion administrative, l’astreinte, l’épandage, le suivi des réparations de maintenance… Ce coût de main d’œuvre représente en moyenne 25 €/MWh. Il varie de 12 à 46 €/MWh sur les 10 installations enquêtées. » Les charges de fonctionnement (électricité, assurances, maintenance, consommables, retour au sol du digestat…) de l’unité de méthanisation sont bien au-delà de ce qui était calculé dans les prévisionnels. « Il faut prévoir une provision pour réparations de plus de 10 % de la valeur ajoutée ou un contrat de maintenance full service. Les coûts de fonctionnement s’élèvent en moyenne à 53 €/MWh soit 30 % du chiffre d’affaires. » Les agriculteurs qui ont répondu à l’enquête constatent que les résultats nets sont décourageants. Celui-ci varie de 11 €/MWH pour le plus rentable à -39 €/MWh chez celui ayant le plus de difficultés, et cela, malgré les aides à l’investissement. « Les installations qui sont à l’équilibre ont de très bonnes performances techniques et tournent plus de 8 000 h/an. Ceux qui sont en négatif, perdent de 16 à 39 €/MWh, ont du mal à faire leurs heures en cogénération et n’ont pas la capacité à rémunérer le travail des associés. Ce résultat peut vite être catastrophique en cas de souci technique ou de perte de marché de matière. » Nicolas Goualan L’avis de Jean-Jacques René, Pôle énergie GES des Chambres d’agriculture de BretagneLe discours des méthaniseurs de France est peut être un peu alarmiste. Nous n’avons jamais dit que la méthanisation serait quelque chose de facile, nous devons lever les difficultés rencontrées d’autant que la méthanisation agricole est cohérente avec un plan climat. Elle utilise la biomasse et les déjections animales pour en faire un fertilisant et capte le méthane qui est utilisé pour en faire de la chaleur et de l’énergie. De plus, la méthanisation peut s’inscrire dans un programme de modernisation des exploitations agricoles tout en répondant à des objectifs environnementaux. Nous travaillons sur la petite méthanisation à la ferme ou sur des petits projets collectifs, l’objectif étant d’utiliser une majorité d’intrants venant de l’exploitation tout en visant l’autonomie car nous sommes avant tout agriculteurs. |
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#2192015-08-13 07:21Méthanisation : Des difficultés de rentabilité http://www.paysan-breton.fr/une/methanisation-des- difficultes-de-rentabilite/ 06/03/2015 Prix de rachat de l’électricité insuffisant, coûts de main-d’œuvre au-dessus des prévisionnels, charges de fonctionnement qui explosent, les agriculteurs méthaniseurs de France dénoncent le peu de rentabilité des unités de méthanisation en fonctionnement depuis plusieurs années. La méthanisation agricole peut apporter une réponse à la production d’énergie renouvelable et à la réduction de gaz à effet de serre. Les politiques tarifaires des états de l’Europe sont différentes et les résultats économiques peuvent être préoccupants. L’association des agriculteurs méthaniseurs de France (AMF) a dénoncé, lors du Sima, à Paris, les différents problèmes qui plombent les résultats des unités de méthanisation en fonctionnement depuis plusieurs années dans l’hexagone. Bertrand Guérin, agriculteur en Dordogne, possédant une unité de méthanisation en fonctionnement depuis trois ans et administrateur à l’AMF, a livré le retour d’expérience de 10 unités de méthanisation. « Nous avons mené une enquête sur des installations représentatives fonctionnant depuis 2 à 5 ans et d’une puissance allant de 190 kW à 1,4 MW. » Pour l’agriculteur, la question de rentabilité tourne autour du montant à investir à la base du projet et du tarif de rachat, auxquels il ne faut pas oublier d’ajouter les frais de maintenance et la main-d’œuvre que mobilise cet investissement. La comparaison avec le système allemand est inévitable et le pays a fait un vrai choix politique pour développer les énergies renouvelables, quitter le nucléaire en faisant payer aux consommateurs cette stratégie. « En Allemagne, jusqu’en 2012, le prix de rachat de l’électricité produite par la cogénération pouvait aller jusqu’à 237 €/ MWh alors qu’en France, aujourd’hui, on est autour de 200 €/MWh. L’Italie a aussi réellement incité à développer la méthanisation en proposant entre 2009 et 2012 des prix de rachat de l’électricité avec des tarifs uniques de 280 €/MWh. De plus, l’Allemagne a permis de mettre en place des cultures comme le maïs pour produire du biogaz. Cela représente à ce jour plus d’un million d’hectares. Nous en sommes bien loin chez nous », précise Denis Olivier, du groupe Trame. En France, seuls les inter-cultures (Cive) peuvent aller dans le méthaniseur. « Nous conseillons aux porteurs de projets d’anticiper et de faire de gros stocks dans leurs silos afin de faire tourner au maximum l’installation de méthanisation », lance Bertrand Guérin. Maîtriser le niveau d’investissement La maîtrise du niveau des investissements est indispensable à la rentabilité des installations. Certaines installations possédaient déjà des stockages ce qui a diminué le montant à investir et les subventions accordées ont été en moyenne de 25 %. Au final, sur les 10 unités enquêtées, l’investissement brut s’élève à 5 300 €/kW ce qui donne du 4 000 €/kW nets après subvention. On constate des écarts allant de 3 000 à 5 100 €/kW nets justifiés en partie par la taille du projet mais aussi par de grosses différences de prix pratiqués par les entreprises sur des installations de taille équivalente. « Il faut privilégier l’expérience et l’ancienneté des entreprises et des bureaux d’étude », conseille l’administrateur de l’AMF. Coûts de main-d’œuvre de 25 €/MWh « Lorsque l’on nous a vendu nos installations, on nous disait : c’est facile et il y a peu de temps à passer », relate l’agriculteur. Dans la réalité, le temps passé est bien supérieur aux valeurs données dans les business plans. « C’est bien plus que les 1 h 30 tous les jours de l’année annoncés. Il faut y ajouter la gestion administrative, l’astreinte, l’épandage, le suivi des réparations de maintenance… Ce coût de main d’œuvre représente en moyenne 25 €/MWh. Il varie de 12 à 46 €/MWh sur les 10 installations enquêtées. » Les charges de fonctionnement (électricité, assurances, maintenance, consommables, retour au sol du digestat…) de l’unité de méthanisation sont bien au-delà de ce qui était calculé dans les prévisionnels. « Il faut prévoir une provision pour réparations de plus de 10 % de la valeur ajoutée ou un contrat de maintenance full service. Les coûts de fonctionnement s’élèvent en moyenne à 53 €/MWh soit 30 % du chiffre d’affaires. » Les agriculteurs qui ont répondu à l’enquête constatent que les résultats nets sont décourageants. Celui-ci varie de 11 €/MWH pour le plus rentable à -39 €/MWh chez celui ayant le plus de difficultés, et cela, malgré les aides à l’investissement. « Les installations qui sont à l’équilibre ont de très bonnes performances techniques et tournent plus de 8 000 h/an. Ceux qui sont en négatif, perdent de 16 à 39 €/MWh, ont du mal à faire leurs heures en cogénération et n’ont pas la capacité à rémunérer le travail des associés. Ce résultat peut vite être catastrophique en cas de souci technique ou de perte de marché de matière. » Les agriculteurs qui ont répondu à l’enquête constatent que les résultats nets sont décourageants. Nicolas Goualan Le discours des méthaniseurs de France est peut être un peu alarmiste. Nous n’avons jamais dit que la méthanisation serait quelque chose de facile, nous devons lever les difficultés rencontrées d’autant que la méthanisation agricole est cohérente avec un plan climat. Elle utilise la biomasse et les déjections animales pour en faire un fertilisant et capte le méthane qui est utilisé pour en faire de la chaleur et de l’énergie. De plus, la méthanisation peut s’inscrire dans un programme de modernisation des exploitations agricoles tout en répondant à des objectifs environnementaux. Nous travaillons sur la petite méthanisation à la ferme ou sur des petits projets collectifs, l’objectif étant d’utiliser une majorité d’intrants venant de l’exploitation tout en visant l’autonomie car nous sommes avant tout agriculteurs. |
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#2202015-08-26 10:17Archimède s'invite à Kerverret. le 25.08.2015 Ce mardi 25 août, l'Association La Torche-Nature-Environnement avait convié le public à un pot de l'amitié devant la Poterie Ar Vraz au lieu dit Croas an Dour (à proximité du projet d'usine de méthanisation) sur la commune de Plomeur. « L'objectif est d'expliquer aux gens où se trouve ce projet d'usine et de faire le point sur l'instruction en cours» précise Gilles Le Grand, un des riverains au projet (ci-contre en photo). On se souvient que la SAS Agris Méthaniers Bigoudens(AMB) avait déposé sa demande de permis de construire le 11 mars 2014, en pleine campagne électorale. Après plusieurs mois d'instructions, le Préfet avait accordé le permis de construire le 11 août 2014. 6 riverains avaient alors déposé en septembre 2014 un recours contre le permis de construire. En décembre, les 6 riverains et l’association avaient ensuite déposé un autre recours contre l'Installation Classée Protection de l’Environnement (ICPE). Pendant l'été, une déclaration d'ouverture de travaux a été déposée en mairie, et les porteurs de projets ont commencé à creuser le terrain. Un monticule de sable est d'ailleurs visible de la route. « Ils ont trouvé de l'eau à 1m70 comme on l'avait prévu » avance un des opposants. Or « les cuves de méthanisation doivent se trouver à 3 mètres dans le sol » rappelle un autre. « Vous savez ce que cela fait de creuser un trou dans le sable quand vous êtes à la plage ? l'eau revient ». Alors, pour Daniel Le Boulicaud, « le phénomène sera identique à Kerverret », là où l'usine doit voir le jour. « Les cuves vont subir une poussée d'Archimède de 2 tonnes de m² » précise encore Daniel Le Boulicaud. Selon lui, « soit l'ouvrage n'est pas calculé pour et il va casser, soit il est calculé pour et il va remonter sous la pression de l'eau. Un problème de constructibilité se pose ici ». Les opposants s'interrogent aussi sur le fait que le bassin des eaux pluviales et du jus des entrants ne soit pas soumis à autorisation alors qu'il se trouve à 20 mètres du plan d'eau et donc d'une zone humide. Or selon eux, il est interdit de construire à moins de 35 mètres d'une zone humide. L'association estime au final que ses études montrent à l’évidence que celles réalisées par les porteurs de projet sont « incomplètes voire bâclées ». Pour l’heure le dossier est au Tribunal Administratif. |
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#2212015-10-12 11:55 |
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#2222015-10-23 13:23Depuis plus de deux ans maintenant, c'est un peu l'enfer. Des odeurs persistantes empoisonnent la vie des riverains. Des odeurs et des bruits, notamment de ventilateurs et de machines. En 2012, déjà, l'entreprise Méta bio énergie, spécialisée dans le compostage et la méthanisation, était montrée du doigt. |
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#2232015-11-18 17:30Des accidents chaque semaine en Allemagne, de grands risques en France Publié le mercredi 21 octobre 2015 Alors que la filière française de la méthanisation attend les nouveaux tarifs de soutien, l'Office franco-allemand pour les énergies renouvelables a fait le point, le mercredi 21 octobre 2015, sur la sécurité des installations dans les deux pays. Si la France reste relativement exempte d'accidents graves, selon Roland Fendler, de l'Office fédéral de l'environnement, l'Allemagne en connaît chaque semaine : « La filière manque de conscience et de responsabilité par rapport à la matière », déclare-t-il. Ecoulements, pollutions de ruisseaux, accidents du travail, incendies et explosions s'y succèdent. Organisée dans les locaux du ministère de l'Ecologie à La Défense, la journée de conférence a mis en lumière les risques potentiels pour les installations françaises, à l'image de la situation actuelle allemande. En effet, le nombre d'incidents outre-Rhin pousse les autorités à étudier une nouvelle réglementation pour améliorer la sécurité des quelque 8.000 installations de méthanisation réparties sur son territoire. Selon Roland Fendler, les trois quarts des installations présentent des défauts, depuis les fondations des digesteurs jusqu'à l'équipement des salariés. C'est ainsi une nouvelle réglementation détaillant des dizaines de mesures à la Prévert qui attend les Allemands, du contrôle des atmosphères explosives à la mise en place de zones réservées pompiers. Formations, fiches et chartes à venir Si la réglementation française ICPE, inspirée de la politique de prévention, propose déjà des dispositions sur la sécurité, selon Jean-Marc Onno, de l'Association des agriculteurs méthaniseurs de France (AAMF), de nombreux points restent à être améliorés, cela à l'initiative des exploitants et des constructeurs. Pour l'AAMF, ceux-ci doivent plus s'impliquer, communiquer et réaliser des efforts significatifs, ne serait-ce que dans les traductions en français des notices et fiches de travail allemandes et même la création de fiches et documents uniques, de fiches types, de plans de circulation, car « chaque installation est différente ». Dans le même objectif d'assurer un maximum de sécurité, l'AAMF est partenaire avec le Club biogaz dans l'écriture d'une charte engageant les constructeurs et les exploitants, et qui sera présentée dans quelques semaines. De son côté, l'Ineris a annoncé travailler sur la rédaction de fiches thématiques pédagogiques pour le ministère. Elles seront communiquées aux exploitants à partir de la fin de l'année. Une autre charte engageant assureurs et Ineris est aussi en cours de finalisation. Pour Jean-Marc Onno, les éléments de communication sont primordiaux pour assurer la sécurité des installations : « Il faut se donner le temps de l'information et de l'échange », insiste-t-il. Précisant par ailleurs que l'AAMF organise des réunions d'information et étudie des propositions de formation avec l'association Aile et les chambres d'agriculture. M. Onno déclarait convaincu : « Les agriculteurs sont conscients des risques, ils n'ont pas le droit à l'erreur. Mais tout cela coûte cher, et on attend d'urgence les nouveaux tarifs. » Vincent Gobert
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#2242015-12-10 11:22Les biotechnologies : applications et mesures de préventionhttp://www.camip.info/Les-biotechnologies-applications.html C. David Hygiène et sécurité du travail, 2013, n°233, pp. 48-52. Références Les biotechnologies sont des technologies mettant en œuvre des organismes vivants ou leurs composants afin de produire ou de dégrader des molécules, de développer des connaissances scientifiques ou des services. Outre les risques professionnels retrouvés habituellement dans les différents secteurs d’activité concernés (risques biologiques, chimiques, mécaniques, électriques, d’incendie-explosion), s’ajoutent des risques spécifiques tels que la construction d’organismes génétiquement modifiés (OGM) et l’usage de bioréacteurs nécessaires à la multiplication des micro-organismes. Cet article passe ensuite en revue les différentes applications qui concernent le secteur de la santé, le secteur industriel, le secteur agricole/alimentaire et le secteur de l’environnement. Dans le secteur industriel, deux activités vont fortement se développer : la production de carburants de troisième génération (produits directement par des bactéries ou des microalgues dégradant des matières issues des déchets ou des eaux usées) et la méthanisation des déchets ménagers (des bactéries poussant sans oxygène dégradent les matières organiques en produisant du biogaz, qui sert à produire de l’électricité, du chauffage...). Ces installations de méthanisation exposent à des risques d’incendie/explosion ainsi qu’à divers risques chimiques et biologiques. Le secteur agricole et alimentaire est le plus médiatisé en ce qui concerne les biotechnologies. Les recherches sont permanentes pour améliorer les performances et offrir de nouveaux débouchés. Plantes et animaux (poissons) font l’objet de modifications génétiques pour augmenter la production, améliorer leur aspect décoratif, augmenter la vitesse de croissance .....Les micro-organismes sont également cultivés pour produire de nombreuses enzymes et le secteur agricole utilise aussi les procédés de méthanisation avec les mêmes risques que dans le secteur industriel, à savoir ceux d’incendie et d’explosion. Le secteur de l’environnement utilise aussi les biotechnologies pour dépolluer le sol, l’eau, l’air ou pour faire du compost. Des organismes vivants ou plutôt des micro-organismes (des bactéries, des moisissures, des virus, des parasites) sont utilisés et on les retrouve dans les boues, sur les surfaces de contact avec l’eau ou les boues mais aussi dans l’air ambiant sous forme d’aérosols générés par des jets d’eau à haute pression. Il est donc important de protéger les salariés. Les micro-organismes employés pour produire du compost entraînent le dégagement de gaz ammoniac (avec le risque de problèmes respiratoires). Les biotechnologies sont aussi utilisées en dépollution des sols et le personnel peut être exposé à des polluants chimiques dont la nature dépend de l’entreprise occupant anciennement le site. Toutes ces biotechnologies ont des applications variées qui se retrouvent dans de très nombreux domaines professionnels. Les risques déjà connus dans ces divers secteurs s’ajoutent aux risques spécifiques liés à la construction ou l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés. L’importance d’une évaluation des risques, collégiale est primordiale. (publié le 27 mars 2014) |
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#2252016-03-28 16:27Agriculture : les usines de méthanisation fragiliséesPublié le 13/02/2016
Énergie.Les projets d’unité de méthanisation voient le jour au compte dans la région. Les freins et les difficultés sont encore importants.Trois bâtiments qui ressemblent plus à d’immenses yourtes vertes et bleues qu’à de gros digesteurs de déchets agricoles. L’unité de méthanisation de Cléville, une des dix-sept installations en fonctionnement de l’ex-Haute-Normandie, avale chaque jour environ 60 tonnes de matière. Son cogénérateur produit à la fois de l’électricité (600 kW/h) et de la chaleur. Quelques degrés qui servent à chauffer les bâtiments agricoles et à sécher les céréales. L’unité fonctionne depuis 2011. Non sans quelques soucis : des frais d’entretien de moteur plus importants que prévus, et parfois un manque de matières premières. Beaucoup partent vers la Belgique où elles sont revendues bien plus chers. Même avec le coût du transport, le marché est plus intéressant. Et les gisements comme celle des pelouses, ne sont pas toujours à la hauteur. Une unité de méthanisation n’est pas une poubelle, et les déchets qu’elle avale doivent être propres. Alors, pour atteindre les 60 tonnes de substrat quotidiennes, les agriculteurs doivent parfois acheter les déchets. Ce qui fragilise le modèle économique. Pour aider ces unités, une prime au traitement des effluents d’élevage est en place depuis le 1er janvier, elle doit leur permettre de mieux couvrir leurs charges. Et plus globalement tout un travail de revalorisation des tarifs de rachat de l’électricité est en cours. Il n’empêche. Au nord de la Normandie, seuls un ou deux projets voient le jour chaque année. Beaucoup plus dans le sud (ex-Basse-Normandie), notamment dans la Manche ou l’Orne.Le contexte d’élevage y est en effet plus favorable. Mais il subsiste encore des freins au développement des unités de méthanisation. D’abord la lourdeur administrative, qui est toutefois « nécessaire pour assurer la sécurité et la viabilité du projet », rappelle Marie Emilie Mollaret, ingénieure valorisation biomasse de l’Ademe*. Ensuite la multiplication des guichets pour obtenir les financements. Les porteurs de projet doivent s’adresser à la Région, l’Ademe et aux établissements bancaires. Bien souvent, ces derniers attendent l’accord des premiers pour débloquer des prêts. Et parfois, le serpent se mord la queue. Quand enfin l’unité fonctionne et produit du biogaz, elle rencontre des problèmes de rentabilité. « Le projet est parfois surdimensionné, note l’ingénieure. Les porteurs pensaient disposer de gisements plus importants ou produire plus de biogaz ». Un problème d’anticipation qui tend aujourd’hui à diminuer. Sans compter les pannes des machines qui font chuter les recettes. Jusqu’ici, la plupart des projets de méthanisation était monté pour produire de l’électricité et de la chaleur. Mais l’Etat souhaite favoriser la production de biométhane par méthanisation. Un biogaz, épuré, compressé, odorisé, puis injecté dans le réseau. De quoi alimenter les villes ou les véhicules. Le prochain débouché pour nos déchets agricoles. |
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